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Montpellier. PS et EELV amusent la galerie sur la régie publique de l'eau...


Il est urgent que naisse une alternative de gauche. En opposition totale avec ces jeux politiciens !





Ce qui se dégage des lignes de l'article de Montpellier journal (accessible ici aux abonnés) qui  ouvrent notre page, c'est l'éclatante confirmation que l'accord pour la municipale signé entre Moure, pour le Parti Socialiste, et EELV est bien dans la lignée frêchiste des "magouilles" et tentatives de manipulation des esprits. Qu'on en juge tout de même : en déni antidémocratique de l'opinion du large secteur de la population qui s'est mobilisé durant des mois sur Montpellier en faveur d'un retour en régie publique de la gestion de l'eau et de l'assainissement, Moure et sa bande ont imposé au fer rouge le renouvellement de la Délégation de Service Public au privé pour sept ans. 

Seuls les naïfs pouvaient imaginer que les épigones de "big Georges" s'en tiendraient à ce coup de force et ne feraient plus que dérouler soft la logique "unlimited" du mépris du bon populo les menant tranquillement (avec quelques coups bas entre eux, n'est-ce pas Mandroux, Saurel ?) à verrouiller, en leur faveur, la prochaine municipale. C'était sans compter avec la veulerie de l'équipe écolo-qui-prend-l'eau regroupée autour de Mustapha Majdoul: tout à leur volonté de se faire une place aux côtés de ceux qui tiennent le manche municipal, les voilà, pour justifier de se fondre dans la liste socialiste, qui déclarent avoir décroché la timbale d'un retour en régie de l'eau pour dans seulement 3 ans, obligeant par là nos gris gestionnaires socialistes, attachés à reproduire la politique qui a toujours été la leur de faire ce qu'ils ont décidé, à ressortir de la remise la machine à manipuler ! 

Avec la conséquence immédiate que le coup de bluff écol'eau pour habiller par des principes (la défense de la régie publique) un opportunisme sans mesure est en train de faire pschitt car figurez-vous que nos cadors de la néoFrêchie sont partis dans un pittoresque jeu de "3 ans, c'est pas moi (Louis Pouget, le maître d'oeuvre de la DSP mourienne) qui l'ai dit" ramené en fait à un tout sec "c'est pas moi qui l'ai dit, tant pis pour ta gueule" par lequel on peut résumer les graciles virevoltes du préhistorique Louis ... Moure, lui, censé avoir signé avec les écolos pour 3 ans, se tait ! Majdoul et ses compères/commères sont, de toute évidence, les cocus de l'histoire mais font l'autruche et répondent benoîtement en choeur que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, « Si on est aux manettes, ce sera la régie à mi-mandat. » Soit au bout de 3 ans. En oubliant, car c'est, au fond, le cadet de leurs soucis, les dégâts collatéraux d'offrir une piteuse image de l'action politique conduite avec leur complicité ! Car ce jeu clownesque
sur 3 ans/7 ans (au résultat indécidable en l'état même si le nom du dindon de la farce est sur toutes les lèvres) est le véritable emblème de ce que charrie cette bouillie politique socialofrêchiste dans laquelle baignent des écolos mais aussi des communistes, tous pareillement immunisés contre les éclaboussures qui défigurent leurs bannières politiques respectives. 

On en rirait si le discrédit politique induit s'arrêtait à ces comparses. Mais voilà, combiné à celui qui lamine la tête socialiste (pardon pour le mot) de l'Etat, il déçoit, le mot est faible, à gauche, il aggrave le rejet des "politiques" qui méprisent le peuple et alimente ainsi bien des espoirs sur le côté (extrême) droit de l'échiquier politique. 

A gauche Martine, porte-parole du NPA, à droite Thomas Balenghien, la tête de liste NPA sur Montpellier

La gauche à la gauche du PS doit relever ce défi de redonner du sens "à gauche" à l'action politique en menant une campagne d'opposition totale à l'affligeant spectacle offert par les duettistes du PS et d'EELV. Cette opposition de gauche, que le NPA cherche à construire avec le Front de Gauche, doit à cet effet se décliner au premier tour, mais aussi au second tour, sur la base d'une précise alternative programmatique à la gauche de gestion du système. Elle doit en particulier se préparer à assumer pleinement son indépendance au second tour si elle dépasse les 10 % légaux lui  donnant la possibilité de se maintenir : il y aurait là une occasion unique de défier frontalement la "fausse gauche" et ainsi enlever un atout maître à la récupération par la droite et l'extrême droite du mécontentement (ou du désarroi) suscité par les pantalonnades des Moure, Majdoul....  






NPA 34, NPA

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