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Agriculture. PAC : doublement du budget de l’agriculture bio, c'est bien mais...


 ... des conditions de "verdissement" peu contraignantes...



On va réformer la PAC en 2014. Oui, la Politique agricole commune, celle qui fixe les grandes orientations de l’agriculture européenne. Derrière des termes barbares, inaudibles à tout lecteur n’ayant jamais mis les pieds dans le purin, la PAC se traduit par des conséquences directes sur l’agriculture de nos régions. Tour d’horizon en Midi-Pyrénées.

par Maylis Jean-Préau sur www.frituremag.info

La PAC quésaco ? 

Un peu d’histoire ! Les origines de la Politique agricole commune remontent aux lendemains de la seconde guerre mondiale. En 1957, le Traité de Rome instaure la création d’un marché agricole commun, mais la PAC ne sera vraiment mise en place qu’en 1962. Son but principal : relancer la production de denrées alimentaires sur un continent dévasté par les deux guerres mondiales. Pour garantir l’autosuffisance de la Communauté européenne, il faut moderniser les exploitations, restructurer la production et surtout l’augmenter. On doit à la PAC la hausse des revenus des agriculteurs, grâce à la mise en place de prix garantis, tout comme le productivisme à outrance, le remembrement et ses conséquences mortifères sur les territoires. L’histoire de la PAC est marquée par de grands tournants. Dès les années 70, l’offre devient supérieure à la demande sur certains produits, comme le lait. Or, exporter des denrées financées coûte très cher. Entre 1980 et 1992, le budget de la PAC est multiplié par trois ! Pour ralentir la production de certaines filières, l’Europe met en place des restrictions, à l’image des quotas laitiers.

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 Extrait : "Les États ont une marge d'application de la réforme de la politique agricole commune, explique Michel David, porte-parole de la Confédération paysanne dans l'Aude. Lors des négociations sur l'élevage, la FNSEA est arrivée avec une proposition incroyable : relever le seuil de perception de la prime à 30 vaches, alors que précédemment il en suffisait de trois". Résultat, si cette mesure était adoptée par le gouvernement, la moitié des 411 éleveurs audois ne percevraient plus cette "prime pour le maintien du troupeau de vaches allaitantes" (PMTVA). Et même si les discussions en cours permettaient de ramener le seuil à 10 vaches, cela menacerait encore une centaine de petits exploitants du département.


A lire aussi

Le point de vue de la Confédération Paysanne

  

 Cette Pac marque-t-elle une nette rupture dans les grandes orientations agricoles de ce pays ? Là aussi, la réponse est non.



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NPA 34,NPA

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