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NDDL. Mobilisation réussie malgré les provocations de Valls...


 Aéroport de Notre-Dame-de-Landes: ce qui est arrivé à Quentin, à Nantes, le 22 février 2014.

Extrait :  Je l’ai prise directement dans le visage. Elle a explosé dans mon visage. Vu ce que ça a fait… Elle a explosé là et c’est comme ça que moi je l’ai ressenti, quoi. Le choc, ça a été un bruit et une douleur extrêmement vive sur le coup, puis bon moi je me suis écroulé. C’est vrai que c’était assez violent j’ai trouvé. Il y avait, de la part des manifestants, des gens qui voulaient absolument lancer des trucs sur les CRS mais les CRS, eux, gazaient n’importe qui. Et ils visaient, au flash ball, ils étaient cachés, on les voyait viser, suivre des gens qui marchaient ou qui couraient en face pour aller se mettre à l’abri. Ils les visaient, les suivaient et shootaient, quoi. Et ils visaient pas les pieds. On a vu la façon dont ils tiraient, c’était très… c’était ciblé. 

 

Texte complet à lire ici

 



La manifestation d'aujourd'hui a connu une mobilisation inégalée.

520 tracteurs, venus de tous les départements limitrophes ont été comptés, deux fois plus que le 24 mars 2012 à Nantes. Cela marque une implication massive du monde paysan. Les tracteurs vigilants sont prêts à intervenir sur la zad.

Il y avait 63 bus venus de toutes les régions de France, deux fois plus encore que lors de la chaîne humaine. C'est le signe d'une mobilisation nationale et de la connection entre Notre Dame des Landes et d'autres luttes contre les grands projets inutiles et imposés.

Il y avait entre 50 et 60 000 personnes, plus encore que lors de la manifestation de réoccupation du 17 novembre 2012. Il s'agit de la plus grosse mobilisation du mouvement.

Le défilé a été festif, créatif et déterminé, avec des batukadas, salamandres, tritons géants, masques d'animaux marquant le refus de la destruction des espèces protégées et des mesures dites de compensation. Des prises de paroles et animations ont eu lieu jusqu'à 18h square Daviais.

La préfecture avait choisit de mettre Nantes en état de siège et de nous empêcher d'être visibles dans le centre ville. C'est la première fois qu'on interdit à une manifestation d'emprunter le Cours des 50 Otages. Une partie du cortège est passée par l'île Beaulieu. Une autre a essayé de passer par le trajet initialement prévu et a fait face à une répression policière violente avec tir de flashball, gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes. Cela n'a pas empêché les manifestants de rester en masse dans les rues de Nantes jusqu'à la fin.

Il existe différentes manières de s'exprimer dans ce mouvement. Le gouvernement est sourd à la contestation anti-aéroport, il n'est pas étonnant qu'une certaine colère s'exprime. Que pourrait-il se passer en cas de nouvelle intervention sur la zad ?

Cette journée est un succès et les différentes composantes de la lutte restent unies sur le terrain. L'opposition ne fait que croître depuis 30 ans. Le gouvernement n'a pas d'autre choix que d'abandonner le projet d'aéroport !

Contacts presse :

COPAIN : Jean-François Guitton : 06 78 90 46 04

Coordination : Julien Durand : 06 33 51 01 35

ZAD : Camille : 06 32 98 78 36

 

  Communiqué du NPA 44


 

Cliquer ici

 

Nécessité de la contre-info

 

Nantes, centre ville dévasté : de quoi parle-t-on ?

 

Extraits

 

Il est à peine 15 heures quand de la fumée apparaît au bout du cours des 50 Otages, là où une partie du cortège s'est trouvée face aux barrières des CRS. Les gaz lacrimos sont balancés sur la foule qui comporte des passants, et des enfants. Puis viendra le tour des canons à eau. Jusqu'en début de soirée, les affrontements ne cesseront pas. […]

Comme dans les films pornos le photographe de l'AFP Frank Perry prend une photo avec un objectif GRAND ANGLE ce qui fait de GROS PAVÉS.

Combien de vitrines brisées ? Une dizaine : Nantes Tourisme, la SNCF, le promoteur Vinci, le bar le Chat Noir, la FRAM, deux cabanons de la TAN incendiés. Les autres dégâts consistent en tags, incendie d'une foreuse d'un chantier, mobilier urbain (vitres abris tram/bus et panneaux publicitaires détruits), pavés arrachés à certains endroits entre les rails du tram sur la place du commerce et sur une portion de 3 mètres sur 5 dans la rue Kervégan. Tout est concentré autour de la place du Commerce. Un peu de retenue et de mesure seraient bienvenus de la part des journalistes qui versent dans le sensationnel en ce qui concerne les dégâts en "centre-ville". […]

Dans le centre-ville ce dimanche, nous avons croisé des gens étonnés par le contraste entre ce qui est dit dans les médias, et ce qu'ils voient sur place : "mais c'est où que c'est dévasté ?" nous demande un couple de personnes âgées. […]

 

Le LBD 40 (LBD pour Lanceur de Balle de Défense) dont l'usage est strictement encadré a aussi fait des ravages (photo ci-dessous). Que vont dire les médias si prompts à faire du sensationnalisme quand aux dégradations ? Que va dire le maire de Nantes à ce sujet ? Va-t-il porter plainte ? Demander des explications sur l'usage des grenades assourdissantes et du LBD 40, va-t-il demander des explications sur les tirs tendus ? Mettre à disposition un cabinet d'avocat pour les manifestants blessés comme il vient de le proposer pour les dégâts occasionnés aux commerçants ?

Le projet d'aéroport continue de gêner le Parti Socialiste et la municipalité nantaise. Toujours soucieux de faire passer leurs opposants pour des terroristes ou des imbéciles qui n'ont pas compris le dossier, ils continuent de mettre la pression au point qu'on peut se demander si la gestion catastrophique de cette manifestation ne visait pas directement à provoquer des affrontements. 

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 NPA 34, NPA

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