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Sans-papiers. Egalité, solidarité...des valeurs que le gouvernement ignore...

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 La rupture avec la politique sécuritaire, un marqueur incontournable de la gauche...

L'Hérault du jour du 8 mars 2014

RESF a rencontré trois députés de la région autour de la question des jeunes majeurs. De son côté, Rusf rouvre une permanence à Montpellier à destination des étudiants étrangers. […]

 

[Parmi les] préoccupations […] soumises aux députés [il y a] la nécessité « d’une véritable rupture avec la politique d’enfermement et d’éloignement forcé mise en place par les gouvernements précédents ». Et reprise à son compte par le pouvoir actuel, qui n’est, par exemple, pas revenu sur l’allongement de la durée de rétention à 45 jours ou la possibilité d’expulser un étranger avant que le Juge des libertés et de la détention ait pu se prononcer sur l’opportunité du placement en rétention.

 

Le texte complet


A notre avis

Les associations de soutien aux sans-papiers sont dans leur rôle d'essayer de créer des brèches dans le consensus sécuritaire qui dicte la politique du gouvernement et de ceux qui l' appuient. Demander des comptes aux élus sur la question contribue à les obliger à justifier tant bien que mal ce qu'ils font ou ne font pas. On notera en l'occurrence comment, à travers la construction de l'article de L'Hérault du jour, éclate le hiatus de la mauvaise conscience de cette gauche qui n'assume pas ce que pourtant on leur met sous les yeux : la continuité en sarkozysme d'une politique qui "cible" les sans -papiers comme elle cible les Roms. D'où ce qui s'apparente à un dialogue de sourds entre la critique de fond qu'émettent les associations et la fuite par les bas-côtés de ceux qui masquent celle-ci par les quelques avancées qui permettent à la bonne conscience de faire, à petit coût, jeu avec la mauvaise...

Pour sa part Montpellier sociale, écologiste et solidaire ne prend aucun chemin de traverse politicien et déclare clairement ce qu'elle défend sur la question : régularisation de tous les sans-papiers et, pour que cette régularisation prenne tout son sens, égalité des droits politiques, droit de vote pour tous, pénalisation de toutes les discriminations dans la rue, au travail... Et, pour couronner le tout, répartition du travail sans diminution de salaires ! Cela n'est pas compatible avec la réalité ? Cela tombe bien : nous combattons cette réalité qui privilégie le fric et criminalise les pauvres, qui plus est en posant tous les leurres possibles pour faire accroire que "l'ennemi" c'est le pauvre d'à côté. Surtout s'il est noir ou arabe, musulman... Dans Montpellier sociale, écologiste et solidaire, il y a bien sociale et solidaire... Et écologiste, contrairement aux apparences, fait sens avec les deux autres qualificatifs, on aura l'occasion d'en parler... Tout ceci rime (politiquement) avec lutte et mobilisation... Cela ne rime bien évidemment pas avec Valls, Hollande, Ayrault... On vous dispense de citer les clones locaux de cette bande qui a peu à envier, en particulier sur la situation faite aux sans-papiers, à la bande d'en face. Nous, résolument, on fait bande à part...

 Rejoignez-nous dans les urnes pour que, dans la rue, avec nos éluEs, on leur montre qui c'est la gauche ! 

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NPA 34, NPA

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