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Portugal, le 25 avril 1974, l'espoir fut portugais...


Nous reproduisons ici la page que nous avions publiée le 24 avril 2014; nous mettons seulement en ouverture un texte sur le sujet publié aujourd'hui sur le site de la LCR belge.

Le 25 avril 1974, ce qui ne devait être qu’un putsch militaire permettant de renverser la plus vieille dictature d’Europe se transforma presque immédiatement en une révolution démocratique et sociale, qui dura plus d’un an et demi, jusqu’au coup d’arrêt du 25 novembre 1975. Rendue possible par les luttes de libération nationale dans les colonies portugaises (Angola, Mozambique, Guinée-Bissau), l’insurrection dirigée par les « capitaines d’avril » ouvra ainsi une période de forte instabilité politique et de luttes sociales intenses, donnant naissance à des commissions auto-organisées dans les quartiers, les entreprises et l’armée.  Cliquer ici

 Eviter l'oubli comme la commémoration, ouvrir sur la remémoration et la réflexion politique sur un passé qui pourrait féconder le présent...



  


Le 25 avril prochain, le Portugal fêtera le quarantième anniversaire de la « Révolution des œillets ». Dernier exemple d’un soulèvement populaire et radical dans le monde occidental, elle fit tomber la plus vieille dictature d’Europe et s’approfondit jusqu’à menacer le pouvoir de la bourgeoisie. Alors que l’offensive capitaliste s’accélère dans toute l’Europe, et en particulier dans les pays d’Europe du sud, c’est là un spectre bien encombrant pour la classe dirigeante portugaise et pour la troïka (Commission européenne, BCE et FMI), qui ne craignent rien tant qu’une irruption des classes populaires sur la scène politique et sociale.

D'avril 1974 à novembre 1975, la classe ouvrière portugaise va ainsi chercher à briser l’appareil d’Etat hérité du régime salazariste et à inventer les voies d’un socialisme démocratique, dans des conditions d’arriération économique et de répression politique léguées par une dictature qui se sera maintenue plus de quarante ans. S’enracinant en partie sur le terrain des contradictions propres au colonialisme portugais, la révolution s’ouvre le 25 avril 1974 par une révolte de capitaines organisés dans le cadre du Mouvement des forces armées (MFA), avant de se radicaliser par bonds – à travers l’auto-organisation croissante dans les entreprises et les quartiers, parmi les soldats et les paysans – en réponse aux tentatives successives de la classe dominante d’en arrêter le cours.

Le texte complet

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