... de solidarité avec les prisonniers politiques détenus par Israël (19 avril 2014)
Une mise en scène donnant à voir les prisonniers palestiniens, sous haute surveillance militaire
israélienne, recevant la visite d'une déléguée de
l'ONU qui fera un rapport dans 3 mois sur leur conditions
d'arrestation et de détention ... José prenant la parole pour évoquer la situation de ces prisonniers, celle des enfants palestiniens, les détentions administratives dont use et abuse l'Etat sioniste... Une prise de parole du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah... En ce samedi d'avril le soleil sur la place de la Comédie brillait autrement que d'habitude...
Photos de Gérard (NPA 34)
Complément photos de Jacques
Complément photos de Jacques
Déclaration lue à ce rassemblement au nom du COLLECTIF Pour la LIBERATION de Georges Ibrahim ABDALLAH
Bonjour à toutes et à tous,
Je prends la parole au nom du collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Il est important pour nous d’être présents aujourd’hui pour Georges Ibrahim, au côté des individus, des collectifs et organisations pour témoigner de notre solidarité et briser le mur de silence qui entoure encore le maintien en détention du plus ancien prisonnier politique de France et bientôt du monde. Triste record que celui de la durée de la detention de Georges qui est dans sa trentième année de prison.
Nous savons aujourd’hui plus que jamais que le maintien en détention de Georges Ibrahim est le fruit d’un acharnement politico-judiciaire sans précédent. Georges est libérable depuis 1999. Mais comme dans de trop nombreuses affaires, dans cette affaire, le droit et la justice n’avaient pas leur place. Yves Bonnet, directeur de la DST au moment de l’arrestation de Georges, déclarait à la presse déjà il ya 2 ans « Cette injustice a assez durée, elle a même dépassé les limites du raisonnable, plus rien ne justifie son incarcération...On s’est conduits comme des voyous, la France n’a pas tenu parole..."
Mais voilà : l’arbitraire, les manipulations et les pressions étaient au rendez-vous pour garder embastillé 30 ans durant un coupable sans preuve. Manuel Valls, nouveau premier ministre de France, s'est distingué, lors de son passage au minitère de l'intérieur, par son opposition résolue à la libérartion de Georges, en dépit d'une décision de justice française ordonnant sa remise en liberté, en dépit du fait que ce prisonnier libanais ait purgé sa peine, faisant de ce militant propalestinien le doyen des prisonniers politique de France et même d'Europe, un déni de droit qui constitue un de ses rares titres de gloire à son passage place Beauvau.
Ce procès est un procès politique. La question que pose le collectif « comment est-ce possible ? ». Comment, depuis plus d’un quart de siècle, tous les souverainistes de droite comme de gauche, si fiers d’une France parmi les plus grandes puissances mondiales, ont-ils pu se laisser dicter leur ligne de conduite par la diplomatie étatsunienne ? Comment ont-ils pu laisser leurs services de renseignements et leur justice se placer sous la tutelle du lobby sioniste et des Etats-Unis? Comment ont-il pu accepter, dans leur grande démocratie, que la presse, et surtout la presse de gauche, ait pu participer à la mascarade ?
Pour nous, la réponse est à trouver dans la voie néolibérale et néocoloniale empruntée par la France. Cette voie responsable des pires crises économiques et sociales, une voie qui exacerbe les conflits un peu partout et particulièrement au Moyen Orient. Cette voie est soumise à une idéologie liberticide et sécuritaire qui imite droits et libertés dans tous les pays, en criminalisant celles et ceux qui s’opposent, qui luttent ou résistent pour garder leurs terres, leurs cultures ou leurs droits….
Alors ?...Aujourd’hui !
Nous militants anti-impérialistes et internationalistes, défenseurs de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, de leur autodétermination, témoignons de notre solidarité avec tous les prisonniers politiques et tous les militants et militantes qui s’inscrivent dans les combats de résistance à l’impérialisme et au capitalisme, quels que soient les lieux, quelles que soient les origines : Mapuche, Kanak, Palestiniens ou, plus près de chez nous, Basques.
Georges Ibrahim Abdallah, combattant communiste révolutionnaire, internationaliste, militant de la cause palestinienne, a su garder sa détermination pendant toutes ces longues années et a exprimé, à de nombreuses reprises, sa solidarité avec ces luttes.
Alors …Aujourd’hui avec le collectif pour sa libération, avec vous tous ici présentEs, nous exigeons la libération de Georges Ibrahim.
Je termine avec une phrase reprise des communiqués de Georges : « Ensemble camarades nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».
A bas L'impérialisme, à bas le sionisme, vive la résistance du peuple palestinien
LIBERTE pour GEORGE IBRAHIM ABDALLAH !!!
Merci.
Je prends la parole au nom du collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Il est important pour nous d’être présents aujourd’hui pour Georges Ibrahim, au côté des individus, des collectifs et organisations pour témoigner de notre solidarité et briser le mur de silence qui entoure encore le maintien en détention du plus ancien prisonnier politique de France et bientôt du monde. Triste record que celui de la durée de la detention de Georges qui est dans sa trentième année de prison.
Nous savons aujourd’hui plus que jamais que le maintien en détention de Georges Ibrahim est le fruit d’un acharnement politico-judiciaire sans précédent. Georges est libérable depuis 1999. Mais comme dans de trop nombreuses affaires, dans cette affaire, le droit et la justice n’avaient pas leur place. Yves Bonnet, directeur de la DST au moment de l’arrestation de Georges, déclarait à la presse déjà il ya 2 ans « Cette injustice a assez durée, elle a même dépassé les limites du raisonnable, plus rien ne justifie son incarcération...On s’est conduits comme des voyous, la France n’a pas tenu parole..."
Mais voilà : l’arbitraire, les manipulations et les pressions étaient au rendez-vous pour garder embastillé 30 ans durant un coupable sans preuve. Manuel Valls, nouveau premier ministre de France, s'est distingué, lors de son passage au minitère de l'intérieur, par son opposition résolue à la libérartion de Georges, en dépit d'une décision de justice française ordonnant sa remise en liberté, en dépit du fait que ce prisonnier libanais ait purgé sa peine, faisant de ce militant propalestinien le doyen des prisonniers politique de France et même d'Europe, un déni de droit qui constitue un de ses rares titres de gloire à son passage place Beauvau.
Ce procès est un procès politique. La question que pose le collectif « comment est-ce possible ? ». Comment, depuis plus d’un quart de siècle, tous les souverainistes de droite comme de gauche, si fiers d’une France parmi les plus grandes puissances mondiales, ont-ils pu se laisser dicter leur ligne de conduite par la diplomatie étatsunienne ? Comment ont-ils pu laisser leurs services de renseignements et leur justice se placer sous la tutelle du lobby sioniste et des Etats-Unis? Comment ont-il pu accepter, dans leur grande démocratie, que la presse, et surtout la presse de gauche, ait pu participer à la mascarade ?
Pour nous, la réponse est à trouver dans la voie néolibérale et néocoloniale empruntée par la France. Cette voie responsable des pires crises économiques et sociales, une voie qui exacerbe les conflits un peu partout et particulièrement au Moyen Orient. Cette voie est soumise à une idéologie liberticide et sécuritaire qui imite droits et libertés dans tous les pays, en criminalisant celles et ceux qui s’opposent, qui luttent ou résistent pour garder leurs terres, leurs cultures ou leurs droits….
Alors ?...Aujourd’hui !
Nous militants anti-impérialistes et internationalistes, défenseurs de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, de leur autodétermination, témoignons de notre solidarité avec tous les prisonniers politiques et tous les militants et militantes qui s’inscrivent dans les combats de résistance à l’impérialisme et au capitalisme, quels que soient les lieux, quelles que soient les origines : Mapuche, Kanak, Palestiniens ou, plus près de chez nous, Basques.
Georges Ibrahim Abdallah, combattant communiste révolutionnaire, internationaliste, militant de la cause palestinienne, a su garder sa détermination pendant toutes ces longues années et a exprimé, à de nombreuses reprises, sa solidarité avec ces luttes.
Alors …Aujourd’hui avec le collectif pour sa libération, avec vous tous ici présentEs, nous exigeons la libération de Georges Ibrahim.
Je termine avec une phrase reprise des communiqués de Georges : « Ensemble camarades nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».
A bas L'impérialisme, à bas le sionisme, vive la résistance du peuple palestinien
LIBERTE pour GEORGE IBRAHIM ABDALLAH !!!
Merci.
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