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Nîmes. Combattre parmi les salariés ce racisme qui les divise ...


 En première ligne, les syndicats... Pourtant "malaise" ...

 

Deux employés avaient été jugés pour les avoir diffusées. Des salariés musulmans pointent l’ambiguïté de la CGT.
L’affaire des images racistes diffusées en juin 2013 sur Facebook par deux salariés des Transports en commun nîmois (TCN) qui leur a valu de passer à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, le 11 avril dernier (délibéré le 19 mai), a suscité une vive émotion parmi une partie des employés musulmans de la société détenue par le groupe Kéolis.

Trois d’entre eux ont notamment contesté la position de la trentaine de salariés des TCN venus soutenir lors de l’audience les deux prévenus tout comme les propos de l’élu CGT Serge Lantin.


Un clip "haineux" tourné dans un bus

Les deux mis en cause ont supprimé jeudi [juin 2013] du réseau social la photo mettant en scène un musulman et un porc ainsi qu'une vidéo. Ce clip tourné depuis l'intérieur d'un bus montrait des jeunes d'origine maghrébine à un arrêt réduits en charpie par un missile, "ce qui stigmatise la haine envers cette communauté", a souligné Me Aoudia. (Extrait de Nîmes : deux salariés de Tango postaient des images à caractère raciste sur Facebook)

Sur France 3 Région (14 01 2013)


A lire aussi

 Sur le site de l'UD CGT du Gard


Sur les luttes des salariés de Tango à Nîmes


 mer, 12/02/2014.  Un article vient de paraître dans le journal Libération daté du vendredi 31 janvier à partir d’une photo mettant en scène des militants du syndicat CGT d’Air France faisant le geste de la « quenelle ». L’article fait également état de messages sur le web de soutien à Dieudonné par certains de ces militants.

Le geste de la « quenelle » popularisé par Dieudonné fait référence sans ambiguïté et de façon assumée au salut nazi, à l’antisémitisme. Son objectif est de porter atteinte à la dignité humaine.

La CGT condamne tout acte et toute manifestation antisémite, raciste et xénophobe. Elle vient de rappeler lors d’un meeting le 29 janvier, aux côtés d’autres organisations syndicales de salariés et de jeunesse la nécessité de combattre résolument les idées d’extrême droite et de mettre à jour leur dangerosité pour les salariés.


  
Nous écrivions à ce sujet

 A notre avis...

Les révélations de Mediapart montrent l'urgence de développer sur les lieux de travail la vigilance antifasciste : de déclarations antiRoms et anti-sans-papiers de Valls en crapuleries antisémites de Dieudonné, sur fond d'une désespérance sociale alimentée par la politique du gouvernement, nous assistons à une progressive banalisation du racisme et à un encouragement à partir en chasse du bouc émissaire "étranger" ou "homo" ! Que des salariés cèdent à ces ignominies est à considérer comme une circonstance aggravante : avec la significative complaisance de la direction d'une entreprise publique comme la SNCF dénaturant "à la capitaliste" ses missions, ils portent le poison de la division fasciste au coeur du monde du travail et, à ce titre, ils doivent être impérativement combattus, neutralisés. Qu'on se le dise, même encore minoritaires, ces gens-là sont les fourriers du lepénisme parmi les travailleurs. Ils déroulent, à leur échelle, le programme fasciste "classique" de cassage des solidarités français-étrangers, hétéros-homos, etc. dans la population pour le plus grand profit des possédants. ¡No pasarán ... ni à la SNCF ni ailleurs! Nous adressons le soutien sans réserve du NPA aux courageux lanceurs d'alerte et à ceux qui leur apportent leur concours dans la difficile situation qu'ils connaissent.

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NPA 34, NPA

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