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Assurance chômage des intermittents. La lutte continue : marche pour la culture le 17 mai !


 « On n’hésitera pas, s’il le faut, à bloquer les grosses machines que sont certains festivals »

 

Réunis en AG lundi 5 mai à Montpellier, les intermittents poursuivent, dans la région comme ailleurs, le mouvement de protestation contre les dispositions de l’accord sur leur assurance-chômage.


Ajouter de la précarité à la précarité. C’est la conséquence qu’aura, s’il est traduit en convention et agréé par l’Etat - comme c’est probable -, l’accord sur les nouvelles règles d’indemnisation du chômage signé le 22 mars par le patronat, la CFDT, FO et la CFTC. Un texte qu’ont refusé de parapher la CGT Spectacle, la CGC et la Coordination des intermittents et précaires (CIP), tant ses dispositions durcissent notamment le régime d’indemnisation des intermittents, déjà fragilisés par la réforme de 2003.



Alors que leur régime d'assurance chômage est remis en question, les intermittents du spectacle continuent à faire fonctionner un monde de la création qui n'existerait pas sans eux.

Nous ne sommes là ni pour nous engraisser avec le système ni pour buller dans notre canapé. Nous aimons passionnément travailler. C’est lassant de passer pour des tire-au-flanc", assène Yann Le Floch, régisseur son à Paloma, pour Jazz 70 et d’autres associations nîmoises. L’indignation est partagée par tous les artistes et techniciens qui voient régulièrement leur régime d’assurance chômage remis en question sous prétexte qu’il plomberait financièrement la collectivité. Or, le déficit soi-disant chronique de ce régime particulier est stable depuis 2000.


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Occupation de l’Opéra Garnier, jeudi 20 mars 2014
 NPA 34, NPA

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