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Hollande et Valls en déroute aux élections gardent le cap : le chômage grimpe toujours...


 Chômeurs, retrouvons l'esprit du mouvement de l'hiver 97 *

 


La saison touristique qui démarre n'enraye pas la montée du chômage. Fin avril en catégorie A, la hausse est de 1 % en Languedoc-Roussillon et de 0,7% en Aveyron par rapport à mars, selon Pôle Emploi. 

En Languedoc-Roussillon, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A s’établit à 188 895 fin avril. Il est en hausse de 1 %, par rapport au mois précédent. La région comptait donc 1 805 inscrits supplémentaires. L’augmentation est de 4% sur un an.


Nationalement...



Un dossier du NPA


* Sur le mouvement de l'hiver 1997

Le mouvement des chômeurs et précaires a commencé à Marseille le 11 décembre 1997 pour exiger le reversement du reliquat du fonds social des ASSEDIC envers ses allocataires (soit 13 milliards d'excédents). Si ces actions se développent dans la plupart des grandes villes depuis 1989, l'opération "prime de Noël 97" déborde très vite le cadre habituellement compatissant que lui réserve les médias officiels lors des fêtes de fin d'année... Les occupations d'ASSEDIC et d'ANPE se prolongent, des précaires rejoignent durablement les chômeurs dans leurs protestations, les revendications se précisent (représentation active dans les instances sociales, relèvement important de l'ensemble des allocations, réduction significative du temps de travail sans diminution des droits, établissement d'un revenu décent pour tous les plus démunis), des comités autonomes s'organisent partout, la contestation se transforme en véritable mouvement social. Tiré de Mouvement des chômeurs — Wikipédia

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 Salut à toutes et tous
Solidarité avec les salariés de la Seita, ceux de Fralib, avec les postiers du 92.
La période souffre d'un manque crucial de résistances. Mais il y en a, heureusement.
Hier nous apprenions que les Fralib (13) en lutte depuis près de 4 ans, faisaient reculer Unilever en obtenant un accord qui leur permet de faire leur Scop et de démarrer enfin la production de thé ... sans leur patron ! Plus de 1300 jours de lutte rien que pouvoir continuer à bosser, rien que pour défendre 180 emplois face à une multinationale qui fait des milliards d'euros de bénéfices et qui voulait tout simplement liquider le site. Bravo aux "fralibiens".
Aujourd'hui, c'est la colère des salariés de la Seita (44) qui s'est faite entendre. Après quelques jours d'occupation de leur usine, promise à la fermeture, les salariés retiennent depuis quelques heures 5 membres de leur direction. Ils en ont ras le bol du mépris patronal. En effet, les salariés subissent des pressions pour produire en ce moment alors qu'ils devraient être licenciés prochainement. Leur colère est légitime, leurs méthodes de lutte aussi. Face aux licenciements, il s'agit de trouver les moyens de s'y opposer. L'heure est bien à la mobilisation générale pour stopper les suppressions d'emplois partout, dans le public comme dans le privé.
Enfin, aujourd'hui, comme depuis plus de 110 jours, les postiers du 92 ont organisé une nouvelle action pour protester contre la précarité, pour la défense des emplois et des conditions de travail. Leur lutte est dure car la direction de la poste mène une répression brutale : pressions et menaces de licenciements contre ceux qui se battent. Ils tiennent bon mais là encore, la perspective est bien la solidarité et la convergence des résistances.
Et puis il y a aussi les intermittents en lutte contre la réforme de l'indemnisation du chômage, contre la précarité toujours plus importante. Et encore d'autre luttes dont on entend trop peu parler dans les médias : les Sanofi Montpellier ...
Philippe

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NPA 34, NPA

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