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Sanofric : interdiction de déranger les actionnaires !



C'est pourtant ce qu'ont fait les salariés lors de l'assemblée des actionnaires de ce lundi 5 mai.
Intolérable ! Expulsion par le service d'ordre !
Mais ce n'est pas fini... Voici qu'une journaliste de France 2 se met à poser une question incongrue ! Sur le salaire du Directeur Général... De nos jours, on ne respecte plus rien. Il y avait de quoi perturber les organisateurs de cette assemblée, qu'ils voulaient sereine. Eh ! bien ça n'a pas loupé : le vice-président du groupe s'est payé un beau lapsus...
Allez, on vous laisse découvrir tout ça à travers un extrait d'un article de challenges.fr.
En dessous de cet article, vous pourrez prendre connaissance du dernier communiqué des salariés en lutte 
qui nous donnent rendez-vous 
le MARDI 13 MAI
POUR UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
À L'ENTRÉE DU SITE DE MONTPELLIER
npa 34
Extrait de l'article de Jean-François Arnaud sur Challenge.fr

[...] Un salarié en colère conduit vers la sortie
Quelques minutes plus tard, une intervention a suscité à la fois une grande attention de l’assistance avant de se terminer dans un brouhaha général. Ce fut celle d’un salarié de Sanofi en colère, interpellant, les dirigeants de l’entreprise à la tribune : le DG Chris Viehbacher, et Serge Weinberg. "Je suis salarié, je suis désespéré (…), j’ai trois enfants (…) nous perdons nos emplois et vous qui pourriez changer quelque chose vous n’êtes intéressés que par l’argent."
Son intervention jugée inopportune a été interrompue, son micro coupé et le salarié emmené vers la sortie par le service d’ordre. Les actionnaires qui suivaient l’événement via internet, ont eu la surprise de voir la transmission s’interrompre et laisser place quelques minutes à une mire comme au bon vieux temps de l’ORTF. Les spécialistes de l’e-réputation des grandes entreprises jugeront de l’utilisation de ces méthodes.

Le clash de Cash Investigation

Le calme n’est pas revenu très longtemps, puisque un autre intrus s’est engouffré immédiatement dans la brèche en la personne de la journaliste de France2, Elise Lucet, qui est en train de préparer une nouvelle saison de son émission "Cash Investigation". Comme elle en a l’habitude, la présentatrice télé a pris la parole, filmée par ses propres caméras pour  interpeller le DG de Sanofi sur le montant du salaire que cette assemblée générale s’apprêtait à lui voter.
"Vous allez toucher un salaire de plus de 8 millions d’euros, soit 508 fois le SMIC, est-ce qu’un telle somme ne vous parait pas indécente dans le climat actuel ? Avec des salariés qui comme on vient de l’entendre, sont en train de perdre leur emploi ?" a questionné la journaliste. Serge Weinberg a répondu lui-même à cette question en expliquant que le DG ne décide pas lui-même de son salaire ; que lors de son recrutement M. Viehbacher était en poste aux Etats-Unis où il a bien fallu lui proposer une rémunération correspondant à ses compétences et que la somme de 8 millions d'euros n’est qu’une estimation.

Le plus beau lapsus de la journée

La température était enfin retombée et l’assemblée générale avait repris un cours normal quand un lapsus de Philippe Peyre, le vice-président du groupe, en grand maître de cérémonie, a eu le don de réjouir, les orateurs et une partie du public. Au lieu d’annoncer : "le vote est ouvert" au moment où les actionnaires devaient se prononcer sur le salaire du directeur général, Philippe Peyre a annoncé "le vol est ouvert!". Comme cela peut arriver parfois dans les situations tendues, les responsables de Sanofi ont été pris d’un fou rire salutaire.





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