SOUTIEN : Les pancartes étaient au rendez-vous vendredi dans hall de la gare St-Roch à Montpellier, en solidarité avec les cheminots. Malgré la pression des très aimables vigiles de la gare qui ont voulu faire sortir les usagers solidaires (... manifestation interdite, trouble à l'ordre public...).
Solidarité nécessaire, évidente, mais un peu tardive, puisque la fin de la grève dans le Languedoc avait été votée le matin même en Assemblée Générale.
REPRISE : On ne peut pas dire qu'elle s'est faite dans l'enthousiasme...
Dans un communiqué, les cheminots languedociens "tiennent à dénoncer la posture du gouvernement et de la direction SNCF qui n'ont à aucun moment souhaité négocier. Ils dénoncent aussi les positions politiques des organisations syndicales CFDT et UNSA qui ont signé un pacte d'irresponsabilité avec le gouvernement qui va aboutir à l'ouverture totale à la concurrence".
D'ailleurs, la reprise n'est pas générale à la SNCF :
l’Est (Strasbourg et Bischheim) et la région parisienne ont voté la poursuite du mouvement, ainsi qu'en région Centre (Saint-Pierre-des-Corps) et Picardie. À Bordeaux, plus gros site SNCF d’Aquitaine et de Poitou-Charentes, les contrôleurs et les conducteurs ont voté la suspension à une courte majorité. Comme à Lille, où la décision s’est jouée à 5 voix.
MAGOUILLES : Ce n'est pas un hasard si les cheminots suspendent les grèves en ordre dispersé. L'appareil confédéral met le paquet pour faire cesser le mouvement et respecter ainsi l'accord passé avec le PC et le gouvernement (voir ICI).
Il faudra en tirer les leçons et s'en souvenir quand ces dirigeants viendront nous chanter les bienfaits de l'indépendance syndicale.
À consulter aussi :
SNCF. Leur grève est la nôtre...
npa 34
