Sanofi Montpellier perd d'ores et déjà 145 salariés, Toulouse 80...
Pas question pour ces messieurs-dames les actionnaires d'attendre que les démarches juridiques entamées par Sud-Chimie, les Salariés en Lutte et la CGT en vue de faire annuler le plan de licenciements aboutissent : vite, vite, appliquons le "Plan de Sauvegarde de l'Emploi" : licencions...
Oh ! pardon... Provoquons dans un premier temps des départs... "volontaires" !
Oh ! pardon... Provoquons dans un premier temps des départs... "volontaires" !
Toujours la même rengaine : le profit. Toujours plus de profits ! Sans se soucier de la santé publique, ni de la vie des salarié-es...
Et si, tous ensemble, nous nous battions pour une solution intelligente :
une régie publique du médicament * ?
une régie publique du médicament * ?
* qui placerait la recherche, le développement et la production pharmaceutiques sous le contrôle des salarié-es et de la population.
Ci-dessous : un article de 20minutes.fr du 02/06/14 concernant Montpellier, suivi d'un article de touleco.fr du 01/06/14 concernant Toulouse :
Social Les premiers départs volontaires ont eu lieu dimanche
C'est
le premier effet concret du plan de restructuration annoncé en juillet
2012. Depuis le 1er juin, le site de Montpellier de Sanofi est amputé de
145 salariés. Agés d'au moins 55 ans, tous ont accepté de quitter leur
emploi dans le cadre des mesures d'âges proposées par le groupe
pharmaceutique, dont l'ambition est de supprimer à terme 914 emplois en
France, dont 200 sur le site de Montpellier.
« Ça y est, on vide le site »
« Ça
y est, on vide le site de Montpellier. Ils partent en cessation
anticipée d'activité et deviennent rentiers », alerte Christophe Roque,
délégué central de la CFE/CGC. Les salariés toucheront 70 % de leur
salaire. D'autres ruptures conventionnelles de contrat sont également
proposées.
Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a obtenu
que les départs ne soient que volontaires. « Un terme pudique qui veut
dire licenciement économique», regrette le délégué CFE/CGC. La victoire
du ministre est presque ironique face au numéro un du Cac 40… « Ce
n'est qu'un début. Après les discussions, on rentre dans le concret,
reprend Christophe Roque. Ces départs auront un fort impact sur le
bassin montpelliérain, en termes d'emplois directs ou indirects. »
Sanofi. Les premiers départs volontaires sont en cours à Toulouse
Le
plan de restructuration du groupe Sanofi, signé en janvier par les deux
syndicats majoritaires - CFDT et CFTC - est entré en vigueur à la fin
du mois de mai sur le site de Toulouse avec les premiers départs
volontaires. Les mutations arriveront en août.
Au final, et malgré les interventions du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, très remonté en juillet 2012 contre Sanofi, la mise en œuvre du plan de restructuration du groupe pharmaceutique « a démarré le 17 mars »,
a assuré la direction du groupe, sans toutefois donner davantage de
précisions site par site. Selon les deux syndicats non signataires,
CFE-CGC et CGT, sur les 617 salariés que compte Sanofi Toulouse, seuls
350 emplois seraient sauvegardés.
Les premières mesures d’âge qui concernent 80 personnes sur 135 sont
effectives depuis la fin du mois de mai, selon ces deux mêmes sources. « Elles se basent sur du volontariat. Un terme pudique qui veut dire licenciement économique »,
a souligné Christophe Roque, délégué syndical central R&D CFE-CGC.
Le plan de restructuration prévoit également dans un second temps de
transférer et de muter des salariés toulousains - une cinquantaine - dès
le mois d’aout vers d’autres sites. En effet, l’objectif est de
concentrer la R&D en région parisienne, en région lyonnaise et à
Strasbourg.
« Plus d’énergie pour se battre »
Puis, les premières notifications de licenciement seront envoyées dès
le mois d’octobre, a ajouté Jacques Monteau, délégué syndical adjoint
CGT. Car à Toulouse, la direction projette de mettre en place trois
plateformes « issues des activités actuelles afin de lui conserver une vocation scientifique et technologique ». Elles seront accompagnées par le groupe en vue de leur autonomisation de fonctionnement, au cours des cinq prochaines années« . »Ca coince car rien n’est finalisé. La direction a pris du retard sur le business plan« , a tempéré le délégué syndical central R&D CFE-CGC, regrettant que les salariés n’aient »plus d’énergie pour se battre« . Certains avaient de »l’espoir« avec
la remise du rapport Saintouil en mai 2013. Ce dernier visait à
explorer les pistes pour maintenir les emplois dans la Ville rose, avant »d’être balayé d’un revers de manche" par la direction.
Audrey Sommazi touleco.fr
L'ensemble des articles consacrés à Sanofi
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