... cette solidarité est la seule arme dont nous disposons pour défendre le peuple martyr de Gaza ! Ne nous laissons pas désarmer...
<------Images d'un massacre... Cliquer ici
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A lire ci-dessous A notre avis
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A chaque offensive israélienne contre Gaza, nous avons droit à un nouvel
éditorial de Bernard-Henri Lévy et à une accumulation de mensonges. Ce
fut le cas en décembre 2008, quand l’homme rendait compte de l’invasion israélienne sur la tourelle d’un char. 
Ce fut le cas en novembre 2012. C’est à nouveau le cas avec sa dernière chronique, « Gaza Paris », parue sur le site de la revue qu’il dirige, La Règle du jeu,
le 15 juillet dernier.
Le discrédit de cet essayiste dont les livres ne
se vendent plus n’empêche pas les médias de lui ouvrir leurs colonnes
et leurs plateaux à l’envi [1]. Au demeurant, ce texte concentre tous les mensonges proférés sur la Palestine, et largement repris ailleurs. Cliquer ici
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Le point sur la situation à Gaza ce 22 juillet
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La position du NPA
François Hollande et Manuel Valls ont fait le choix scandaleux d'amalgamer la lutte pour les droits du peuple palestinien à l’antisémitisme et sont aujourd'hui, en raison des interdictions prononcées contre les manifestations, les premiers responsables des incidents qui peuvent avoir lieu en marge de celles-ci. Cliquer ici
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A notre avis : cette tribune prête à confusion. Elle énonce certes très justement ce qui permet de contrer la désinformation que le gouvernement, le CRIF et de nombreux médias développent sur la solidarité que de larges secteurs de la population expriment en ce moment envers la population de Gaza. Mais l'auteur de ces lignes tombe dans le panneau de ce qu'il dénonce quand il reprend à son compte la caractérisation qui est faite des "casseurs" qui agissent dans les manifestations propalestiniennes. Poser, comme il le fait, "ces individus au comportement de hooligans" en opposition radicale aux autres manifestants, qui seraient auréolés d'un profond civisme, est un simplisme inadmissible car il retrouve ce qui est au coeur de la machination gouvernementale : la relance de la stigmatisation des jeunes des banlieues, "travail" à l'oeuvre depuis longtemps à travers le syndrome chevènementiste des "sauvageons", comme "étrangers" au sens civique commun dont sont crédités en particulier les juifs de France et les gens raisonnables. Ces casseurs et ces hooligans, certes irritants à plus d'un titre, sont surtout et avant tout le masque derrière lequel, dans cette affaire de la manifestation parisienne de dimanche, on blanchit un groupe dont un peut discuter qu'il participe du modèle de civisme évoqué, cette Ligue de Défense Juive qui est en fait un groupuscule violent, raciste aux méthodes fascistes. Toutes choses que Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ne veulent pas voir car elles déjouent la construction de l'affabulation sur un supposé antisémitisme des propalestiniens radicaux, avec les jeunes "hooligans" comme tête chercheuse; antisémitisme fantasmé nécessaire pour redorer le blason terni de l'Etat terroriste d'Israël. Pour le dire plus clairement : il est fort probable que, contrairement à ce qu'affirme l'auteur de cette tribune, ces jeunes des banlieues soient venus à la manifestation pour soutenir les Palestiniens de Gaza. Rien, sinon un inquiétant a priorisme sur l'imbécillité inhérente "aux jeunes des quartiers", ne permet de dire que Gaza les laisse insensibles, tout occupés qu'ils seraient à s'adonner à leur "naturel" violent ! On peut même avancer que c'est par la profonde intuition que ce qui arrive aux Gazaouis a à voir avec ce qui "leur arrive" dans les quartiers, "l'injustice totale", qu'ils se sont mobilisés pour les premiers. En usant, comme ces fous de résistants palestiniens, de l'arme du dominé-qui-fait-avec-ce-qu'il-a (qui un tournevis, qui une roquette) et en provoquant la bien-pensante moue de ceux qui voudraient que ledit dominé reste propre sur lui, digne et..., à toute épreuve, civilisé. Toutes qualités dont chacun sait qu'elles donnent le pouvoir de vaincre irrésistiblement l'oppresseur !
Si donc l'on peut discuter politiquement que le choix d'affronter la police à tel ou tel moment soit un moyen approprié de faire avancer la cause que l'on défend, celle des quartiers comme celle des Palestiniens, refusons de dépolitiser (car il y a de la politique là !) l'action de jeunes révoltés qui savent hélas ne pas pouvoir compter sur nos "façons de faire raisonnables" pour secouer l'oppression qu'ils subissent. Et qui donc n'ont pas besoin, mais vraiment pas besoin, que, par un retour en boucle désespérant, on finisse par s'aligner, une nouvelle fois à leurs dépens, sur Valls et Hollande !
Non décidément il est indécent, voire intolérable, de considérer, bardés de notre bonne conscience "humaniste", ces gens comme "des passagers clandestins de la manifestation pour Gaza" ! Image dont on pourrait interroger ce qu'elle dit de nos frontières mentales de gens installés, plus commodément qu'on ne le pense, dans le système. Installés de ce côté-ci de... la frontière avec les quartiers populaires...
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