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Le Medef exige et obtient, le gouvernement attaque les salariés (et les précaires et chômeurs) ...


... la majorité des confédérations, vont, elles, discuter le coup avec le Medef et le gouvernement ! Cherchons l'erreur...

A lire ci-dessous A notre avis


La conférence sociale, un dialogue de dupes 

Assez des politiques d'austérité ! Solidarité avec les intermittents !

Les 6 et 7 juillet, deux semaines après que le gouvernement a réussi à imposer aux cheminotEs, avec la complaisance de la droite, la réforme ferroviaire qui engage la privatisation des transports publics au mépris des intérêts de toute la population, Hollande et Valls convoquent une nouvelle conférence sociale. 

Après aussi le vote par le parlement de la loi de finance rectificative soit 4 milliards de plus d’économies, patronat et directions syndicales, les dits partenaires sociaux, sont conviés à discuter des « actions en faveur de l’emploi », de « la rénovation de la politique de santé », de « l'accompagnement des réformes territoriales », etc. Tout cela dans le cadre de la mise en œuvre du pacte de responsabilité. Hollande et Valls convient les organisations syndicales à discuter des attaques qu'ils organisent avec le patronat contre les salariés et la population ! Cliquer ici

 












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A notre avis

Ah ! le compte pénibilité, ce hochet accordé à la CFDT pour faire avaler la couleuvre de la contre-réforme des retraites. Même ce machin est de trop pour un Manuel Valls abonné aux courbettes aux pieds de son maître Gattaz ! Il suffit que celui-ci glapisse qu'il va boycotter cet autre machin qu'est la conférence sociale pour que ledit compte pénibilité soit renvoyé aux calendes grecques. A la CFDT on redécouvre ainsi ce qui est le lot des traîtres dans tous les bons romans et autres belles pièces de théâtre : ils finissent par être méprisés par ceux qu'ils servent... En attendant retenons le bon mot de Valls-avec-Gattaz : «Que me disent les chefs d’entreprise? Ils me disent "baissez le coût du travail, continuez sur la voie qui est la vôtre»... Il serait bien qu'un jour, espérons-le proche, à la question "Que me disent les salariés et les sans travail?", il entende un tonitruant "Dégage !". Pour cela il faudrait déjà que les syndicats (on ne parle plus de la CFDT) fassent leur boulot, comme Gattaz fait si bien le sien, en boycottant la conférence asociale ! Mais il est évident qu'il est nécessaire qu'à la base, avec un bon coup de pied là où ça fait mal, on leur rappelle que la lutte des classes, telle que le patronat, là aussi décidément avec trois temps d'avance, la mène, cela se passe sur les lieux de travail, pas dans les salons dorés où l'on fait lanterner les pitoyables et risibles syndicalistes-potiches. Et que c'est finalement dans la rue, mais autrement que par les journées traîne-savates éculées faisant semblant qu'on syndicalise, que se créé le rapport de force qui seul peut faire reculer la coalition PS-Medef ! Et ça ça se prépare avec pour objectif cette convergence des luttes dont sont demandeurs les cheminots, intermittents et autres Sanofi et qui, on l'aura compris, ne fait pas peur qu'aux seuls Valls, Gattaz et autres Rebsamen ! Misère du syndicalisme d'accompagnement des méfaits du capitalisme qui roule les mécaniques alors que celui-ci le roule dans la farine ... Quant à Jean-Luc Mélenchon, il serait bien que, comme pour les retraites en 2010, il ne nous la rejoue pas suiviste des stratégies syndicalistes qui stérilisent le mouvement social et qu'il remballe ses flagorneuses sorties, qui font flop, sur le mode « Je suis sûr que Thierry Lepaon fait pour le mieux et je ne m'en mêle pas » (lire ici, à mettre en rapport avec ceci).

Antoine 

Un titre qui sonne juste... 
 Et une phrase d'un syndicaliste progouvernemental qui dit tout : "Le dialogue social c'est convoquer les organisations, discuter avec elles, dire pourquoi tu vas arbitrer politiquement en faveur du patronat mais en expliquant pourquoi !"

[…] À moins d’une semaine de la conférence sociale, l’exécutif confirme chaque jour davantage sa ligne libérale.  

« J’ai mal au cœur. J’ai appris la nouvelle ce matin par le journal des patrons alors que François Hollande vante tous les jours le dialogue social comme le socle de sa politique. » C’est un syndicaliste réformiste, proche de François Hollande, qui parle sous couvert d’anonymat. D’habitude peu critique sur l’action gouvernementale, il est cette fois « abattu ».

[…] Le premier ministre ne s’arrête pas là, loin de là. Il affiche sa volonté de réformer le code du travail. « Je vais aussi demander (aux partenaires sociaux) d’engager des discussions sur les simplifications possibles du Code du travail, avec toujours la volonté de rendre le fonctionnement de l’économie plus souple, plus efficace », explique Manuel Valls. Il appuie la proposition du ministre du travail François Rebsamen de suspendre la mise en œuvre des seuils sociaux pour les entreprises franchissant la barre de 10, 30 ou 50 salariés. Et il annonce que la législation sur le temps partiel va être complétée « afin d’écarter tout risque juridique quand des contrats de moins de 24 heures par semaine sont établis avec l’accord individuel du salarié ». Là encore, il s’agissait d’un des acquis défendus jusque-là par la majorité comme la preuve de l’équilibre social de sa politique – c’était une des compensations à l’accord sur la flexibilité (Ani) – et un chiffon rouge pour les principales organisations patronales.

« Valls mélange tout dans le même panier : la pénibilité, le pacte de responsabilité, les seuils sociaux, le code du travail. C’est une très grande maladresse de sa part. On va droit vers le durcissement de l’opposition idéologique dans les prochains mois entre le patronat et les syndicats de salariés. Il n’y aura pas de discussions ouvertes sur la simplification du code du travail entre partenaires sociaux. C’est désormais impossible », pointe Jean Grosset, le numéro deux de l’Unsa qui a conseillé François Hollande durant la campagne présidentielle [Surligné par moi, Antoine, allez savoir pourquoi].
« Ce qui s’est passé aujourd’hui est inacceptable. Le dialogue social, c’est mettre autour de la table, tout le monde, malgré les désaccords. C’est convoquer les organisations, discuter avec elles, dire pourquoi tu vas arbitrer politiquement en faveur du patronat mais en expliquant pourquoi ! [Surligné par moi, Antoine, etc.]» rage encore Jean Grosset. Cliquer ici pour obtenir la totalité de l'article (accès réservé aux abonnés)


Une initiative de défiance envers la conférence antisociale...




  



Un après qui a beaucoup avoir avec maintenant : Berger voit son avenir ... en rose !



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