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Gaza. Manif de solidarité interdite à Paris !


Hollande se couche devant Netanyahu et foule aux pieds le droit de manifester ! 

La justice confirme l'interdiction de la manif pour Gaza

Communiqué du NPA 

Alors que le début de l'offensive terrestre de l'armée israélienne marque une étape dans la politique d'agression contre le peuple palestinien, la préfecture de police de Paris vient donc de décider d'interdire la manifestation de solidarité organisée ce samedi 19 juillet à Paris. Cette décision scandaleuse, qui repose sur le prétendu risque de "troubles à l'ordre public", est une atteinte grave aux droits démocratiques et à la liberté de manifester. Cliquer ici

... MANIFS ET BOYCOTT !
Israël accentue ses massacres, accentuons notre riposte de solidarité avec les Palestiniens : plus que jamais ...

Cet article est mis à jour régulièrement (voir page intérieure)







<---------- A Béziers


A Montpellier --------->



A Montpellier la solidarité avec tout le peuple Palestinien, et aujourd’hui contre les massacres à Gaza, vient de franchir une étape qualitative. Désormais le mouvement de solidarité est passé de la solidarité et de la dénonciation des crimes sionistes à la riposte contre Israël : au boycott d’Israël.

Le boycott est l’arme – non violente- la plus efficace pour affaiblir Israël, le dénoncer, démasquer et le combattre économiquement, idéologiquement etc.

La manifestation du 16 juillet à Montpellier marque ce tournant. Cette manifestation a été appelée dans l’urgence de la poursuite des massacres par le Comité BDS France 34 avec la proposition d’ancrer l’action de solidarité dans des actions de boycott à l’échelon local. Depuis 4 ans une réelle action, lancée par la Coalition contre Agrexco en 2011,  se construit contre la Journée sioniste dite de jérusalem qui sous couvert du Centre Culturel et Communautaire Juif de Montpellier (CCCJM) regroupe, depuis 37 ans les sionistes de la région, en présence du consul d’Israël et de nombreux élus locaux pour célébrer l’annexion de Jérusalem en 1967 et "Jérusalem une et indivisible capitale d’Israël". Cliquer ici
_______________________  Infos mises en ligne ce 18 juillet...

Devant la menace d'interdire la manif parisienne de samedi...

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À l’heure où ces lignes sont publiées, plus de 200 Palestiniens de Gaza sont morts sous les bombes israéliennes depuis le début de l’attaque initiée le 8 juillet, dont plus d’un quart d’enfants.
 
En outre, on dénombre au moins 1 400 blessés, et plusieurs centaines de bâtiments, en majorité des maisons d’habitation, ont été détruits ou gravement endommagés. Cliquer ici

  
On le sait, toutes les guerres ont un objectif politique, et celle que mène l’État d’Israël contre Gaza ne fait pas exception.

Guerre  ? Vu le rapport de forces militaire, le concept est inapproprié : une agression armée confrontée à une résistance dont l’héroïsme ne peut cacher la faiblesse. Et pourtant : avec ses roquettes peu efficaces, le Hamas parvient à paralyser depuis bientôt une semaine la vie quotidienne de plus d’un demi-million d’Israéliens, et va sans doute imposer à l’État Juif un compromis pas très différent de celui qui avait conclu l’agression israélienne de 2011. Cliquer ici 
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 Caricature, mauvais film, affligeante scène, triste farce...

  [A lire ci-dessous A notre avis  : Paris-Gaza, une même cible : l'arabe !

À LA BARRE Mohamed S., 23 ans, a été condamné suite à un contrôle de police musclé après la manifestation parisienne de dimanche.

Un moment, on a cru à une caricature, un mauvais film. La présidente du tribunal (blanche, la cinquantaine, fort accent bourgeois, coupe au carré) harangue le prévenu (jeune, arabe, des marques des coups infligés par la police encore sur le visage), lui coupant sans cesse la parole, lui reprochant chaque mot qu’il tente : «Vous dites que le contrôle d’identité était abusif, mais est-ce à vous d’en juger ? Vous n’êtes pas ici pour vous exprimer, mais pour répondre à mes questions.» Cliquer ici

A notre avis  : Paris-Gaza, une même cible : l'arabe !

Il n'est pas indifférent que la justice française fasse une telle embardée au moment où Israël "casse", comme l'histoire lui a appris à faire, du Palestinien : à grande échelle, en passant par pertes et profits le massacre de civils. Qui plus est avec la bonne conscience des salauds de cette histoire qui envoient à la face du monde qu'ils ont l'impunité et l'arbitraire garantis par la géopolitique de l'ordre impérialiste. Laquelle géopolitique peut bien être sous l'égide d'un "noir" US, "de gauche" paraît-il, du moins nous l'a-t-on seriné un temps, le Palestinien a le mauvais goût d'offrir, sur la scène de ce monde pitoyable, qu'il en souffre, qu'il en meurt... Tout en conservant sa dignité de combattant de l'impossible.

Alors, qu'à Paris une juge et un procureur cassent, en l'assaisonnant d'une humiliation inouïe, un "arabe" qui a eu 1/ la faiblesse de manifester sa solidarité avec ses frères et soeurs, nos frères et soeurs, de Palestine et 2/ le tort de se retrouver face à des flics fachos qui l'ont traité "en mode sauvage"en lui faisant payer ainsi, en prélude du châtiment du tribunal, et son propalestinisme et son arabité, réactualise dans nos esprits, si nous l'avions oublié, qu'il existe un axe Paris-Tel Aviv non circonscrit à la seule sphère diplomatique du soutien total de Hollande à "Bordure protectrice" : prenons la mesure que cet axe est un front et que ce front, nous l'avons ici et maintenant. Cela appelle de notre part la mise en place d'une politique de vigilance et de protection de ceux qui, comme Mohamed S. s'exposent, mais parce qu'au fond ils sont d'emblée exposés, à ceux qui, en robe noire ou en bleu flicaille, se placent désormais de plus en plus ouvertement dans le sillage de Marine L. (1)  Aux organisations démocratiques, politiques, syndicales et associatives de retenir l'avertissement que la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris vient de nous infliger ! A nous tous ! 

L'injustice d'une justice ordinaire de la France vient de s'exprimer grande gueule arrogante, propre sur elle et méprisant ceux d'en bas : figure d'une justice de classe et de "race" qui, si elle n'est pas "la" justice française (voir le deuxième paradoxe dans la note ci-dessous), la travaille en profondeur dès qu'elle a à s'occuper de ce qui se passe-ne passe pas dans certains quartiers comme à Villiers-le-Bel (voir aussi ci-après la note annexe); dès qu'elle a à s'occuper de ceux qui, impudents et imprudents, s'aventurent hors de ces quartiers des marges pour exprimer sur la place publique, au centre ville donc, qu'un espace de seulement 360 km2 (quatre fois Paris) est la capitale d'une douleur intolérable.

Note annexe : que tout ait chaviré pour un Mohamed par la mise en application par la police de la loi "antiburqa" est plus chargé de sens qu'il n'y paraît. Il y a de ces enchaînements de mesures et de faits politiques qui pourraient bien décrire, sur un axe par exemple Trappes-Place Vendôme-Place Beauvau croisant l'autre axe, une logique propre à interpeller certaines laïcités somnambules à gauche !

(1) Ne nous laissons pas piéger par le paradoxe que des "complices" de Marine Le Pen, dont bien des partisans sont antisémites et "donc" proarabes (sic), chassent le rebeu : dans l'hétérogénéité des motivations de leurs racismes pluriels, l'aversion envers l'immigration "musulmane" taille XXXL !
Autre paradoxe à déjouer : cette même justice, mais depuis Cayenne, vient de condamner à de la prison ferme, pour racisme, une ex-candidate FN (lire ici). La preuve de quoi ? D'une fausse symétrie qui consacrerait l'idée d'une justice de la juste balance : la condamnation de la raciste frontiste est l'exception sur le mode de la bonne conscience "humaniste", la condamnation de Mohamed S. est la règle de ce qui, en forme de système, pose que des personnes de seconde zone, appelées par exemple habitants des Quartiers Populaires, "n'ont rien à faire en France" !
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 Cliquer ici et en images (commentaires en espagnol) 
  
«Je vois un groupe d’enfants courir pour s’éloigner de la jetée, ils sont environ une dizaine. Ils courent au milieu de la plage, en direction des hôtels, quand je vois la trace d’un missile qui arrive en oblique, vise le groupe et explose au milieu. Une forme reste à terre, après que les autres se sont dispersés.  Cliquer ici




A lire aussi 

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Un homme palestinien pleure en tenant dans ses bras le corps sans vie de son petit frère tué lors d'un bombardement israélien du port de Gaza. Quatre enfants palestiniens sont morts aussi dans une attaque aérienne d'Israël sur la Bande de Gaza, qui a fait une dizaine de blessés, des enfants également, selon une information du Ministère de la Santé, Ashraf Al Qedra. Cliquer ici
NPA 34, NPA

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