À la Une...

Education Nationale : sous la com' gouvernementale, une rentrée toujours dans l'austérité !



 Pour une rentrée ... dans les luttes ! L'Education de nos enfants le vaut bien !



 
Crise du recrutement, mauvaise gestion des stagiaires, effectifs pléthoriques... Pour la FSU, l'école paie aujourd'hui au centuple dans la région les années Sarkozy de suppressions de postes. [1]


242 postes ont été créés en Languedoc-Roussillon dans les premier et deuxième degré. Eric Bachelart (FSU) ne le nie évidemment pas. Et pourtant, c'est si insuffisant que cette rentrée connaît selon lui "une pagaille indescriptible".

A cela des causes diverses qui ne sont pas, la plupart du temps, à mettre au débit de l'administration régionale et pas toujours à celui du ministère. "Nous payons au prix fort le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux de la période Sarkozy" analyse Eric Bachelart.

Première conséquence visible : les classes surchargées, même si la situation est contrastée selon les départements. Dans l'Hérault, en primaire, le tableau est pour le moins "compliqué" : les classes sont saturées à Montpellier et selon Eric Perlès (SNUipp) "très chargées à Béziers" où "il n'y a pas assez d'écoles dans le centre ville". "Celles qui sont dans les réseaux d'éducation prioritaire vont avoir les effectifs de classes ordinaires", déplore l'enseignant qui pense que "les mesures d'ouverture prises lundi ne suffiront pas à masquer la misère".


Déjà plus aucun remplaçant dans certaines matières

Dans le secondaire, si en Lozère et dans le Gard c'est moins "catastrophique", dans l'Aude, mais surtout dans les Pyrénées-Orientales et dans l'Hérault, la situation est "tendue", en particulier dans la périphérie de Montpellier. "C'est un problème démographique, analyse Eric Bachelart, mais c'est surtout une question de prévision". Elles ont été faites en février. Et le syndicaliste conçoit qu'il soit difficile pour le rectorat de prévoir six mois à l'avance.

Reste que dès aujourd'hui, il n'y a plus de titulaires de zone de remplacement en lettres classiques, mathématiques, anglais et Éducation physique et sportive. Ceux-là ont été mis sur des postes vacants à l'année. "Cela vaut pour toute la région. On devra faire appel et on fait déjà appel à des contractuels." Autre raison de cette "pagaille", dans ces matières, les postes mis au concours n'ont pas été pourvus, en raison du manque de volontaires pour exercer un métier que l'on sait aujourd'hui si difficile et pour lequel on n'encourage plus les jeunes.


Un afflux de stagiaires connu seulement fin juillet

Enfin l'afflux des stagiaires de l'Éducation nationale a ajouté à l'impréparation. 620 dans le premier degré, 850 dans le second, vont occuper des postes de titulaires, soit à temps complet (quand il s'agit des étudiants qui ont été reçus au concours exceptionnel de l'an dernier) soit à mi-temps (pour ceux qui ont passé le concours cette année). Ils sont salariés et recrutés à la fin de leur Master 1. Mais en février, le rectorat ne savait pas combien arriveraient d'une part parce que le résultat des concours n'était pas connu, d'autre part parce qu'il est arrivé, imposés par le ministère, des stagiaires d'autres académies "La situation a été connue très tardivement, fin juillet, révèle Eric Bachelart. Il a fallu réserver des postes pour les stagiaires à proximité des centres de formation, notamment sur Montpellier". Ce qui fait que certains profs nommés près de la capitale régionales ont été désaffectés au dernier moment. Et quand cela n'a pas été possible, les jeunes ont écopé d'un emploi du temps qui les empêche de poursuivre leurs études et donc de valider leur concours. Enfin conséquence importante pour les élèves, ces stagiaires qui n'ont jamais exercés vont se retrouver "dans les endroits les plus difficiles de Montpellier".

Impréparation ministérielle et manque de moyens académiques sont donc les caractéristiques de cette rentrée. Ils vont, selon la FSU, créer des situations impossible à vivre.


Annie Menras

[1] Note du blog : le NPA 34 se reconnaît dans les grandes lignes de ce qu'expose dans cet article le responsable départemental de la FSU. Qu'il nous permette cependant de relever un effet langue de bois affaiblissant le diagnostic posé par la FSU sur la rentrée et les analyses induites : comment peut-on continuer à expliquer la 3e rentrée scolaire du gouvernement par les mesures Sarkozy et, par là, exonérer "l'administration régionale", autrement dit le rectorat, et partiellement le ministère lui-même de leur responsabilité propre dans la situation inadmissible qui est faite aux enfants, aux parents et aux personnels par le gouvernement. Un gouvernement renouvelé qui, par ailleurs, vient d'en rajouter sur une déclaration de guerre ouverte à la population ?

Une telle attitude est d'autant plus illisible et syndicalement contreproductive que ce qui est rapporté des positions de la FSU 34 sur la rentrée montre bien que celle-ci est clairement la traduction de la politique gouvernementale actuelle. Il aurait au demeurant été des plus  éclairants d'indiquer que le rapport à Sarkozy est dans l'effet de... continuité avec la droite sur le fond (l'austérité) de la part de la gauche de gouvernement [1]. Ce qui, du coup, aurait donné son plein sens politique à la responsabilité écrasante de Hollande, Valls et Najat Vallaud-Belkacem dans ce que vit l'Education Nationale. Le syndicalisme ne gagne rien à brouiller ses messages en donnant l'impression de ménager "malgré tout" le gouvernement à l'heure où une lutte massive devient urgente. Contre le gouvernement ... pour que la droite soit vraiment défaite...

Antoine

[1] La seule vraie "rupture" avec le sarkozysme, l'arrêt de la politique "sauvage" de suppression de postes qui caractérisait celui-ci, n'en est pas une si l'on considère 1/ que rien n'est mis en place pour retrouver les postes perdus et 2/ rien ne permet d'améliorer le taux d'encadrement prof/élèves qui est une condition budgétaire insuffisante en elle-même mais incontournable pour tout projet répondant aux besoins des élèves et des personnels. Si l'on ajoute, entre autres méfaits, les conditions générales faites aux stagiaires, le développement du précariat (vacataires, etc.), une politique de blocage salarial désincitative pour les métiers de l'EN et une politique des rythmes scolaires qui prive l'Education Nationale du recrutement des animateurs des activités périscolaires, nous voyons que la politique de l'emploi dans l'EN reste dans l'orthodoxie néolibérale capitaliste dont témoigne au demeurant l'ensemble de l'orientation du gouvernement.

 Les élèves de la région Languedoc plus en difficulté qu'ailleurs

En région le décrochage scolaire est non seulement très supérieur à la moyenne nationale (15,9% soit 4 points de plus) mais surtout plus précoce. Source : cliquer ici


 «  On n'en est même plus à prendre en compte les considérations pédagogiques, mais les conditions de sécurité »

« La rentrée c’est compliqué, souffle Magali Korjani, co-secrétaire départementale du SNUipp. Les prévisions d’effectifs réalisées par le rectorat semblent largement erronées. Nous l’avons signalé à maintes reprises et ce qui devait arriver arriva : sur l’ensemble du département et à Montpellier en particulier, les écoles sont débordées ».

Montpellier en pleine expansion a bien du mal à absorber ses nouveaux rejetons qui s’installent dans les logements fraîchement livrés. Les compositions de classes peaufinées avant l’été sont bonnes pour la poubelle, tout est à refaire. « Au global, je me retrouve avec dix à quinze élèves de plus que la capacité maximale de l’école [Garibaldi dans le quartier du Mas Drevon Ndlr], et c’est ainsi pour les quatre ou cinq autres écoles de proximité », confie Magali Korjani. On frôle, voire on dépasse les 27 élèves en moyenne par classe et le seuil d’effectifs appelant une ouverture de classe supplémentaire. Certaines écoles sont contraintes de refuser de nouvelles inscriptions. Cliquer ici

Ce que nous publiions aux rentrées précédentes

Septembre 2012


Septembre 2013


La rentrée 2014 vue par le NPA

I) Un gouvernement de plus en plus à droite.

Le gouvernement Valls 1 aura été intransigeant face aux grèves des cheminots ou des instits, il aura fait preuve de la même abnégation dans son soutien à la colonisation israélienne, en interdisant des manifestations de soutien aux palestiniens, allant jusqu'à poursuivre en justice notre camarade Alain Pojolat pour avoir appelé à une manifestation non autorisée. Il sera jugé en octobre. L'ensemble des organisations politiques, syndicales et associatives du mouvement social doivent le soutenir. 

L'autoritarisme du gouvernement face aux oppositions anti-impérialistes et des salariés n'a d'égal que son empressement à répondre aux revendications des plus riches et des réactionnaires. A tel point que Montebourg, Filipetti et Hamon, ministres des licenciements, des intermittents du spectacle et de la casse des statuts enseignants et des rythmes scolaires étaient trop à gauche pour Valls et Hollande ! Cela augure une accentuation des politiques de droite, dans l'éducation comme ailleurs. Le gouvernement nous enfonce dans des logiques économiques qui ont permis aux entreprises du CAC 40 d'augmenter leurs dividendes de 30 % cette année, alors que le chômage a augmenté de 4 %, que Pôle Emploi compte plus de 6 millions d'inscrits en plus des centaines de milliers qui en ont été radiés. La conférence sociale de juillet, a été placée sous le signe des intérêts patronaux à tel point que la FSU, Solidaires et la CGT ont refusé d'y participer.

II) L'éducation n'est pas un cas à part.
 
Elle est touchée par les politiques menées sur plusieurs plans : 

Des économies immédiates.

Les salaires resteront gelés jusqu'en 2017. Les économies sur les postes restent un élément central. La promesse des 54 000 postes en 2012, déjà insuffisants par rapport à la hausse démographique, ne sera pas tenue. Pour cela il faudrait encore recruter 30 000 enseignants en deux ans. Or la crise du recrutement, organisé par la réforme des concours, aboutit à 20 % de postes non pourvus dans le second degré, et 750 dans le premier degré. La conséquence est connue : des classes sans prof, et de plus en plus de contrats précaires pour boucher les trous. La réforme des rythmes scolaires, combattue par les enseignants, les parents, et les animateurs, a vocation a réaliser des économies en reportant sur les communes une partie des frais d'éducation de leurs élèves, renforçant les inégalités. 

L'intensification du travail.

Les nouveaux décrets sur les statuts pèsent sur l'intensification du travail des enseignants, avec de nouvelles missions obligatoires en dehors des heures de cours, et une mise en concurrence des collègues dans l'institution de hiérarchies intermédiaires (coordinateurs de toute sorte avec primes à la clé). Elle instaure une flexibilité du temps de travail notamment pour les remplaçants. Par ailleurs la réforme territoriale, cadrée par la volonté affichée de 18 milliards d'économies, va accentuer la pression sur les agents ATTEE [adjoints techniques territoriaux des établissements d'enseignement en charge de tâches de restauration, maintenance, hébergement, etc.] et leur charge de travail.

La soumission de l'éducation aux entreprises

La conférence sociale de juillet a placé le rapprochement école-entreprises au cœur de sa politique de « redressement » économique. Valls a donc annoncé une accélération dans l'adaptation de l'école aux besoins des entreprises face à la crise. C'est dans ce cadre qu'il a présenté le parcours individuel d'orientation mis en place dès la classe de 5ème, en association avec les acteurs économiques. Pour Valls, l'école au service des entreprises, c'est aussi l'objectif de développer l'apprentissage avec 1000 euros par apprentis offerts aux entreprises en guise d'incitation. La réforme du collège qui se profile s'inscrit dans cette logique : en finir avec le collège unique, et mettre en place dès le plus jeune âges des parcours différenciés, une division de plus en plus précoce entre formation professionnelle et formation générale. L'austérité dans l'éducation c'est aussi cela : ne pas dépenser d'argent pour éduquer les enfants les moins favorisés, quand on peut les faire travailler pour une bouchée de pain. Enfin, le nouveau socle commun, maintient l'essentiel pour le patronat : une logique de validation de compétences, au service de l'employabilité des jeunes, et en concurrence avec les diplômes nationaux et qualifiants.

Encadrement moral de la jeunesse.
 
L'organisation même du système scolaire renforce la mise en concurrence des élèves entre eux à travers la sélection et l'orientation. L'individualisation des difficultés, dès le primaire, alors que les RASED [Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté] ont été démantelés et que le nombre réel d'élèves par classe ne cesse d'augmenter, fabrique un sentiment collectif que les dons, les talents et le mérite de chacun sont les moteurs naturels de la société. Cette situation concrète, qui n'a rien de naturelle mais est le résultat de choix politiques, joue un rôle idéologique dans l'intégration d'un système de compétition et de concurrence dans les consciences collectives. A cela s'ajoute une volonté de formater explicitement la jeunesse à travers l'enseignement moral, la référence à des attitudes comme l'esprit d'initiative et l'envie d'entreprendre, notamment dans le nouveau socle commun [1].

III) 2014 : une rentrée scolaire chaotique.
 
La sous-estimation, organisée par les rectorats, de la hausse démographique produit des dépassements de seuils du nombre d'élèves par classe, une forte pression sur les heures sup, des créations en urgence de classe sans réels moyens nécessaires, des élèves qui ne pourront s'inscrire dans l'établissement de leur secteurs. De nombreux postes sont laissés vacants par le non recrutement aux concours, la précarité s'en trouve développée et s'approfondit. Des stagiaires seront affectés dans des académies différentes de leur lieux d'inscription à l'université. La généralisation des rythmes scolaires va généraliser les galères qu'ont connues les premiers touchés. La mise en place de la réforme de l'éducation prioritaire et d'outils de contrôle administratif comme les conseils école-collège rendent encore plus insupportable le manque structurel de moyens. La pression du manque de moyens s'exerce aussi sur les agents territoriaux et administratifs.

Ne relâchons pas la pression.

Les professeurs des académies de Versailles et de Créteil ont eu raison de se battre cet hiver contre cette pénurie de moyens notamment dans les zones les plus défavorisées. Les instits de Paris et d'ailleurs ont eu raison de se battre contre l'application de la réforme des rythmes. Dans les deux cas les mobilisations ont d'ailleurs obtenu le soutien actif et massif de nombreux parents. Enfin les lycéens qui ont bloqué leurs établissements à l'automne et manifesté contre les expulsions de leurs camarades sans papiers ont démontré que le gouvernement n'avait pas gagné la partie. 

La nomination de N.Vallaud-Belkacem a provoqué un tollé de la droite réactionnaire, lui reprochant ses positions officielles en faveur de l'égalité homme-femme. Nous reprochons au contraire à la nouvelle ministre d'avoir soutenu l'abandon des ABCD de l'égalité, en tant que ministre du gouvernement. Nous ne laisserons pas la rue et la contestation à l'extrême droite et aux réactionnaires des JRE [Journées de retrait de l'école] et consorts. Il faudra les combattre dans l'unité la plus large et sans états d'âme. Cependant, il ne s'agit pas de défendre la ministre. Il est d'autant plus nécessaire de combattre résolument le gouvernement et sa politique.

Des conditions de rentrée au vote du budget, une même bataille.

Les salariés de l'Education, et les élèves, n'ont pas rendu les armes. Ce secteur reste réactif et chaque année des batailles se mènent mais elles n'ont pu dépasser le stade des réponses au coups par coup, des mobilisations en réaction à une situation locale. Il manque aux mobilisations une perspective d'ensemble. Les mobilisations contre les rythmes ville par ville en sont un exemple alors qu'il aurait fallu une mobilisation de toutes et tous contre la réforme. Les directions syndicales au niveau national en portent une part importante de responsabilité. Cette année les élections professionnelles risquent d'alimenter leurs réflexes boutiquiers mais cela ne doit pas nous empêcher d'organiser au maximum les bagarres contre les conditions de travail et d'étude dès la rentrée et faire entendre les revendications des personnels. Cela doit permettre de lier les problèmes concrets et la perspective de mettre en échec à l'automne le budget 2015, qui s'annonce être un budget de combat contre les salariés, l'éducation et la jeunesse, porteur d'une rentrée 2015 pire que celle-ci. 

Université d'été du NPA, commission Education Nationale du NPA

[1] "référence à des attitudes comme l'esprit d'initiative et l'envie d'entreprendre, notamment dans le nouveau socle commun" : attention au trompe-l'oeil de ces valeurs à première vue généreuses et tout à fait intégrables dans une démarche scolaire et pédagogique de gauche (sans guillemets). Ne confondons pas, d'une part, ce qui dans les pratiques d'apprentissage et d'expérimentation mises en oeuvre avec les élèves sollicite évidemment initiative et envie d'entreprendre dans une dynamique de croisement de l'individuel et du collectif s'enrichissant mutuellement et, d'autre part, l'idéologie "entrepeunariale", en clair : patronale, du dépassement de soi individualiste qui sous-tend les réformes de droite et de gauche de l'Education Nationale. Combinées à l'austérité qui handicape tout projet d'"école pour tous", ces réformes tendent à acclimater l'idée que ces qualités "d'initiative et d'entreprise" doivent orienter "naturellement" les élèves vers des parcours diversifiés et, in fine, vers des insertions sociales également diversifiées. Le tout permettant la reproduction et la légitimation scolaire des inégalités sociales et la structuration de classe  de la société "réellement" existante défendue par l'équipe Hollande-Valls-Gattaz. 

_____________________

Communiqué des personnels du lycée Guy de Maupassant de Colombes

Suite à la pré-rentrée, les équipes du lycée Maupassant ont constaté qu’il était impossible d’assurer le début des cours dès le 4 septembre dans des conditions acceptables pour les élèves. En effet, de multiples manques et dysfonctionnements ont été rapidement relevés.

D’abord, dans plusieurs classes les horaires officiels ne sont pas respectés ; certaines matières ont même parfois été oubliées dans l’emploi du temps. De nombreux élèves ne peuvent pas bénéficier des enseignements choisis (spécialités terminale, enseignements d’exploration, sections européennes, options...).

Les restrictions de moyens (heures d’enseignement) ont conduit à un certain nombre de problèmes. D’une part, les heures d’accompagnement personnalisé ont quasiment disparu alors que la réforme du lycée prévoit qu’elles sont obligatoires et font partie intégrante des enseignements dus aux élèves. D’autre part, la volonté nouvelle d’augmenter les effectifs par classe a rendu exceptionnelle la possibilité pour nos élèves ayant échoué au baccalauréat en juin dernier de redoubler dans notre lycée (par exemple en ES, sur 17 élèves ayant échoué à l’examen en juin dernier, un seul a été admis à redoubler dans notre lycée !). Le Directeur académique des services de l’éducation nationale (DASEN) avait affirmé que nous n’accueillerions pas plus de 360 élèves en seconde alors que nos effectifs réels de la rentrée atteignent 390 élèves. Les contraintes liées aux économies budgétaires et à l’empilement des réformes conduisent à des emplois du temps de plus en plus compliqués où les élèves ont souvent cours de 8 à 18h – nouveauté pour le lycée.

Suite à la mobilisation de la communauté éducative (grève massive des personnels, pétition de soutien des parents d’élèves transmise à l’Inspection d’Académie, happening « profs en slip » à St Lazare ...) en janvier-février 2014, le Ministre M. Vincent Peillon avait assuré que nous ferions la rentrée 2014 dans les mêmes conditions qu’en 2013, étant donné que nous relevions de l’éducation prioritaire. Nous avions donc transmis une pétition signée par l’ensemble des collègues signalant que nous ne ferions pas la rentrée si les conditions d’enseignement de l’année dernière n’étaient pas remplies :

  • Moins de 30 élèves par classe.
  • Conservation de tous nos dédoublements et travaux en groupes réduits.
  • Maintien de l’accompagnement personnalisé.
Ces conditions n’étant pas réunies, nous n’effectuerons pas la reprise des cours ce jeudi 4 septembre. Nous demandons aux services de l’éducation nationale de débloquer très rapidement la situation en attribuant les moyens manquants en heures d’enseignement indispensables à la réussite de tous nos élèves et à la direction la refonte des emplois du temps pour permettre une rentrée sereine.  

Les personnels du lycée Guy de Maupassant de Colombes soutenus par les sections syndicales CGT SNES-FSU et SUD 


A lire aussi 




 Notre dossier

NPA 34, NPA

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA