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PS. Rude interpellation de ses "frondeurs"...


 "Quand t’as adhéré au P«S» : tu savais où t’allais"

 [A lire ci-dessous A notre avis ]


               Camarade «frondeur» : bonjour.

Range ton café, je vais pas rester : je suis juste passé te faire une petite demande.

C’est tout simple : je voudrais que tu cesses, maintenant – là, tout de suite -, de te.
Foutre.
De.
Ma.
Gueule.

Parce que, très sincèrement : ça commence à me gonfler, que tu me prennes si fort pour un con. Ça fait plusieurs semaines que je t’entends pousser des petits cris (auxquels la presse dominante, jamais en retard, elle non plus, d’une moquerie organisée, donne bien sûr un long écho) - et depuis que M. Macron a été mis dans le gouvernement de M. Valls avec la complicité de M. Hollande : tu les redoubles, comme si vraiment t’étais au bout du bout du bout du bout du bout de l’extrémité de ton exaspération de progressiste outragé.  Cliquer ici

A notre avis

Comme nous aide à nous le rappeler Le Monde (lire ici), les frondeurs étaient cent en avril dernier à réclamer "un contrat de majorité" à ce Valls promouvable premier ministre qui, avant sa nomination à Matignon avait, entre autres méfaits, chassé le Rom mille fois mieux que Guéant ! Ils ne furent que 11 à aller jusqu'au bout de leur démarche de fronde en refusant leur confiance à ce sarkozyen de "gauche"... en s'abstenant. Ils ne furent que 41 à ... s'abstenir lors du vote de l'austérité budgétaire qui compléta ce mois d'avril mémorable pour l'opposition de gauche ! En juillet ils n'étaient plus qu'un pour (toujours) s'abstenir lors du vote d'un budget rectificatif pour plus d'austérité avant de remonter à 35 abstentionnistes sur un budget rectificatif de la Sécu qui en rajoutait une couche sur les économies et la lutte contre les déficits.

Mais n'oublions pas que cet abstentionnisme viscéral d'opposition frondeuse a pu faire place, chez ces courageux "opposants socialistes du dedans", à un magistral vote pour... Un vote pour la réforme du rail, celle que tant de cheminots avaient prétendu combattre en la désignant comme un cheval de Troie de l'ordre libéral typique de la pensée Valls-Hollande-Gattaz !

Voilà, en quelques mots éclairant ce qu'écrit Sébastien Fontenelle, ce qu'est le socialiste en qui met tant d'espoir le PC pour tirer à gauche le gouvernement. Voilà ce qu'est le socialiste qu'un Mélenchon, fidèle à une méthode qui se voulait gagnante, brutalise parfois, caresse d'autres fois, pour l'amener à créer ce "front de gauche" qu'on voudrait voir offrir une tout autre allure que ce qui reste labellisé tel. Voilà ce qu'est le socialiste qui, jouant aux marges de son parti, reste polarisé par son centre et permet de décentrer le jeu politique de la gauche antilibérale vers l'autre centre, nerveux et structurel, celui-là, celui du système : l'électoralisme. Loin de tout ce qui pourrait travailler à remettre le mouvement social sur les rails, autrement dit dans la rue comme l'a dessiné en pointillé le 12 avril. Mobilisation d'un jour qui ne connaîtra aucun prolongement si on prétend l'articuler, et donc la subordonner, à des humeurs frondeuses. On ne résiste pas au capitalisme retrouvant sa sauvagerie première/primaire, on ne ne pose aucun jalon émancipateur, le ciblant en son coeur, avec des frondes...

Antoine

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