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Sans-papiers. Sarkozy le retour ? Mais il n'est jamais parti...


Projet de loi sur le droit au séjour des étrangers : l’assignation à résidence en plus de la rétention administrative ?

TRIBUNE

La machine à expulser a montré, cet été, l’étendue des drames et illégalités qu’elle était capable de générer. Entre juillet et août, elle a enfermé, puis libéré, près de 300 exilés d’Erythrée, d’Afghanistan et du Soudan fuyant des persécutions ou des zones de conflit. Elle a enfermé des familles avec enfants en bas âge pour faciliter leur expulsion. Elle a enfermé et tenté d’expulser une personne atteinte d’un cancer en stade avancé. Elle doit rendre compte de la mort par asphyxie d’une personne survenue lors de son transfert à l’aéroport…

A l’abri des regards et peu connue de l’opinion publique, la rétention administrative s’est, peu à peu, banalisée. Le nombre de places dans les centres de rétention a doublé en une décennie, passant de 969, en 2004, à plus de 1 800. Chaque année, la France enferme plus de 40 000 personnes dans ces «prisons» qui, nous dit-on, n’en sont pas, avec pourtant, leur lot de murs et barbelés, sas, verrous et portes closes, caméras de surveillance et cellules d’isolement. Alors que la rétention administrative devait, sous cette majorité, «redevenir l’exception», elle constitue toujours l’instrument majeur d’une politique d’éloignement violente et ravageuse. Pour les personnes étrangères, enfermées au seul motif qu’elles ne disposent pas des bons papiers, elle symbolise des lieux d’injustice et de désespoir. Cliquer ici

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Pas plus que sous Sarkozy, ces faits ne sont des erreurs ou des bavures. Ils sont le recours démagogique des gouvernements incapables ou impuissants à résoudre les vrais problèmes et qui, pour brouiller les cartes, inventent des responsables, les immigrés, les Roms, les sans-papiers. La courbe du chômage n’est pas inversée malgré les promesses à répétition de Hollande, la croissance est quasiment nulle et le pouvoir d’achat en berne. Raison de plus, estiment les gouvernants à la vue courte, pour mettre en avant ceux qui n’y sont pour rien en créant de toute pièces des boucs émissaires. Qui peut penser que les 80 ou 90 000 € gaspillés dans l’expulsion des quatre parents et des quatre enfants Babayan et Topalli améliorent si peu que ce soit le sort de quelqu’un en France ? Cliquer ici
 

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