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Logique politique de classe. Ce gouvernement pleure un grand patron...


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... dans l'instant même où il fait pleurer les Roms !

[A lire également ci-dessous A notre avis]


RÉCIT Environ 200 personnes habitaient ce bidonville. Une petite moitié seulement s'est vue proposer des solutions de relogement.
Ils espéraient pouvoir passer une nuit au calme et au sec. Mais la police en aura décidé autrement. Ce mardi soir vers 21h40, alors qu'une cinquantaine de Roms, dont une vingtaine d'enfants, s'étaient réfugiés à l'hôpital Saint-Louis, à Paris, «entre 30 et 50 CRS» sont entrés dans le hall de l'établissement pour les en déloger. «Si on ne sort pas, ils vont nous sortir», résumait quelques minutes plus tôt Baptiste, médiateur scolaire de l'Association pour la scolarisation des enfants tsiganes du 93, présent sur place et contacté au téléphone par Libération 

«On attend le commissaire, les familles sont en train de rassembler leurs affaires», avait-t-il précisé. Vers 21h50, la cinquantaine de personnes étaient délogées, selon Baptiste, qui nous racontait, cette fois par sms : «On est dehors, les CRS se marrent». Peu avant 22 heures, les CRS – le médiateur a compté 17 cars et un bus – avaient levé le camp. Cliquer ici 

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Pour être mises en acte, ces solutions nécessitent deux éléments simples, qui aujourd’hui font cruellement défaut au gouvernement. Tout d’abord une volonté politique d’agir, non pas pour stigmatiser puis tirer bénéfice de cette stigmatisation, mais pour aider à l’insertion. Aussi et surtout, le respect par le gouvernement, enfin, de la loi. Cliquer ici


A notre avis

Il y a des périodes où tout s'enchaîne pour sceller dans le béton, voire le marbre, le sens de certaines choses : ainsi de la présidence de Hollande et de l'avatar vallsien, lequel ne fait que renforcer la ligne - brisée - par laquelle le social-démocrate français en mutation social-libérale accélérée fait, au quotidien et sans états d'âme, le deuil de la démocratie et du social qu'il portait, il y a peu encore, à la boutonnière ! La célébration de Jaurès n'y a rien fait, le hiatus est trop béant avec la figure historique dont la seule évocation finit de fixer la clique dirigeante du PS sur les rivages de la droite : scandales et afffaires où les noms de Cahuzac ou Thévenoud s'entrechoquent avec ceux de Balkany ou même et surtout de Sarkozy, où ceux de Fioraso et Pécresse déclinent sur les campus et dans les labos de recherche une parfaite synonymie politique et où Le Drian en remontrerait à Juppé et Kouchner en matière de participation guerrière à l'ordre du monde. L'appui accordé au massacre israélien des Gazaouis étant appelé à rester dans les annales de la trahison de l'idée même de socialisme !

Mais avec la mort du patron de Total on se surprend  encore à constater que la déchéance de ce socialisme antisocial-là est infinie : la parade du deuil autour d'un des emblèmes capitalistes les plus caricaturaux qui soient est un indice, avouons-le, inédit du degré d'intégration de cette caste à la logique du capital. Même l'intronisation, par la grâce de Sarkozy, de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI n'a pu avoir un tel effet éclatant de sens politique : la curée lancée contre le pauvre Filoche, ce courageux, mais si pathétique d'impuissance, pourfendeur des ignominies de son parti, parachève la démonstration que la place de Valls (laissons Hollande à son inanité du moment) et compagnie est à la gauche, peut-être au centre, mais, au fond, probablement encore plus à droite, de l'UMP... Ce que confirme spectaculairement, nous y venons, la dernière opération antiRoms qui, en une superbe boucle politique se bouclant en hyperbole Totalement asociale, télescope (malheureux mot ?) l'hommage "socialiste" au Total patron...

Antoine 

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