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Montpellier. Luttopia : la riposte continue... mais la mairie reste aux abonnés absents !



Info du jour (28 octobre)
 
  Saurel et son équipe n'ont que faire des mal-logés et des gens qui galèrent !






Logement. D’anciens occupants du squat Luttopia, évacués jeudi manu militari, ont tenté d’interpeller la mairie ce lundi 27 octobre.
Ils étaient venus « discuter, tenter de trouver des solutions. » Ils n’ont rencontré que des grilles fermées. Expulsés jeudi dernier avec une grande violence (lire notre édition du 24 octobre) du squat Luttopia situé avenue de Lodève, certains des anciens occupants, soutenus par des citoyens solidaires, se sont rassemblés hier matin devant la mairie. « Notre démarche est constructive.

Nous voulions simplement savoir si la Ville pouvait nous aider à trouver un relogement pour la petite centaine de personnes expulsées. Peut-être un gymnase, comme cela a été fait pour les Roms au moment des inondations. Mais voilà : partout où on va, on nous ferme les portes », déplore Frédéric. Cliquer ici


Communiqué



Agenda de mobilisation ...

Colin passera devant le tribunal le vendredi 14 novembre. 

26 octobre 

Suite à l'expulsion violente du centre social Luttopia, le collectif Luttopia appelle tous ses soutiens à participer à une action, ce lundi 27 octobre, visant à mettre les pouvoirs publics face à leurs responsabilités.  

RDV 9h30- place de l'Europe à Montpellier  

Une attaque contre l'un d'entre nous est une attaque contre nous tous.

25 octobre

 La manif de soutien au squat !

Exigeons la mise à disposition des logements vacants  par la réquisition  

Correspondance NPA 34


Le rassemblement parti du Peyrou s’est dirigé vers la Préfecture  pour finir après quelques détours  à la Comédie. Car Montpellier était placée ce samedi sous le signe de la défense de la culture techno  au nom de la liberté musicale : 5000 personnes dont de nombreux jeunes  ont défilé dans les rues pour demander des terrains pour la techno…  Notre manifestation demandait, elle, un toit pour celles et ceux qui  n’ont pas les moyens de se loger, se trouvent dans la précarité ou dans  des situations psychologiques difficiles. 

Un fossé entre les deux pas si sûr, des ignorances certainement… 

Une  certitude …. Le combat de Luttopia continue… Paroles d’Utopia

« Depuis l’expulsion ce  qui nous mobilise, dit Gwen,  c’est de trouver des solutions d’urgence pour continuer à  héberger. Sur les 90 personnes  seules 13  sont prises en charge par les services de l’état  pour 4 nuitées … et après … les personnes seront réorientées en fonction de leur situation administrative … Depuis plus de 6 mois on est dans ces situations d’urgence. En même temps on a construit des réseaux, tissé des liens  et le fait de ne plus avoir de lieu de vie  ne nous empêche pas  d’assurer pour le moment un hébergement.  C’est aussi la solidarité qui s’exprime  et cela donne espoir à beaucoup de gens. »

Pour nombre d’entre eux avec qui nous avons échangé, ce lieu c’était plus qu’un toit  c’était  aussi un cadre collectif où se tissaient des liens d’entraide, une raison d’exister autour d’activités, d’échanges,  de partage.  Un petit  port d’attache notamment pour les familles yézidis d’Arménie comme celles de A. et de O., sans-papiers avec trois enfants chacun et complétement démunis.

Pour Gwen  « ce lieu c’était une grande richesse, il fallait être là dès le début car c’était l’idée de regroupement de toutes les luttes, de convergence.  Et les partis politiques ils ne sont vraiment venus qu’à la fin ; on s’en fichait un peu qu’ils  soulignent  le courage, l’énergie ou l’originalité du projet, il aurait fallu qu’ils s’impliquent davantage dans le collectif dès le début. »
Maintenant, tous les soirs,  c’est rechercher un abri  et cela demande des heures et des heures de travail. 

A partir de demain des permanences seront tenues au local du PCF de Montpellier, avenue de Lodève et au local d’Ensemble, 14 rue du Commerce.
Il manque des couvertures et de la nourriture. Prenez contact avec le NPA npa34@orange .fr  qui centralisera  et remettra au collectif Luttopia. 

S’il faut gérer  ces demandes concrètes, nous n’oublions pas  qui sont les responsables  de cette situation et nous ne baissons pas les bras … car il faut exiger la mise à disposition des logements vacants  par la réquisition … 

Martine pour le NPA 34

24 octobre

Correspondance NPA 34
 
Nous étions plus d'une cinquantaine à avoir répondu à l'appel du collectif Luttopia pour venir soutenir Colin au Tribunal Administratif : des membres de Médecins du monde, de  RESF,  de la Ligue des droits de l'homme, de la CGT, des militant-es de la CGA, du Front de Gauche (PC, UEC, JC, PG, Ensemble), du NPA et bien sûr celles et ceux de Luttopia. 

En attendant de pouvoir entrer dans la salle (ce qui se faisait au compte-goutte), on se repassait la vidéo de Midi Libre sur l'expulsion et on relisait les articles de presse. Les traces des violences policières étaient visibles sur les visages, les bras... Dès hier matin notre porte parole s'était exprimée dans le gratuit  20 minutes (voir ci-dessous) pour s'élever contre cette intervention policière qui mettait à la rue plus de 90 personnes.

On échangeait aussi sur les situations d'urgence avec les familles yézidis d'Arménie, avec les hébergé-es de ce lieu alternatif.  Puis l'information arrivait, Colin avait refusé la comparution immédiate, il sortait libre avec un procès à venir. 
Mais dès demain la mobilisation continue avec un rassemblement appelé à 14h au Peyrou. 

Pour le NPA 34, Martine

A lire demain sur ce blog Paroles d'Utopia.


 Sur 20 minutes...

Cliquer ici 


Un sous-brigadier […] de la BAC a arraché son téléphone à Lucie Lecherbonnier, journaliste de Montpellier journal, alors qu’elle filmait une opération d’évacuation de la voie du tramway après celle de l’expulsion du squat Utopia 001, avenue de Lodève. Cliquer ici (l'accès à cet article de Montpellier journal est réservé aux abonnés... La bonne idée serait de s'abonner !)

Squat Luttopia expulsé ... la violence "socialiste" à l'oeuvre ! L'omniprésent Saurel est aux abonnés absents... Amitié avec Valls oblige ?

 
Ce jeudi 23 octobre, un squat de l'Avenue de Lodève à Montpellier a été évacué par les forces de l'ordre. L'opération ne s'est pas déroulée sans accrochage puisque 5 personnes ont été placées en garde à vue pour "entrave" et le tram a été bloqué pendant 2 heures. 

 Il aura fallu l'intervention d'une centaine de policiers et de CRS ce jeudi matin pour évacuer le squat de l'Avenue de Lodève à Montpellier.

Cette propriété composée de quatre bâtiments était occupée depuis le printemps dernier. Des militants d'un groupe appelé Luttopia occupaient ce bâtiment appartenant à l'Ordre des Avocats et destiné à devenir l'école des avocats. Au cours de l'évacuation, 65 personnes ont été expulsées au total et 5 ont été placées en garde à vue pour "entrave". Cliquer ici pour accéder à l'intégralité de l'article et à la vidéo de l'agression policière

Communiqué de la coordination Luttopia

 Luttopia@riseup.net 
Vendredi 24 octobre 2014



France. Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention

jeudi 23 octobre 2014
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Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention
FRANCE, Lannemezan : Manifestation en face de la prison de Lannemezan au sud-ouest de la France, le 26 octobre 2013, où est détenu Georges Ibrahim Abdallah, pour demander sa libération. LAURENT DARD / AFP
Demain, le 24 octobre 2014, Georges Ibrahim Abdallah entrera dans sa 31ème année de détention. Incarcéré à la prison de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, il est l’un des plus vieux prisonniers politiques en Europe. Interview avec Delphine, une des responsables de son comité de soutien.
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 63 ans, arrêté à Lyon en 1984, est condamné, deux ans plus tard, à la réclusion à perpétuité. Il est jugé coupable de complicité dans l’assassinat de deux diplomates : un Américain et un Israélien.
LCDL : Où en est-on dans l'affaire Georges Ibrahim Abdallah ?
Delphine : Georges Ibrahim Abdallah a, cette année, doublé la peine de sûreté assortie à sa condamnation. Il est libérable depuis 1999. Il entamera sa 31e année de détention le 25 octobre 2014 et à cette occasion nous lui témoignerons notre solidarité et viendrons exiger sa libération devant la prison de Lannemezan où il est incarcéré. Une neuvième demande de libération a été déposée en mars dernier. Le tribunal s’est réuni le 30 septembre à la prison de Lannemezan en présence de Georges Abdallah et de son avocat pour statuer sur cette demande. La décision est attendue pour le 5 novembre.
Georges Ibrahim est libérable depuis 1999. D'autres prisonniers, condamnés comme lui à perpétuité, sont aujourd'hui dehors. Mais pas Georges Ibrahim Abdallah... Comment l'expliquez-vous ?
Depuis son arrestation le 24 octobre 1984, Georges Abdallah est l’objet d’un régime d’exception : il a été jugé par une Cour d’assise spéciale et son premier avocat appartenait aux services secrets ! La juridiction régionale, qui en 2003 avait accordé la libération à Georges Abdallah, a été remplacée par un juge d’application des peines du Tribunal de Grande Instance de Paris. La loi relative à la rétention de sûreté a été appliquée pour lui rétroactivement et sa demande de libération conditionnelle de 2007 a été refusée au bout de cinq reports. Georges a également fait les frais d’un passage devant les tribunaux parce qu’il avait refusé de fournir son ADN, et son avant-dernière demande accordée par le tribunal était assortie d’un avis d’expulsion vers son pays le Liban, mais que le ministre de l’intérieur de l’époque, Manuel Valls a refusé de signer. Nous assistons là à un véritable acharnement de l’État français pour maintenir Georges Abdallah en prison. Comment s’en étonner puisque le gouvernement des États-Unis, qui est partie civile dans ce dossier, à plusieurs reprises a exigé une perpétuité réelle allant même jusqu’à souhaiter sa mort en prison ?
Le cas de Georges Abdallah, qui est pourtant depuis toujours un ardent défenseur de la cause palestinienne et un anti-impérialiste, semble provoquer certains malaises, au sein même du milieu associatif. Comment l'expliquez-vous ?
Oui, Georges Abdallah est un défenseur de la cause palestinienne. C’est bien pour cela qu’il est encore en prison. D’ailleurs que peut-on attendre d’un gouvernement qui confirme son soutien à Israël et qui a osé, le seul dans le monde, interdire des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien qui s’est une nouvelle fois fait massacrer cet été. Georges Abdallah est un prisonnier politique anti-impérialiste emprisonné en France. Il est peut-être plus facile pour certains de soutenir des causes hors de nos frontières que d’affronter réellement les visées impérialistes de notre propre pays….
Vous qui rendez visite souvent à Georges Abdallah, comment se sent-il ?
Il va bien. Son moral est bon. “On ne peut que vaincre" dit-il. C’est un résistant. Toute sa vie a été un engagement politique total. Celui qui a assumé toutes ces années de détention ne peut pas faiblir. Sa détermination est intacte.
La question est difficile mais pensez-vous qu'un jour, il sera libéré ?
La question n’est pas difficile. Georges Abdallah sera libéré quand un véritable rapport de force conséquent sera engagé avec les gouvernements qui s’acharnent à maintenir enfermé un militant qui leur fait peur par sa détermination à ne pas renier son engagement politique. C’est pourquoi notre solidarité doit s’exprimer avec une détermination et une fierté dignes de toutes ces années de résistance.
Propos recueillis par Nadir Dendoune
- See more at: http://www.lecourrierdelatlas.com/813223102014Liberable-depuis-1999-Georges-Ibrahim-Abdallah-sa-31e-annee-de-detention.html#sthash.5EsodbES.dpuf

France. Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention

jeudi 23 octobre 2014
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Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention
FRANCE, Lannemezan : Manifestation en face de la prison de Lannemezan au sud-ouest de la France, le 26 octobre 2013, où est détenu Georges Ibrahim Abdallah, pour demander sa libération. LAURENT DARD / AFP
Demain, le 24 octobre 2014, Georges Ibrahim Abdallah entrera dans sa 31ème année de détention. Incarcéré à la prison de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, il est l’un des plus vieux prisonniers politiques en Europe. Interview avec Delphine, une des responsables de son comité de soutien.
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 63 ans, arrêté à Lyon en 1984, est condamné, deux ans plus tard, à la réclusion à perpétuité. Il est jugé coupable de complicité dans l’assassinat de deux diplomates : un Américain et un Israélien.
LCDL : Où en est-on dans l'affaire Georges Ibrahim Abdallah ?
Delphine : Georges Ibrahim Abdallah a, cette année, doublé la peine de sûreté assortie à sa condamnation. Il est libérable depuis 1999. Il entamera sa 31e année de détention le 25 octobre 2014 et à cette occasion nous lui témoignerons notre solidarité et viendrons exiger sa libération devant la prison de Lannemezan où il est incarcéré. Une neuvième demande de libération a été déposée en mars dernier. Le tribunal s’est réuni le 30 septembre à la prison de Lannemezan en présence de Georges Abdallah et de son avocat pour statuer sur cette demande. La décision est attendue pour le 5 novembre.
Georges Ibrahim est libérable depuis 1999. D'autres prisonniers, condamnés comme lui à perpétuité, sont aujourd'hui dehors. Mais pas Georges Ibrahim Abdallah... Comment l'expliquez-vous ?
Depuis son arrestation le 24 octobre 1984, Georges Abdallah est l’objet d’un régime d’exception : il a été jugé par une Cour d’assise spéciale et son premier avocat appartenait aux services secrets ! La juridiction régionale, qui en 2003 avait accordé la libération à Georges Abdallah, a été remplacée par un juge d’application des peines du Tribunal de Grande Instance de Paris. La loi relative à la rétention de sûreté a été appliquée pour lui rétroactivement et sa demande de libération conditionnelle de 2007 a été refusée au bout de cinq reports. Georges a également fait les frais d’un passage devant les tribunaux parce qu’il avait refusé de fournir son ADN, et son avant-dernière demande accordée par le tribunal était assortie d’un avis d’expulsion vers son pays le Liban, mais que le ministre de l’intérieur de l’époque, Manuel Valls a refusé de signer. Nous assistons là à un véritable acharnement de l’État français pour maintenir Georges Abdallah en prison. Comment s’en étonner puisque le gouvernement des États-Unis, qui est partie civile dans ce dossier, à plusieurs reprises a exigé une perpétuité réelle allant même jusqu’à souhaiter sa mort en prison ?
Le cas de Georges Abdallah, qui est pourtant depuis toujours un ardent défenseur de la cause palestinienne et un anti-impérialiste, semble provoquer certains malaises, au sein même du milieu associatif. Comment l'expliquez-vous ?
Oui, Georges Abdallah est un défenseur de la cause palestinienne. C’est bien pour cela qu’il est encore en prison. D’ailleurs que peut-on attendre d’un gouvernement qui confirme son soutien à Israël et qui a osé, le seul dans le monde, interdire des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien qui s’est une nouvelle fois fait massacrer cet été. Georges Abdallah est un prisonnier politique anti-impérialiste emprisonné en France. Il est peut-être plus facile pour certains de soutenir des causes hors de nos frontières que d’affronter réellement les visées impérialistes de notre propre pays….
Vous qui rendez visite souvent à Georges Abdallah, comment se sent-il ?
Il va bien. Son moral est bon. “On ne peut que vaincre" dit-il. C’est un résistant. Toute sa vie a été un engagement politique total. Celui qui a assumé toutes ces années de détention ne peut pas faiblir. Sa détermination est intacte.
La question est difficile mais pensez-vous qu'un jour, il sera libéré ?
La question n’est pas difficile. Georges Abdallah sera libéré quand un véritable rapport de force conséquent sera engagé avec les gouvernements qui s’acharnent à maintenir enfermé un militant qui leur fait peur par sa détermination à ne pas renier son engagement politique. C’est pourquoi notre solidarité doit s’exprimer avec une détermination et une fierté dignes de toutes ces années de résistance.
Propos recueillis par Nadir Dendoune
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France. Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention

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Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention
FRANCE, Lannemezan : Manifestation en face de la prison de Lannemezan au sud-ouest de la France, le 26 octobre 2013, où est détenu Georges Ibrahim Abdallah, pour demander sa libération. LAURENT DARD / AFP
Demain, le 24 octobre 2014, Georges Ibrahim Abdallah entrera dans sa 31ème année de détention. Incarcéré à la prison de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, il est l’un des plus vieux prisonniers politiques en Europe. Interview avec Delphine, une des responsables de son comité de soutien.
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 63 ans, arrêté à Lyon en 1984, est condamné, deux ans plus tard, à la réclusion à perpétuité. Il est jugé coupable de complicité dans l’assassinat de deux diplomates : un Américain et un Israélien.
LCDL : Où en est-on dans l'affaire Georges Ibrahim Abdallah ?
Delphine : Georges Ibrahim Abdallah a, cette année, doublé la peine de sûreté assortie à sa condamnation. Il est libérable depuis 1999. Il entamera sa 31e année de détention le 25 octobre 2014 et à cette occasion nous lui témoignerons notre solidarité et viendrons exiger sa libération devant la prison de Lannemezan où il est incarcéré. Une neuvième demande de libération a été déposée en mars dernier. Le tribunal s’est réuni le 30 septembre à la prison de Lannemezan en présence de Georges Abdallah et de son avocat pour statuer sur cette demande. La décision est attendue pour le 5 novembre.
Georges Ibrahim est libérable depuis 1999. D'autres prisonniers, condamnés comme lui à perpétuité, sont aujourd'hui dehors. Mais pas Georges Ibrahim Abdallah... Comment l'expliquez-vous ?
Depuis son arrestation le 24 octobre 1984, Georges Abdallah est l’objet d’un régime d’exception : il a été jugé par une Cour d’assise spéciale et son premier avocat appartenait aux services secrets ! La juridiction régionale, qui en 2003 avait accordé la libération à Georges Abdallah, a été remplacée par un juge d’application des peines du Tribunal de Grande Instance de Paris. La loi relative à la rétention de sûreté a été appliquée pour lui rétroactivement et sa demande de libération conditionnelle de 2007 a été refusée au bout de cinq reports. Georges a également fait les frais d’un passage devant les tribunaux parce qu’il avait refusé de fournir son ADN, et son avant-dernière demande accordée par le tribunal était assortie d’un avis d’expulsion vers son pays le Liban, mais que le ministre de l’intérieur de l’époque, Manuel Valls a refusé de signer. Nous assistons là à un véritable acharnement de l’État français pour maintenir Georges Abdallah en prison. Comment s’en étonner puisque le gouvernement des États-Unis, qui est partie civile dans ce dossier, à plusieurs reprises a exigé une perpétuité réelle allant même jusqu’à souhaiter sa mort en prison ?
Le cas de Georges Abdallah, qui est pourtant depuis toujours un ardent défenseur de la cause palestinienne et un anti-impérialiste, semble provoquer certains malaises, au sein même du milieu associatif. Comment l'expliquez-vous ?
Oui, Georges Abdallah est un défenseur de la cause palestinienne. C’est bien pour cela qu’il est encore en prison. D’ailleurs que peut-on attendre d’un gouvernement qui confirme son soutien à Israël et qui a osé, le seul dans le monde, interdire des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien qui s’est une nouvelle fois fait massacrer cet été. Georges Abdallah est un prisonnier politique anti-impérialiste emprisonné en France. Il est peut-être plus facile pour certains de soutenir des causes hors de nos frontières que d’affronter réellement les visées impérialistes de notre propre pays….
Vous qui rendez visite souvent à Georges Abdallah, comment se sent-il ?
Il va bien. Son moral est bon. “On ne peut que vaincre" dit-il. C’est un résistant. Toute sa vie a été un engagement politique total. Celui qui a assumé toutes ces années de détention ne peut pas faiblir. Sa détermination est intacte.
La question est difficile mais pensez-vous qu'un jour, il sera libéré ?
La question n’est pas difficile. Georges Abdallah sera libéré quand un véritable rapport de force conséquent sera engagé avec les gouvernements qui s’acharnent à maintenir enfermé un militant qui leur fait peur par sa détermination à ne pas renier son engagement politique. C’est pourquoi notre solidarité doit s’exprimer avec une détermination et une fierté dignes de toutes ces années de résistance.
Propos recueillis par Nadir Dendoune
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France. Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention

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Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame sa 31e année de détention
FRANCE, Lannemezan : Manifestation en face de la prison de Lannemezan au sud-ouest de la France, le 26 octobre 2013, où est détenu Georges Ibrahim Abdallah, pour demander sa libération. LAURENT DARD / AFP
Demain, le 24 octobre 2014, Georges Ibrahim Abdallah entrera dans sa 31ème année de détention. Incarcéré à la prison de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, il est l’un des plus vieux prisonniers politiques en Europe. Interview avec Delphine, une des responsables de son comité de soutien.
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 63 ans, arrêté à Lyon en 1984, est condamné, deux ans plus tard, à la réclusion à perpétuité. Il est jugé coupable de complicité dans l’assassinat de deux diplomates : un Américain et un Israélien.
LCDL : Où en est-on dans l'affaire Georges Ibrahim Abdallah ?
Delphine : Georges Ibrahim Abdallah a, cette année, doublé la peine de sûreté assortie à sa condamnation. Il est libérable depuis 1999. Il entamera sa 31e année de détention le 25 octobre 2014 et à cette occasion nous lui témoignerons notre solidarité et viendrons exiger sa libération devant la prison de Lannemezan où il est incarcéré. Une neuvième demande de libération a été déposée en mars dernier. Le tribunal s’est réuni le 30 septembre à la prison de Lannemezan en présence de Georges Abdallah et de son avocat pour statuer sur cette demande. La décision est attendue pour le 5 novembre.
Georges Ibrahim est libérable depuis 1999. D'autres prisonniers, condamnés comme lui à perpétuité, sont aujourd'hui dehors. Mais pas Georges Ibrahim Abdallah... Comment l'expliquez-vous ?
Depuis son arrestation le 24 octobre 1984, Georges Abdallah est l’objet d’un régime d’exception : il a été jugé par une Cour d’assise spéciale et son premier avocat appartenait aux services secrets ! La juridiction régionale, qui en 2003 avait accordé la libération à Georges Abdallah, a été remplacée par un juge d’application des peines du Tribunal de Grande Instance de Paris. La loi relative à la rétention de sûreté a été appliquée pour lui rétroactivement et sa demande de libération conditionnelle de 2007 a été refusée au bout de cinq reports. Georges a également fait les frais d’un passage devant les tribunaux parce qu’il avait refusé de fournir son ADN, et son avant-dernière demande accordée par le tribunal était assortie d’un avis d’expulsion vers son pays le Liban, mais que le ministre de l’intérieur de l’époque, Manuel Valls a refusé de signer. Nous assistons là à un véritable acharnement de l’État français pour maintenir Georges Abdallah en prison. Comment s’en étonner puisque le gouvernement des États-Unis, qui est partie civile dans ce dossier, à plusieurs reprises a exigé une perpétuité réelle allant même jusqu’à souhaiter sa mort en prison ?
Le cas de Georges Abdallah, qui est pourtant depuis toujours un ardent défenseur de la cause palestinienne et un anti-impérialiste, semble provoquer certains malaises, au sein même du milieu associatif. Comment l'expliquez-vous ?
Oui, Georges Abdallah est un défenseur de la cause palestinienne. C’est bien pour cela qu’il est encore en prison. D’ailleurs que peut-on attendre d’un gouvernement qui confirme son soutien à Israël et qui a osé, le seul dans le monde, interdire des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien qui s’est une nouvelle fois fait massacrer cet été. Georges Abdallah est un prisonnier politique anti-impérialiste emprisonné en France. Il est peut-être plus facile pour certains de soutenir des causes hors de nos frontières que d’affronter réellement les visées impérialistes de notre propre pays….
Vous qui rendez visite souvent à Georges Abdallah, comment se sent-il ?
Il va bien. Son moral est bon. “On ne peut que vaincre" dit-il. C’est un résistant. Toute sa vie a été un engagement politique total. Celui qui a assumé toutes ces années de détention ne peut pas faiblir. Sa détermination est intacte.
La question est difficile mais pensez-vous qu'un jour, il sera libéré ?
La question n’est pas difficile. Georges Abdallah sera libéré quand un véritable rapport de force conséquent sera engagé avec les gouvernements qui s’acharnent à maintenir enfermé un militant qui leur fait peur par sa détermination à ne pas renier son engagement politique. C’est pourquoi notre solidarité doit s’exprimer avec une détermination et une fierté dignes de toutes ces années de résistance.
Propos recueillis par Nadir Dendoune
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 La matraque à la rose, cet emblème "socialiste"...

D'un gouvernement qui, pendant l'été, a attisé la volonté de massacre israélienne sur Gaza, qui hier, effondré par la mort du patron de Total, se reprend pour jeter à la rue des Roms (lire ici), on ne pouvait espérer qu'il laisse le squat de Luttopia de Montpellier continuer à exposer crument les conséquences de sa politique antisociale sur le logement, la pauvreté, la précarité, sur l'aide à apporter à ceux que son soutien intégriste au patronat fragilise... La logique de droite qui anime cette "gauche" ne pouvait que déboucher sur l'intervention policière de ce matin et son cortège de violences. La colère qui nous anime doit pourtant intégrer froidement cette donnée politique incontournable, l'homme de Gattaz qui occupe Matignon est décidé à jouer jusqu'au bout du menton mussolinien et de la matraque policière qui lui font espérer engranger les appuis à droite et à l'extrême droite compensant ceux qu'il perd à gauche. Tolérer une expérience comme Luttopia ne peut, dans cette perspective, qu'être conçue comme dommageable pour l'image de défenseur intransigeant de l'ordre capitaliste. Sans aucune autre préoccupation que cet ordre, le premier ministre et son gouvernement signifient violemment, nous venons d'en avoir un nouvel exemple, que la rue est l'espace qu'ils assignent aux exclus qu'ils fabriquent. Sortis de la rue par Luttopia, remis à le rue par Valls... la parabole politique est sans bavure (avec les bavures policières que l'on voit sur la vidéo de Midi Libre).

Le NPA 34 combat cette politique, appelle à rompre totalement avec l'idée que cette gauche est redressable et à organiser le plus largement possible une remobilisation sociale relevant clairement le défi posé : celui de l'affrontement avec ce pouvoir comme on fait/ferait/devrait faire avec  toute politique de droite ! 

Nous interpellons le maire Philippe Saurel pour qu'il prenne les responsabilités d'homme "différent", d'homme "nouveau" qu'il a proclamées siennes aux élections municipales : les expulsés de Luttopia doivent retrouver en urgence un logement rendant possible la continuité de l'expérimentation sociale menée en solidarité active avec "ceux et celles qui sont dans la galère" ! Il y a du logement vide sur Montpellier, Luttopia l'a mis en évidence, Luttopia doit continuer... La riposte doit s'organiser ! Pour commencer afin d'obtenir la libération, sans poursuites, des personnes interpellées.

NPA 34

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