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Renforcer et cultiver les affinités révolutionnaires entre marxistes et libertaires...


Etoiles en vifs rouge et noir et en hors champ des trous noirs et gouffres politiques sidéraux-sidérants "rose-vert-rouge"

 […] Fidèle à son cap « austéritaire » plutôt qu’à son électorat populaire, Hollande congédie les trublions Montebourg, Hamon et Filippetti.
Déçu par la trahison du pouvoir exécutif, le reste de la gauche s’organise pour jeter les bases d’une alternative « rose-vert-rouge ». On s’observe, on se tend des perches, on se jauge du regard. Avec en ligne de mire 2017, et cette question lancinante : partir chacun dans son coin ou porter une candidature unitaire contre la ligne social-libérale de Hollande-Valls ? Cette tentative de recomposition politicienne est pourtant moins novatrice qu’elle ne le prétend. […]

Dans ce paysage mouvementé de la rentrée politique, un événement risque de passer inaperçu, alors qu’il est pourtant crucial pour le salut de la gauche et, plus encore, pour notre avenir à tous. Je pense à la parution, le 20 août, d’un ouvrage cosigné par Olivier Besancenot et Michael Löwy, intitulé : « Affinités révolutionnaires. Pour une solidarité entre marxistes et libertaires » (éd. Mille et une nuits). 

Le message est parfaitement résumé dans le titre. Pour l’ancien candidat du NPA aux présidentielles et pour son camarade chercheur au CNRS, la question qui compte aujourd’hui à gauche n’est pas : comment mon gouvernement pourrait-il satisfaire encore mieux les exigences du Medef ? Elle n’est pas non plus : comment remporter l’élection présidentielle dans trois ans ? Mais, de manière bien plus féconde : comment les classes populaires peuvent-elles se réapproprier l’exercice de la politique et la gestion de l’économie ? Comment le pouvoir des politiciens peut-il revenir dans les mains des simples citoyens et comment les travailleurs peuvent-ils reconquérir le pouvoir que les financiers ont sur eux ?  Cliquer ici


En septembre 1872, la Ière Internationale scissionnait : marxistes et anarchistes se séparaient. L’ouvrage d’Olivier Besancenot et Michael Löwy montre que cette rupture ne met pas fin aux affinités entre courants marxistes et libertaires.
Les deux courants se séparent sur la « politique » (participation du mouvement ouvrier aux luttes politiques et aux élections) et la conception du processus de l’extinction de l’État. Mais les modalités de réponse à ces deux questions vont continuer de faire débat parmi les marxistes. Périodiquement des penseurs marxistes se font dénigrer comme anarchisants par leurs adversaires politiques ; ce fut en particulier, le cas de Rosa Luxembourg. Par ailleurs, anarchistes et marxistes se sont retrouvés bien souvent du même côté sur les barricades : durant la Commune de Paris, la Révolution espagnole, Mai 68, mais aussi à certains moments de la Révolution russe. Enfin, à l’instar des marxistes, les anarchistes n’ont pas été épargnés par l’opportunisme lors de rendez-vous de l’histoire : Première Guerre mondiale et guerre d’Espagne (durant laquelle certains anarchistes se rallièrent au gouvernement de la République après avoir éludé la possibilité de l’instauration d’un pouvoir prolétarien en Catalogne). Cliquer ici


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