Christophe Pacotte et Arnaud Naudin, deux cadres identitaires, ont
fait la campagne de Robert Ménard à Béziers (Hérault) pour les élections
municipales

Entrisme
Mais les identitaires n'ont pas voulu en rester là. Plusieurs dirigeants de la branche jeune, Génération identitaire, ont pris leur carte au FN ou ont été intégré dans les équipes de campagnes des candidats lors des scrutins de 2014. Une sorte d'entrisme, donc, qui aurait dû culminer lors du congrès du FN prévu fin novembre à Lyon. Les dirigeants identitaires ont, il est vrai, caressé l'idée de "se compter" à cette occasion. Mais ils ont finalement préféré rester dans l'ombre et parier sur un événement externe au parti d'extrême droite.
Du coup, ils organisent à Paris, le 15 novembre, les "Assises de la remigration". Intitulée "Du grand remplacement au grand retour", la conférence verra plusieurs figures de l'extrême droite radicale – Renaud Camus, Jean-Yves Le Gallou, Jacques Bompard, Guillaume Faye entre autres – intervenir aux côtés des dirigeants du Bloc. Une façon de se compter à deux semaines du congrès du FN. La "remigration" est en fait résumée par Fabrice Robert, dirigeant du Bloc Identitaire, par cette formule lapidaire : "Maintenant il va falloir partir…" Posture maximaliste, elle suppose, entre autres, la fin du droit du sol, du regroupement familial, fin de la propagande d’Etat en faveur de l’immigration, du métissage et même la mise en place d'un "Haut commissariat à la remigration". Cliquer ici
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