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Samedi 15 novembre. Succès (mais peut mieux faire) des manifestations unitaires pour une alternative à l'austérité !


Au total, «100 000 personnes» étaient dans la rue en France
6000 à Toulouse


En direct de Toulouse De notre correspondant Michel pour le NPA 34
A lire ci-dessous

Dernière mise à jour à 18h (cliquer sur la première photo pour faire défiler le diaporama)






 

 





 


 

 


Prémices du rassemblement, "nos régionaux" à pied d'oeuvre...

 


INTERVENTION DU NPA A LA FIN DE LA MANIF DU 15 NOVEMBRE A TOULOUSE

Camarades,

Cette manifestation contre le budget et contre l’austérité se situe à mi-mandat de F. Hollande. Eh bien c’est le moment de rappeler que depuis deux ans et demi, c’est sa politique qui provoque la désespérance sociale et qui fait le lit du FN.

Non, nous n’oublierons pas les promesses qui avaient été faites, de l’engagement de la non-fermeture du site d’Aulnay-PSA, à ceux vis-à-vis des Arcelor-Mittal, des Goodyear et de tant d’autres.

Nous n’oublierons pas non plus cette déclaration contre le monde de la finance vite passée à la trappe.

Non, nous n’oublierons pas toutes les forfaitures commises par ce gouvernement et tous les cadeaux faits au patronat et qui sont dénoncés par le collectif unitaire à l’initiative de la manifestation.

Avec une telle politique pourquoi le MEDEF se gênerait-il pour en demander encore plus, en visant en particulier le CDI ? Il pourra compter dans cette bataille sur l’appui sans faille de Jean Tirole, ce prix Nobel d’économie dont les Toulousains, ceux qui souffrent quotidiennement, qui subissent la précarité, se seraient bien passé.

Il n’y a pas de limites aux régressions sociales parce qu’il n’y a pas de limites à l’appétit des capitalistes. Et parce que le gouvernement leur est entièrement dévoué, il n’y a pas de limite à l’austérité qu’il cherche à imposer.

La seule limite c’est celle de la lutte, de la résistance collective. Mais cela, le gouvernement ne peut le tolérer et c’est pourquoi, pour imposer en force sa politique, il ne peut que recourir à la répression et à la criminalisation du mouvement social : contre les manifestations en solidarité avec le peuple palestinien, contre les Rroms, contre les cheminots après leur grève, contre les postiers du 92, à l’inspection du travail, contre les opposants à NDDL, à la ferme-usine des 1000 vaches, au barrage de Sivens, contre le droit de manifester et en premier lieu ici à Toulouse, avec tous les inculpés et condamnés des 1° et 8 novembre pour lesquels le NPA exige l’abandon des poursuites et l’amnistie.

Et avec le meurtre de Rémi, l’intolérable a été atteint.

Je disais que nous n’oublierions rien des renoncements et forfaitures de ce gouvernement comme de celui de Ayrault, mais  pour Rémi, il n’y aura ni oubli ni pardon.

Et donc le seul coup d’arrêt que nous pouvons et devons mettre à cette politique, c’est l’action de masse déterminée, la plus large possible. C’est la construction d’un rapport de forces à la hauteur des attaques portées par le patronat et le gouvernement, pour d’abord faire échec à ces attaques, à ce budget d’austérité, mais aussi en mettant en avant  les exigences sociales, écologiques et démocratiques de rupture avec le patronat et la logique de profit : pour nous, NPA, éradiquer le chômage par la réduction massive du temps de travail, assurer à toutes et tous des conditions décentes de vie ( salaire minimum à 1700 €, droit au logement, accès aux médicaments et soins gratuits), exproprier et mettre sous contrôle populaire les principaux secteurs de l’énergie et des transports, en finir avec les grands projets inutiles type NDDL et assurer une réelle transition énergétique, refuser de payer la dette publique et socialiser le système bancaire. 

Aujourd’hui, tous ensemble dans la rue, demain tous ensemble sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, pour construire les résistances collectives et les faire converger vers un large mouvement national. Car de nombreuses luttes existent et leur convergence est nécessaire pour construire le rapport de forces. Tous ensemble, nous pouvons gagner ! 

Et rendez-vous à toutes et à tous samedi prochain 22 novembre, pour la grande manifestation unitaire contre le barrage de Sivens et contre les violences policières !

Après deux samedis consécutifs d'émeutes en centre-ville, la manifestation d'hier n'a connu aucun débordement à Toulouse. Les motivations n'étaient pas non plus les mêmes. Il ne s'agissait pas,hier, de protester contre le barrage de Sivens et le décès du jeune Rémi Fraisse mais de condamner la politique d'austérité du gouvernement. «Malgré ce contexte tendu, nous n'avons pas hésité à organiser ce rassemblement», explique Bernard Dedeban, secrétaire général de la FSU. «Cette manifestation est nécessaire pour montrer notre refus de cette politique gouvernementale mais aussi pour canaliser la colère. Nous refusons aussi la répression policière mais la violence sociale est la plus dangereuse contre les droits sociaux et démocratiques. Nous demandons au gouvernement la mise en œuvre d'une autre politique. 

Profs et étudiants en lutte
 
Dans un cortège à forte coloration syndicale et politique à la gauche de la gauche, des étudiants du Mirail en grève côtoyaient aussi des enseignants précaires. «Nous demandons une meilleure répartition des moyens pour la recherche qui vit une grande précarité», estime Marie, attachée temporaire d'enseignement et de recherche à l'Insa. «Quatre ans après avoir soutenu ma thèse, je suis toujours en CDD. Nous avons créé le mouvement ‘‘Sciences en marche'', cet été, pour que les chercheurs aient les moyens de leur activité et que les jeunes scientifiques puissent travailler. Nous nous sentons donc concernés par ce mouvement contre l'austérité et nous demandons plus d'engagement de l'État dans le service public.
Une fonction publique en alerte qui sera en grève à deux reprises la semaine prochaine. Mardi 18 et jeudi 20 novembre, des perturbations sont à attendre dans la plupart des services municipaux et de l'État.
Aucun incident n'a entaché la manifestation contre l'austérité, hier après-midi à Toulouse. Le cortège s'est déplacé dans le calme entre Compans-Caffarelli et le Monument aux morts.



Repères


Le chiffre : 6 000

manifestants >Selon les organisateurs. A la fin du défilé, les trois organisations syndicales qui appelaient à manifester (CGT, FSU et Solidaires) annonçaient un cortège de 6 000 personnes. Un chiffre revu à la baisse par la police qui n'a dénombré que 2 600 manifestants. Des forces de l'ordre félicitées par le préfet pour leur action. L'article sur le site de La Dépêche

Une occasion en or pour poser les bases d'une lutte conséquente et massive contre le gouvernement Hollande-Valls et contre le patronat !


Le Collectif AAA Alternative A l'Austérité  
appelle à manifester le 15 novembre.
 Pour l'Hérault cela se passera à Toulouse
14h30 Metro Compans Caffarelli
(ci-dessous les infos pratiques pour le déplacement à Toulouse)




Pour une AAA radicalement contre GVMH (la filiale politique de LVMH and Co) ... la bande des quatre : Gattaz Valls Macron Hollande



Le 6 novembre prochain, cela fera deux ans et demi que Hollande est au pouvoir. Deux ans et demi à gouverner pour les patrons et leurs profits. La journée de mobilisation du 15 novembre prochain doit être l’occasion de regrouper les forces de toutes celles et ceux qui s’opposent à cette politique.

C’est l’histoire d’une entourloupe. Celle de celui qui s’est fait passer pour l’ennemi de la finance quand il était candidat et qui dès son arrivée au pouvoir est devenu le président des patrons. Les récents hommages appuyés du petit monde gouvernemental et de son président au patron de Total, Christophe de Margerie, sont là pour le rappeler. « Un grand patron... un grand capitaine d’industrie... un ami »pour Macron, le bon élève.

Le choc des profits

Dès juillet 2012 et son discours devant la première conférence sociale du quinquennat, Hollande a fait allégeance au patronat et décide de mettre en œuvre, avec le « choc de compétitivité », ce que Sarkozy avait commencé. Sous prétexte de créer des emplois, le « pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi » réclamé depuis des mois par le patronat consiste à un allègement d’impôt de 20 milliards d’euros par an sous forme de crédit d’impôt – payé par les salariéEs – pour les entreprises, cela sans aucune contrepartie ni aucun contrôle. Toutes les entreprises, à commencer par celles du CAC 40, vont profiter de ce cadeau fiscal sans précédent. Voilà la première mesure du quinquennat du soit disant ennemi de la finance : faire les poches des salariéEs pour remplir celles des patrons... Cliquer ici


 Organisations signataires de l'appel des 3A sur l'Hérault : Ensemble, Parti de Gauche, Parti Communiste
Français, NPA, Nouvelle Donne, Sud PTT, Osez le féminisme, Créer, La Maison des chômeurs , L' Ecole Emancipée 34

En attente de réponse : EELV, AL, Collectif Sanofi, TAFTA, Attac, etc.

 Infos pratiques
Déplacement à Toulouse en bus :

Départ 9h30 Parking des Arceaux. Arrêt péage Sète et Béziers

retour au plus tard 21 h Mtp

Coût 980 euros.

Prix des places : 20 € et prix libre chômeurs, précaires...

Inscriptions sur le mail : bustoulouse@gmail.com
 
 



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