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Presse. La Marseillaise en danger...


Info du 26 novembre


25 novembre

 L'hécatombe continue : deux journaux "à part" s'arrêtent, Le Ravi et Le César (lire ci-dessous)

  
  Le tribunal de commerce décide du redressement judiciaire de la Marseillaise Cliquer ici 

A lire ci-dessous

Communiqué du 18 novembre

... pluralisme et liberté de la presse menacées ! Menacés aussi un engagement fort pour ceux qui subissent les attaques patronales et un soutien constant envers ceux qui résistent !

 Notre soutien vous est donc totalement acquis pour que vous continuiez à porter l'idée d'une presse d'opinion qui soit aussi une presse d'engagement politique fort en particulier avec les luttes des salariés et leur recherche d'une alternative politique (NPA 34)
 

Le journal, qui emploie 213 personnes, a demandé sa mise en redressement judiciaire.

La Marseillaise, quotidien du Sud-Est fondé en 1943 dans la clandestinité, longtemps proche du PCF et toujours ancré à gauche, a demandé vendredi sa mise en redressement judiciaire, suscitant l’inquiétude parmi les quelque 200 employés du titre. Le PDG du quotidien, Jean-Louis Bousquet, avait annoncé jeudi dans un communiqué que le titre, confronté à des pertes estimées entre un million et 1,5 million d’euros en 2014, serait «mis sous la protection du tribunal», après un comité d’entreprise extraordinaire informant les salariés de cette décision.

C’était chose faite vendredi. La société a déposé une déclaration de cessation de paiement et demandé une mise en redressement judiciaire auprès du tribunal de commerce de Marseille, a confirmé Bousquet. «La direction a cédé à une forme de précipitation qui nous surprend. Nous avons le sentiment qu’elle passe en force, au mépris du personnel. Elle ne nous a pas donné les informations que nous réclamons», a regretté Jean-Marie Dinh, délégué SNJ-CGT (majoritaire), affichant néanmoins son espoir dans la «pérennité du titre». Le syndicat a appelé à une assemblée générale lundi à 12h30. Cliquer ici








 « La Marseillaise » dépose son bilan mais veut continuer à exister (Le Monde)


A l'annonce d'une possible mise en redressement judiciaire de la SA Seilpca, éditrice de la Marseillaise dont dépend L'Hérault du jour, nous pourrions nous en tenir à un rappel de notre défense de la presse d'opinion, de la nécessité que l'Etat garantisse la pérennité de cette presse ainsi que son indépendance totale, en particulier par la création pour les médias alternatifs d'un "fonds public de soutien". Mais nous avons avec L'Hérault du jour et ses journalistes une relation fondée sur plus que ce souci de principe essentiel.


Votre journal participe en effet de la promotion de ce qui peut permettre au peuple de trouver les voies de son émancipation. Nous avons certes des divergences avec ce qui, chez vous, dessine globalement un positionnement en faveur d'une unité de "la gauche" contre l'austérité. Nous ne croyons pas, pour notre part, que l'on puisse faire l'impasse sur la nécessité de rompre avec le PS, y compris les "frondeurs", pour organiser une sortie du capitalisme. Il n'en reste pas moins que votre journal fait montre d'une ouverture réelle envers ce qui se situe sur ce terrain d'un anticapitalisme de rupture avec, ce qui, à gauche, joue la carte du patronat contre la population.

Notre soutien vous est donc totalement acquis pour que vous continuiez à porter l'idée d'une presse d'opinion qui soit aussi une presse d'engagement politique fort en particulier avec les luttes des salariés et leur recherche d'une alternative politique. Ce qui, selon nous, repose sur la nécessité que le sauvetage de votre journal se fasse en refusant tout licenciement.

Nous appelons, en conséquence, nos militants et sympathisants à participer à la souscription que vous avez ouverte et à participer à toute autre initiative de votre part.

17 novembre 2014

Lu dans l'édition du 17 novembre de L'Hérault du jour

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A lire aussi 

Cliquer ici 

[…] Nous clamons que les dispositifs d’aides à la presse qui ne prennent pas en compte les publications d’intérêt général sont à revoir de fond en comble. Ce système opaque de conséquentes prébendes ne faisant que conforter des situations claniques, le potlatch politique, des féodalités territoriales, au détriment du pluralisme et d’une vie médiatique plus démocratique. […] Notre indépendance (de statut et de ton), notre manque de souplesse d’échine, nous ont valu d’être tricard auprès de certaines collectivités, au mépris des règles légales de la concurrence. Jeu terriblement inégal. Et voilà pourquoi votre fille est muette et pourquoi César a décidé d’arrêter le film. Cliquer ici

Et aussi

Mois après mois, la liste des groupes de presse frappés par un « plan social » ou un plan de départ volontaire ne cesse de s’allonger : Libération, Nice-Matin, Sud-Ouest, Lagardère, Mondadori, Courrier international…
Des titres sont vendus au rabais, dépecés, revendus à des structures vautours. Dans les sièges éditoriaux, l’heure est aux économies : uniformisation de l’information, mutualisation des contenus, sous-traitance des activités marketing, informatique, paie… polyvalence systématisée.
Malgré ces « remèdes de cheval », et pour une part à cause d'eux, la presse papier va mal. Les mesures d’économie exercées contre les autres maillons de la filière, l’impression et la distribution, ne suffisent pas à stabiliser le niveau de rentabilité exigée par les actionnaires. Et le développement de l’activité sur support numérique n’a pas à ce jour enrayé l’érosion des comptes, tout en détournant toujours plus de lecteurs du support papier.
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 Charlie Hebdo, en difficulté a déjà recueilli près de 30 000 € de dons

D’un côté, la concentration galopante des moyens de production et de diffusion de l’information,  les licenciements en cascade et la dégradation des conditions de travail des travailleurs des médias, les pressions exercées à l’encontre de journalistes qui font leur travail d’enquête (Denis Robert, Mediapart, etc.). De l’autre, la connivence des grands médias avec les puissants et la mainmise des éditorialistes, journalistes vedettes et autres « experts » faisant la pluie et le beau temps dans leurs colonnes comme sur les plateaux de télévision. Les effets de l’offensive capitaliste sur les médias se font plus que jamais ressentir, entre invisibilisation des révoltes, légitimation du système et stigmatisation du mouvement social. Loin de garantir le droit pour touTEs à informer et à être informéE, les médias dominants servent de garde-fou à la bourgeoisie contre la colère des exploitéEs, entretenant l’illusion du pluralisme pour mieux défendre l’ordre existant. Cliquer ici

En 2012 la campagne du NPA à la présidentielle menée par Philippe Poutou proposait...




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