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Gynécologie, aïe !

 
En France, dans le corps médical, sexisme et posture de classe vont souvent de pair


[…] Comme tous les champs de savoir, la gynécologie et sa "sœur", l'obstétrique, font l'objet de pratiques fortement imprégnées d'idéologie. En France, cette idéologie est profondément sexiste.

Spécialité entièrement centrée sur (on pourrait même dire obsédée par) les organes sexuels féminins et leur "fonction reproductrice", la gynécologie ne considère pas, dans les faits, les patientes comme des individus, mais comme des porteuses de seins, d'ovaires, d'utérus et de vagin - et, potentiellement, d'enfants. De ce fait, toute personne qui se présente à une consultation de gynécologie est jaugée - et jugée - à l'aune d'une norme générale qui voudrait que toute femme ait une apparence, un comportement (sexuel) et des aspirations (maternelles) correspondant à ce qu'on inculque dans les facultés de médecine. Les femmes qui ne correspondent pas à ces critères sont, au minimum, maltraitées verbalement et psychologiquement. Au pire, elles le sont physiquement. 

Font partie des victimes : les femmes lesbiennes ; les personnes intersexuées ; les personnes transgenre (HàF et FàH) ; les femmes de tous âge demandant une contraception "non agréée" par le praticien ou, pire, une stérilisation tubaire ; celles qui manifestent un désir de grossesse alors qu'elles sont "trop jeunes" ou "trop âgées" au goût du médecin ; celles qui n'ont pas encore d'enfant à trente-cinq ans ; celles qui n'en veulent pas du tout ; celles qui ont plusieurs partenaires sexuels ; celles qui n'en ont pas du tout… La liste est loin d'être exhaustive.  Cliquer ici

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Enfin une liste de soignantEs féministes! 

Nous sommes un groupe de militantes féministes et nous en avons marre des soignantEs ayant des pratiques sexistes, lesbophobes, transphobes, putophobes, racistes, classistes, validistes, etc. Nous avons donc mis en place Gyn&Co pour mettre à disposition une liste de soignantEs pratiquant des actes gynécologiques avec une approche plutôt féministe (qu’il s’agisse de gynécos, de médecins généralistes ou de sages-femmes). Cliquer ici


La polémique née du témoignage d’Agnès Ledig sur le « point du mari » lance un débat plus large autour de la notion de consentement éclairé de la patiente en gynécologie. En médecine non plus, subir n'est pas consentir. Cliquer ici


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Depuis la publication de cet article, un gynécologue s'est installé à Pézenas.
 
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 NPA 34, NPA

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