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Le médicament a engraissé le capital...

... le capital dégraisse le médicament ! 

Les uns (Sanofi) estiment que la rentabilité est à rechercher du côté des "alicaments" avec Coca Cola. Les autres (Pierre Fabre) font le choix de privilégier la branche dermo-cosmétique.
Les 2 se sont engraissés sur le dos de leurs salariés, sur le dos des patients et de la Sécurité Sociale. Et maintenant ? Pffffuittt... on va chercher le pognon ailleurs.
Sanofi
---> liquide des milliers d'emplois malgré le rejet de son "Plan de Sauvegarde de l'Emploi"
---> vend son site de recherche de Toulouse pour s'en débarrasser et liquider les salarié-es qui ont fait la fortune des actionnaires (sur les 600 salariés qu’employait le site en 2013, avant le plan de restructuration, environ 250 resteraient sur place, une centaine a été reclassée dans le groupe, 60 devraient rejoindre le futur site anti-infectieux de Lyon, et 200 ont quitté "volontairement" le groupe).
---> vend son usine de Quétigny pour les mêmes raisons.
Les salariés de Sanofi Quetigny entament leur septième semaine de grève, avec l'appui d'un collectif de soutien composé de salarié-es, syndicats, associations, organisations politiques (Solidaires, FSU, Gauche Alternative Quetigny, Ensemble 21, NPA, Parti de Gauche)


Pierre Fabre
---> va supprimer 551 postes dans la Recherche et Développement et le réseau commercial d'ici 2016. Dans le cadre, évidemment d'un "Plan de Sauvegarde de l'Emploi".
Le 3e laboratoire pharmaceutique français a franchi le seuil des 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier mais l'essentiel de sa croissance se concentre sur sa branche dermo-cosmétique qui pèse 54% du total.























Voila ce qu'il advient de la recherche pharmaceutique et de la production de médicaments quand on les abandonne à la logique du profit !
Qu'importent les besoins en médicaments de la population, qu'importe la recherche, qu'importe le sort des salarié-es... la rentabilité financière, voila ce qui compte.
On peut tourner le problème dans tous les sens, la seule solution pour sortir de cette folle logique, c'est de reprendre en mains collectivement le secteur pharmaceutique, sous le contrôle des usagers et des salarié-s :

UNE RÉGIE PUBLIQUE DU MÉDICAMENT !
npa 34


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