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2015. Hollande, Valls, Macron, Gattaz...leurs voeux ont le goût de nos défaites...


... donnons-nous les moyens de reprendre le chemin de l'action collective, coordonnée, convergente et décidée à les faire plier une fois pour toutes !

Histoire de tourner pour de bon la page de 2014 !

L'année sociale a été faible en mobilisations. Malgré quelques victoires syndicales, l'actualité s'est focalisée sur les entreprises qui ont ou vont détruire le plus d'emplois : Sanofi et Schneider. 
En 2014, il y eut quelques victoires syndicales. En avril, la cour d'appel de Nîmes a établi les responsabilités du groupe Fayat dans la faillite de sa filiale, Richard Ducros. Et l'a condamné à indemniser ses 158 anciens salariés alésiens.

En novembre, après une manifestation et un soutien de tout ce que l’Hérault compte d’élus, le Premier ministre a permis à Irrifrance (Paulhan dans l’Hérault) et à ses 120 salariés de poursuivre leur activité commerciale avec a Syrie.

L'unité syndicale a souvent manqué

A quelques jours de la fin de l’année, on notait aussi le succès en justice du cégétiste héraultais Mohamed Yaqoubi, que La Poste avait licencié après son combat syndical. Il y eut aussi une victoire à la Pyrrhus : celle des salariés de l’Opéra-Orchestre de Montpellier, qui ont pu se réjouir du départ de leur directeur dont ils contestaient la gestion et le management, mais ont appris en décembre la suppression pour 2015 d’une trentaine de postes. Cliquer ici

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Le 26 janvier prochain s’ouvrira le débat parlementaire sur la loi Macron. Si plusieurs mauvais coups en ont été retirés, c’est pour mieux être portés plus tard : ainsi, la réforme de la médecine du travail devrait ainsi ressurgir dans un texte sur la santé au printemps. Ce projet de loi contient toujours des attaques majeures pour les droits des travailleurs : au-delà de la généralisation du travail dominical (article 1), il s’attaque aux prud’hommes et à l’inspection du travail (article 2), facilite encore un peu plus les licenciements économiques et les plans sociaux (article 3) et ouvre de nouveaux secteurs à la logique capitaliste (article 4).

La méthode est tout autant significative que le contenu de la loi. D’abord parce que Macron veut passer par ordonnances sur bien des points : la comédie du dialogue social est remisée au placard car le gouvernement sait qu’il ne trouvera aucun soutien, même parmi les directions syndicales qui l’ont soutenu précédemment, tellement son projet est régressif... Ensuite parce que c’est le ministre de l’Économie qui légifère sur des matières qui touchent la justice, le travail, la santé. Pour le gouvernement PS-Medef, l’ensemble du droit doit désormais être au service de la compétitivité et des profits du patronat.

Macron entend faire passer sa loi avant la raclée programmée des départementales-cantonales de mars 2015. Le projet de loi est présenté en procédure d’urgence, avec une seule lecture au Parlement. Il est donc tout aussi urgent de nous mobiliser ! Si les confédérations sont pour le moment complètement passives, l’intersyndicale du commerce francilienne appelle d’ores et déjà à la grève le 26 janvier, jour de l’ouverture du débat parlementaire.
à nous de faire en sorte que cette date soit le plus largement reprise afin de construire une mobilisation unitaire pour le retrait du projet de loi. Cliquer ici

NPA34, NPA

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