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Désolé, je m’appelle Mohamed...


... Mais si j’étais vraiment Charlie et pas un pauvre charlot-pantin...

Hurlements dans les stades,

Saturation de l’espace médiatique

Injonction d’être présent, de s’indigner,

Surtout si on ne s’appelle pas Charlie,

Proférées par Bernard Henry-Lévy, Manuel Valls

Ou des « autorités » « religieuses » corrompues, et avides de reconnaissance.


Quarante chefs d’Etat et de gouvernement pour te prouver que tu « je suis Charlie » et que ce ne

peut pas être autrement.

Obama, ne viendra pas. Mais c’est tout comme.

Mais si j’étais vraiment Charlie et pas un pauvre charlot-pantin,

Si j’étais le Charlie, que j’ai pu connaitre de loin, avant qu’il ne vende son âme,

Celui qui m’a parfois fait rire,

Celui du gars quasi-clodo qui passait entre Boul’Mich et St-Germain en disant « demandez Charlibdo-Libération »,

Je prendrais mes distances

Avec ces gens qui veulent m’impliquer dans une guerre qui ne peut être la mienne.

D’un côté, je ne suis pas Charlie.

Je suis bien pire.

Je n’ai pas choisi mon prénom,

Mais ? Au fait, pas plus que vous.

Désolé donc, je m’appelle Mohamed.

Et des comme moi, hommes ou femmes

Qui veulent encore avoir un  peu de cervelle,

Ne pas être juste manipulés et instrumentalisés,

J’espère qu’il y en a encore plein

Et je me fiche de leur prénom.

Alors Charlie ? Pourquoi pas !






NPA 34, NPA

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