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SDF. Ils sont plus de 130 000 (30 000 sont des enfants) ... + 44% sur 10 ans !


 Question : Sarkozy, Hollande, Valls... Ils habitent où ? Politiquement parlant bien sûr !

 
 
Pour Jean-Baptiste Eyraud, les moyens financiers ne suivent pas pour l'hébergement d'urgence.
Invité : Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL Droit au Logement. 

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Il y a quelques jours, Hollande est allé dans le Pas-de-Calais, de Boulogne-sur-Mer à Lens, présenter son plan national de rénovation urbaine, « PNRU 2 », histoire de tenter d’améliorer son image dans l’électorat populaire. Il en faudra un peu plus pour atteindre cet objectif !

En effet, la politique qu’il met en œuvre est dans la continuité de celle engagée par Borloo, ministre du Logement de Chirac, initiateur de cette politique de la ville en 2003. Le PNRU 1 proposait 42 milliards à toutes les villes qui voulaient monter un projet de rénovation. Cette fois-ci, le PNRU 2 propose 5 milliards – sur les dix prochaines années – ciblés sur des quartiers prioritaires. Une liste de 400 quartiers, dont 200 ultra prioritaires, a donc été établie.

En fait ces 5 milliards ne sont pas grand-chose. 1 milliard va servir aux démolitions et le reste va être réparti sur les 200 sites sélectionnés. […]

Les démolitions-reconstructions coûtent plus cher que les rénovations, et elles ne s’adressent pas aux mêmes populations. Hollande et les socialistes poursuivent la politique mise en œuvre par la droite depuis 2003, en permettant aux lois du marché immobilier de trouver de nouveaux débouchés par la casse du logement social et la relégation de ceux qui y habitent. Cliquer ici

  Le gouvernement vient de découvrir qu’il y a une crise du logement avec une situation de pénurie qui ne fait que s’accroître malgré les engagements pris...
Le nombre de logements neufs en construction sur les 3 derniers mois est en baisse de 2,7 % et reste très éloigné de ce qu’il faudrait pour répondre à la demande. À peine 300 000 dont la construction est engagée, alors qu’Hollande s’était engagé à 500 000 logements par an et ce jusqu’en 2020. Cliquer ici

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 Les nouvelles données indiquent clairement où se situent les difficultés sociales de la France contemporaine : proche du périphérique et non à la périphérie lointaine. Pour aller plus loin, il faudrait pouvoir observer le détail de chaque territoire. L’Insee ne devrait livrer qu’à la fin de l’an prochain des taux de pauvreté par commune et par quartier. Ceci dit, les estimations réalisées par le Compas confirment les conclusions actuelles de l’Insee : les taux de pauvreté sont beaucoup plus élevés dans les grandes villes et même Paris n’y échappe pas. Cliquer ici



Les revenus des plus défavorisés diminuent désormais, du jamais vu depuis les années 1970. Il s’agit d’un tournant historique. L’enrichissement d’une partie des « super-riches » a été considérable, mais le problème de la France aujourd’hui n’est plus là, c’est un fossé croissant entre les catégories populaires et les couches aisées au sens large, qui se creuse.

[…] Le revenu annuel moyen [1] des 10 % les plus riches a augmenté de 1 800 euros entre 2008 et 2011 contre une perte de 400 euros pour les 10 % les plus pauvres. La crise frappe bien davantage les ménages les plus modestes que les autres. Cliquer ici

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 NPA 34, NPA

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