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Région. Non a l'abandon de la culture et de l’art par les élus !


 "Nous condamnons les attaques économiques, structurelles, éthiques et politiques que subissent, dans notre région, lieux et festivals, de la part des différentes collectivités territoriales."

 

Annulation de festivals à répétition, désengagement financier... Les acteurs de la culture en Languedoc-Roussillon tirent la sonnette d'alarme et lancent une pétition. 


Très en pointe lors du conflit des intermittents, les milieux culturels de la région se mobilisent à nouveau pour sauver des théâtres et des festivals menacés de disparition. Une pétition Non à l'abandon de la culture et de l'art par les élus vient d'être lancée enflammant immédiatement le Net.

Car la menace est bien réelle comme en témoignent l'annulation des Voix de la Méditerranée à Lodève, du festival Hybrides à Montpellier, de l'Agglo au rythme du jazz à Nîmes, tous frappés par des retraits de subventions. Cliquer ici

A lire aussi

Le collectif s'invitera ce jeudi 19 février au conseil communautaire.


Plus de 40 personnes ont participé mardi 17 février à la deuxième réunion de travail mise en place par le collectif “Sauvons les Voix”, qui souhaite voir le festival de poésie de Lodève se poursuivre. Parmi elles, le directeur des Voix de la Méditerranée Franck Loyat, qui travaille avec la collectivité sur une nouvelle feuille de route du festival. Cliquer ici


L'association gestionnaire du théâtre est mise en demeure par la Ville de quitter au 9 mars le lieu dont l'avenir est en suspend.


Le courrier, daté du 17 février et reçu vendredi par l'équipe de l'association Bérenger-de-Frédol, a fait l'effet d'une bombe dans le milieu culturel et une partie de la classe politique, lundi 23 février. Signé du maire de la commune, Noël Ségura, il évoque une occupation "sans droit ni titre des locaux" par la structure gestionnaire du théâtre, la communication à venir d'un état des "sommes à payer depuis le 1er janvier 2015" et la met en "demeure" de libérer les bureaux d'ici le 9 mars 2015. Cliquer ici


Et aussi

Paris, 9 déc 2014 - Plusieurs dizaines d'artistes français doivent lancer mercredi au Théâtre de la Colline à Paris un "appel collectif et solennel" à tous les élus et au gouvernement pour le maintien du réseau culturel en France dont ils constatent "l'effritement déjà visible". 


Parmi les signataires de cet appel lancé par le Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), figurent de grands noms du théâtre et du cinéma comme Mathieu Amalric, Emmanuelle Béart, Denis Podalydès, de nombreux acteurs de la Comédie-Française dont son administrateur Eric Ruf, des metteurs en scène de premier plan (Jean-Pierre Vincent, Ariane Mnouchkine, Stéphane Braunschweig) et des directeurs de théâtres comme Jean-Michel Ribes (Rond-Point). 

"Une conjonction d'éléments peut nous faire disparaître à grande vitesse s'il n'y a pas un sursaut", a expliqué à l'AFP Madeleine Louarn, présidente du Syndeac. "C'est tout le réseau issu de la décentralisation qui est menacé d'effondrement". 

"Un peu partout, les budgets de la culture sont la première victime des restrictions budgétaires", souligne-t-elle. "On voit de plus en plus d'élus qui interviennent à la fois sur les budgets et sur les contenus mêmes. De nouveaux maires veulent choisir eux-mêmes la programmation des théâtres, c'est un peu comme si le maire intervenait sur les contenus de l'éducation nationale", s'insurge-t-elle. Cliquer ici

Il y a un an, déjà ...
 
L’investissement culturel  doit-il être soumis à l’économie, au monde marchand et à une supposée croissance à plusieurs chiffres? 
 
Culture. Cette fois, quelque chose dans l’air 
du temps nous pousse à y croire vraiment : et si la France, 
sans même s’en rendre compte, finissait par bazarder aussi 
son exception culturelle, après tant et tant d’années de luttes 
et de mobilisation collective ? De baisses budgétaires en gel des crédits, de manque d’ambition en renoncements successifs, sans parler, bien sûr, du danger mortel que constitue 
le maudit traité transatlantique de libre-échange, qui aurait 
pour conséquence de brader quelques pans entiers 
de la République régulatrice, la culture est belle et bien 
en danger. Parfois jusqu’à l’absurde… Cliquer ici

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NPA 34, NPA

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