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Election départementale. Combattre Sarkozy et Le Pen par la mobilisation contre Valls et Hollande !


Des nouvelles de la gauche qui renforce l'abstention et le FN...

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Le PCF et EELV ont refusé de participer à la manif antiraciste de samedi dernier mais n'ont aucun problème à tenir meeting commun avec le parti au pouvoir... Cliquer ici

Refusons tout front républicain et toute alliance avec le PS et ses satellites !

[A lire ci-dessous Point de vue depuis l'Hérault (Antoine)]



 

Les résultats du premier tour des élections départementales confirment et approfondissent les rapports de forces électoraux des derniers scrutins. Sur fond de forte abstention, la droite sort victorieuse de ce premier tour, suivi par le Front national qui s’installe durablement et nationalement. Sans surprise, le Parti socialiste est une nouvelle fois sanctionné.
Dimanche soir, à écouter les commentateurs en tout genre et les principaux ténors du PS, Manuel Valls en tête, tout irait bien. L’abstention n’est plus un problème puisqu’elle ne concerne désormais qu’un électeur sur deux ! On se félicite en fumant un cigare que le FN ne soit plus le premier parti (comme cela était le cas aux élections européennes), mais seulement le deuxième, et on utilise la méthode Coué pour démontrer que le PS résiste bien. Bref, tout est fait pour relativiser la rupture entre la majorité de la population et les partis institutionnels, ainsi que la raclée électorale monumentale du PS lors de ce premier tour, et qui va sans nul doute s’amplifier dimanche.

Nouvelle baffe pour le PS

Valls est un grand communiquant, et même quand son parti est en mauvaise posture, son « talent » lui permet de sauver – un peu – les apparences. Pourtant, les résultats du premier tour de ces élections départementales sont pour le PS très mauvais, n’arrivant qu’en troisième position alors qu’en 2011, il les avait emportées haut la main. Ce dimanche soir, ses candidats ont été éliminés dans plus de 500 cantons dès le 1er tour (sur près de 2 000 en tout), et il risque au soir du second tour de perdre entre 30 et 40 départements.  Cliquer ici


Point de vue depuis l'Hérault: L'abstention est politique...mobilisons-la comme un puissant déconstructeur des opérations politiciennes...

Tout le monde, parmi les analystes politiques, s'accorde, bon gré, mal gré, à dire que le taux élevé d'abstention à ces élections départementales surdétermine la signification des résultats obtenus par tel ou tel parti, tel ou tel regroupement de partis et, au bout du compte, la signification de l'ensemble de la séquence électorale. Mais aussitôt dit, aussitôt oublié. Il n'y en a plus que pour les résultats en pourcentage des candidats en lice mais, attention, en pourcentage ... des votants. En somme des exprimés (mais en escamotant que les "blancs" expriment quelque chose). Ces votes ne sont pratiquement jamais, à ce niveau des décomptes par circonscription, rapportés aux inscrits (d'où sont d'ailleurs exclues par notre république, si peu fraternelle, tant de personnes). Etonnons-nous que l'abstention s'en trouve relativisée et tout bonnement annulée alors que l'on peut à bon droit, comme viennent de le rappeler tout récemment deux sociologues, tenir que le geste de s'abstenir est éminemment politique; quoique n'entrant pas dans les canons de ce qu'il est convenu d'appeler la politique, que d'aucuns appellent des jeux politiciens ! Ce qu'occultent ces façons de concentrer l'analyse des résultats électoraux sur les pourcentages des exprimés, c'est ni plus ni moins la fracture politique, recouvrant largement une douloureuse fracture sociale. Ceux qui s'abstiennent font en effet, avec toute l'hétérogénéité des motivations que l'on voudra mettre en avant, la grève de l'isoloir, la grève d'une urne pourtant magnifiée par la doxa médiatique et politique comme la quintessence de la citoyenneté. Or cette citoyenneté électorale, en son biais indécrottablement  électoraliste, ne parle plus à la moitié des citoyens et des citoyennes, entre autres raisons parce qu'elle fait partie d'un décor, y compris au sens spatial littéral du terme, où l'isoloir, par lequel chacun-e est censé-e s'éprouver dans sa souveraineté politique individuelle, est le lieu où se tisse la dépossession politique des électeurs : l'isoloir n'est plus, s'il l'a jamais été, l'espace où s'affirme le pouvoir citoyen, il est celui de l'isolement par lequel, à quelques exceptions près, une caste politicienne de gauche comme de droite s'arroge, dans l'impunité conférée par l'entre-deux élections, le pouvoir, d'une part, de s'attaquer à des espaces autrement vitaux comme celui où se construit le droit du travail ou encore le droit aux études, pour ne prendre que ces exemples, et d'autre part, de détruire ces voies de circulation par où se concrétisait ce que le consensus des Trente Glorieuses avait désigné comme la "mobilité sociale", sous la métaphore de "l'ascenseur social" (1). L'abstention maintenue à un très haut niveau, malgré un reflux à ces élections départementales, en consacrant la panne dudit ascenseur, signifie aussi celle de la mécanique politique qui s'y adossait.

Pour y voir plus clair penchons-nous sur quelques chiffres de l'Hérault : ainsi les candidats "sauréliens" (du nom de Saurel ce dissident socialiste au lourd passé ...socialiste ayant basculé plus à droite) de Montpellier 3, nous claironne-t-on dans les médias, auraient réussi leur coup, à ces départementales, en confirmant leur suprématie conquise à la dernière municipale, sur un PS jusque là totalement hégémonique. Mais comment oublier que, dans l'envers de ce face-à-face singeant que les boys and girls de Saurel seraient l'alternative aux Delafosse, Vézinhet, etc., la mathématique d'un score de 23,14% des premiers contre 17,26% pour les amis des seconds, recèle la vérité d'un piètre 10,40% contre 7,76 % des inscrits ?

Le dévoiement politique à l'oeuvre dans cette oblitération des chiffres concerne évidemment l'ensemble des candidats. En particulier le FN dont on retient qu'il "fait" sur ce canton un 18,79% qui "vaut" ... en réalité un petit (certes toujours trop élevé !) 8,45% ! Quant à ceux qui auraient pu incarner une gauche d'alternative, les candidat-es du Front de Gauche, leur encourageant 8,52% ne pèse hélas, sous ce rapport, que 3,83%, tandis que les écologistes s'en sortent à peine mieux à 11,50%/5,17%. L'UMP, elle, à 16,55% pour 7,44%, confirme son incapacité à profiter de la crise des socialistes.

Une fois vérifié que, par l'abstention élevée, c'est tout l'édifice de la représentation politique qui révèle, devrait révéler, sa sous-représentativité confinant, pour la moitié des inscrits, à une non-représentativité absolue, il nous faut aborder deux points cruciaux où, selon nous, se joue la capacité à construire l'alternative déconstructrice de cette alternance qui se satisfait des mécanismes de dépossession politique de larges pans de la population : la montée du FN et le positionnement du Front de Gauche.

Dans le premier cas, cette élection confirme que la logique gouvernementale et ce qui en est reconduit localement par le PS au profit des patrons, est un ferment majeur de décrédibilisation de l'ensemble des rouages de domination habituels. La performance du FN est d'avoir réussi paradoxalement à se placer dans l'échiquier politique de la confiscation de la souveraineté populaire pour y faire émerger l'idée qu'"il n'en est pas" et que, par là, il serait le vecteur du retour (sic) de ladite souveraineté et donc de la résolution de tout ce qui affecte et déstabilise la vie de chacun-e... à l'exclusion des immigrés ! Mais soyons logiques avec les observations réinscrivant l'abstention dans la grille d'interprétation des données politiques à sa juste place, précisément politique et ne majorons pas une percée électorale, au demeurant bien réelle, en un véritable raz de marée d'adhésion populaire au FN. Celui-ci est en effet partie prenante de la perte de crédit du politique que manifeste l'abstention. Il n'en reste pas moins que 1/ il y a dans celle-ci un vivier potentiel pour la montée en puissance du FN et 2/ dans la logique d'un système de représentation s'assumant, à travers les partis dits démocratiques, comme foncièrement antidémocratique, Marine Le Pen pourrait, dans une sorte d'ironie de l'histoire par où les arroseurs se retrouveraient arrosés et les démocrates antidémocrates piégés par plus antidémocratique qu'eux, se rapprocher du gouvernement sinon du pouvoir.  Cela dit assez qu'il n'y a rien de rassurant à constater que le FN est (momentanément) victime, lui aussi, de l'abstention car il augmente régulièrement et fortement ses voix probablement par un jeu combiné et croisé de récupération à son profit de certains abstentionnistes, de récupération de votants d'autres partis et de départ vers l'abstention de certains de ceux-ci . 

Cela amène à réintroduire, mais en temps deux de l'analyse et sans que ce qui vient d'être dit de l'abstention s'en trouve invalidé, la problématique du vote rapporté aux exprimés dans la réflexion sur la nécessité de combattre l'extrême droite : ce vote croupion est potentiellement une voie royale pour, grâce probablement à une recomposition politique de la droite, faire du parti des Le Pen un parti de gouvernement (les seuls exprimés ... donnent le pouvoir !). Avec ce que cela pourrait signifier de catastrophique pour le monde du travail et des exclus du travail, en particulier les immigrés, ainsi que pour les libertés publiques.

On s'interdira d'aller trop avant ici sur ce qu'il convient d'adopter comme position pour un second tour où sont présents des frontistes. Entre, d'une part, un appel à voter contre le FN et la droite, sans accorder aucune consigne de vote en "pour", étroitement combiné à un appel à poursuivre la lutte contre le gouvernement sur le terrain social et politique, et, d'autre part, une consigne d'abstention, couplée aussi à un appel à se mobiliser en opposition à Valls et à sa bande, en prenant appui radicalement sur ce que cette abstention signifie en tant que réponse politique, le débat est ouvert parmi les anticapitalistes et ceux qui optent pour une alternative et donc la rupture avec ce que charrie ce système politicien pourri. Ces deux positions légitimes, plus tactique la première (que personnellement je soutiens), plus directement stratégique la seconde (qui est celle de plusieurs de mes camarades), ont toutes deux leurs inconvénients et effets pervers ... Elles sont à apprécier localement sans jamais oublier cependant l'impact politique que le local a sur les rapports de force nationaux.

Le président socialiste du Conseil Général Vézinhet au secours du Front de Gauche sétois !

Dans le cas du Front de Gauche, nous l'avons développé ailleurs (voir ci-dessous), il est à déplorer qu'il accentue à n'en plus finir le brouillage politique propre au système politique, en particulier électoral, en vigueur : toutes composantes confondues il ne peut que conforter la défiance abstentionniste en ayant accepté la carte de la "géométrie politique variable" (2), pratiquée de longue date par le PC dans son alliance avec le PS, plus récemment par le PG dans son ralliement à Philippe Saurel à la Métropole de Montpellier. Qu'il s'agisse du PC, du PG ou d'Ensemble !, lequel pourtant se réclame de l'alternative plus radicalement que ses partenaires, tous ont accepté de constituer, ou toléré que des camarades constituent, des binômes tantôt avec le PS, tantôt avec EELV, autrement dit avec des partis qui, malgré leurs contradictions internes plus ou moins prononcées, sont perçus par de larges couches de la population comme les responsables de la terrible dégradation de leurs conditions de vie et de travail. Tous  assument de fait le choix de rester dans l'entre-soi du jeu politicien qu'ils disent pourtant combattre et qui donc, à travers leur contribution directe à décrédibiliser l'option d'alternative radicale, sert de marche-pied au FN. Leur relatif succès ici ou là... en pourcentage des exprimés n'est dû, probablement pour une bonne part, qu'à un rééquilibrage dans le monde clos et hermétique des "insiders" électoralistes de "gauche", très marqués par le frêchisme et prêts à s'accommoder, par un supposé "réalisme", de pratiques tacticiennes mobilisant des "valeurs" que la logique systémique à l'oeuvre bafoue. Toutes choses que les "outsiders" des couches populaires, positionnées en extériorité abstentionniste et plus politiques que beaucoup ne l'imaginent,  ne sont pas près d'accepter. 

 L'Hérault du jour

L'appui ouvert apporté par le PS à François Liberti (qui appelle par ailleurs les "républicains de droite" à s'unir à lui) pour le second tour sétois face au FN, ressemble, de ce point de vue, au "baiser de la mort" (3) : les pompiers pyromanes de l'incendie frontiste faisant estrade commune avec le Front de Gauche, voilà qui, à l'opposé de ce qui est attendu d'un convenu "sursaut républicain", risque de faciliter les choses au FN mais qui, en tout cas, dynamite sûrement l'idée qu'à la gauche du PS puisse émerger l'espoir d'une autre, radicalement autre, politique.



Face à ce qui, malgré les mirages de quelques pourcentages électoraux glanés ... à droite et à gauche, s'apparente à une dynamique de l'échec du FdG, face à ce qui permet à un gouvernement ayant perdu toute légitimité d'asséner toujours plus de coups et au FN de récupérer la mise du mécontentement populaire, il faut d'urgence s'extraire de la glu d'un système électoral qui participe du système de domination capitaliste et de neutralisation de ce qui le conteste, et travailler d'arrache-pied à relancer un mouvement social d'envergure, seul à même de le faire déjouer et dérailler. Le NPA appelle à rejoindre le front intersyndical et politique du 9 avril contre la loi Macron et les mesures antisociales du gouvernement. Loin des manoeuvres d'isoloir et d'estrades politiciennes, c'est par l'action sociale déterminée que nous devons dessiner un paysage politique inédit permettant que les abstentionnistes d'aujourd'hui s'organisent, en s'agrégeant à d'autres, en force de rupture avec le système...

Antoine

(1) "Force est de constater que les offres politiques dominantes sont en grande partie contraires à leurs intérêts à court et moyen terme. Les deux formations de gouvernement ont mené sur le plan national la même politique inspirée du pari de la croissance par la compétitivité. Si tant est qu’une politique de l’offre permette de relancer l’économie à long terme - ce dont de nombreux spécialistes doutent fortement -, à court terme elle provoque une paupérisation de la moitié la moins aisée de la population. Entre 2008 et 2012, alors que les 10 % les plus riches ont vu leurs revenus annuels augmenter de 450 euros de plus par an (après impôts et prestations sociales), les 40 % du bas de l’échelle ont connu une baisse de 400 à 500 euros." (Les citoyens ont de bonnes raisons de ne pas voter)

(2) Cette "géométrie politique variable" par laquelle le FdG s'unit à des forces du système n'a rien à voir avec ce que l'invocation hypnotique de l'expérience de Podemos en Espagne prétend suggérer comme affinité entre les deux organisations : aucun membre de Podemos ne s'est jamais allié électoralement avec un quelconque membre du PSOE (PS espagnol), qu'il soit frondeur ou pas, et l'orientation de ce parti est à "géométrie politique invariable" vis-à-vis de la "caste" (PSOE compris) quoique à géométrie politique variable dans l'alliance avec les authentiques alternatifs (Ganemos, Equo...) ! 

(2) Mais ce "baiser de la mort" avait déjà été donné lors de la municipale de l'an passé quand François Liberti avait intégré, au second tour, des membres du PS et des... centristes, dans sa liste : Bourquin et Vezinhet à Sète pour soutenir la nouvelle liste Liberti L'échec fut au rendez-vous...

Notes éparses sur l'élection départementale dans l'Hérault

Sur les 25 cantons de l'Hérault le FN obtient 31,89%. On notera que c'est dans ce département que l'abstention est la plus forte de la région à 48,13%.

PS : 16,97%
Union de la droite : 12,28%
Divers gauche : 10,77%
UMP : 9,55%
EELV : 5,37%
FdG : 4,70%
Union de la Gauche : : 3,75%
PCF : 1,48%
Divers droite : 1,01%
PG : 0,62%
Modem : 0,14%

Le FN est présent, à ce second tour, dans 20 des 25 cantons (en 2011 il était présent au second tour dans 12 des 26 cantons renouvelables de l'Hérault).

Les candidats de Robert Ménard arrivent largement en tête des 3 cantons de Béziers avec 44,12%, 46,86% et 45,74%. Il y a une forte probabilité qu'ils soient élus dimanche prochain.

Le FN obtient de très forts résultats sur le littoral : 53,93% à Villeneuve-les-Béziers, 40,79% à Palavas, 41,59% à Lunel et jusqu'à 33,52% dans les hauts cantons qui votent habituellement très à gauche.

A Montpellier, qui lui est traditionnellement peu favorable, le FN sera présent au second tour dans 4 des 6 cantons, bien que ses pourcentages soient moins importants qu'ailleurs. Montpellier journal écrit : "Alors que la participation était plus faible, le FN gagne, lui, près de 2 700 voix et passe de 13,80 % des exprimés à 20,36 % avec un total en 2015 de 12 829 voix contre 10 135 aux municipales 2014."

"Si on rapporte les scores au nombre d’inscrits, cela donne pour les départementales 2015 : 9,09 % pour les candidats Saurel et 8,82 % pour le FN. Et si on « s’amuse » à le faire sur la population totale (260 000), on obtient 5,08 % et 4,93 %." (Montpellier journal)

Le Front de Gauche : Liberti fait 25,37% sur Sète et affrontera au second tour le FN qui passe en tête avec 31,57%. Viennent ensuite l"UMP (23,65%), le PS tombé à 9, 19%, EELV (5,46%) et DVD (4,76%).

Le FdG fait à Montarnaud 22,85%, à Pignan FdG/EELV font 20,32%, le FdG  fait aussi à Gignac 22,85% et à Agde 19,63%.

"À Grabels le FN est arrivé largement en tête
 
Sur la commune de Grabels, le FN est arrivé largement en tête avec 27,19 % des exprimés contre 23,96 % à l’UMP-UDI et 22,99 % au Front de Gauche auquel appartient René Revol, le maire de la commune. Le Front de Gauche a rassemblé 570 voix (22,99 %) hier alors que René Revol en avait récolté 1 596 (49,96%) au premier tour des municipales 2014." (L'article de Montpellier journal (accès réservé aux abonnés)


Les cantons de Montpellier plus en détail

Quatre candidats sauréliens sur cinq seront au 2d tour : 

En tête à 
  • Montpellier 3 : 23,14% face au FN (18,79%). Le PS : 17,26%), l'UMP (16,55%). 
  • Montpellier 5 : 19,85% face au FN (18,02%) 
En seconde position
  • à Montpellier 1 avec 17,96% face à un FN à 21,94%
  • à Montpellier 4 avec 20, 82% face à un FN à 25,22%
Montpellier journal a calculé que "les candidats Saurel ont perdu 3 620 voix sur les 16 836 de mars 2014. Cette baisse peut bien sûr s’expliquer notamment par une participation plus faible (environ 10 000 votants de moins), par des candidatures autonomes EELV (alors qu’en 2014 EELV était allié avec le PS) et par le fait que Philippe Saurel n’était pas candidat en personne".

Le socialiste Delafosse (23,43%) en tête sur Montpellier 2, relègue le 5e saurélien à 19, 99% à une troisième place éliminatoire, et affrontera, au second tour, l'UMP (20,67%).

Un autre socialiste au second tour dans le montpelliérain avec 29,63% sur Montpellier-Castelnau où Saurel ne présentait personne. Il sera face à l'UMP (30,39%). Le FN a fait 20,51% mais est éliminé et il n'est pas sûr qu'une partie de ses électeurs aille vers l'UMP. 

Dans les cantons 1 (avec 17,38%), 3 (17,26%) et 4 (18,34%) le PS est 3e et éliminé. Il est laminé dans le 5e canton à la 6e place avec 13,59%.

Sur Montpellier 2 le PG allié à EELV fait 16,34%

La droite est à la deuxième place (20,67%) sur Montpellier 2 et à Castelnau en première position (30,39%) Mais elle est quatrième sur Montpellier 1 (15,20%) et sur Montpellier 4 (14,74%). Elle est enfin troisième sur Montpellier 5 (15,95%)

EELV était présente sur 5 cantons. Seule elle obtient : 6,95%, 11,5% et 14,37%. Alliée au PRG et au PS :17,38% et au FdG : 16,34%.

Le FdG obtient 13,89% sur Montpellier 1, 16,34% sur Montpellier 2 et 14,01% sur Montpellier 5.
    
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Valls accrédite la dénonciation UMPS faite par le FN, et Sarkozy se fait le meilleur défenseur des préjugés réactionnaires flattés par le FN, les banalise et les justifie. Les deux nourrissent la dynamique bleu marine, et le FN peut se frotter les mains. Après le deuxième tour, ce sera l’élection des présidents de département. Dans le Vaucluse, le Var, le Nord, le Pas-de-Calais, l’Oise et l’Aisne et d’autres départements, le FN aura les moyens « de foutre la merde au troisième tour, lorsqu’il faudra constituer des majorités. Si on peut exploser l’UMP à ce moment, on le fera », dixit un dirigeant du FN...
On le voit clairement, seules l’intervention directe des travailleurs, des jeunes et de la population pourra enrayer cette dangereuse logique. Cliquer ici

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