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Georges Ibrahim Abdallah reste en prison...


 ...Hollande et Valls poursuivent leur prise d'otage !

Le NPA 34 dénonce et condamne la décision de la Cour d'appel de Paris qui vient de se prononcer pour le maintien en détention du camarade Georges Abdallah.
Nous tenons à réaffirmer notre soutien et notre solidarité à Georges, ainsi qu'au  collectif pour sa libération.
Nous dénonçons l'acharnement dont fait  preuve la justice française  et sa soumission au diktat des lobbies états-uniens et israélien.
Justice de classe qui une nouvelle fois, par cet arrêté, signe son allégeance aux bourgeoisies impérialistes.


Nous rappelons que Georges, incarcéré en 1984, est libérable depuis 1999 et que la France par ce maintien en prison détient le triste record du plus vieux prisonnier politique du monde.
La république française par cette décision de justice nous montre une nouvelle fois sa conception de la liberté et de l'égalité.
Cette conception n'est bien sûr pas la notre et c'est pourquoi aujourd'hui encore nous répétons :

La justice reste notre combat, la solidarité notre arme.
Liberté pour Georges Abdallah

Pour le NPA 34
ses porte paroles Martine, Thomas et Gérard




 La cour d’appel a ajouté cette fois que Georges Abdallah "ne regrettait pas les actes pour lesquels il avait été condamné"

Voici un extrait de ce qu'écrivait en 2004, durant son incarcération, Jean-Marc Rouillan sur "l'extorsion de regrets" par la "justice"...
"Qu’est-ce que c’est que cette notion tyrannique, si ce n’est une contrition judéo-chrétienne ? Bien évidemment, le « regrettez-vous ? » ne s’adresse pas aux auteurs des actes les plus graves, mais bien à ceux qui ont lutté contre le système. Imaginez-vous Mitterrand exiger des regrets des généraux putschistes algérois avant de les amnistier ? Avez-vous entendu parler d’un juge ou d’un journaliste ayant osé poser la question à Papon et à Aussaresse, sinon aux tueurs de l’OAS ? Ou aux cadres de Luchaires et de Giat ayant approvisionné en matériels de guerre et fusées de feu d’artifice les massacres de la guerre Irak/Iran ? Jamais ! Et aux dirigeants de Protec ayant livré clés en main une usine de gaz chimique à Saddam Hussein ? Pas plus ! Non, aujourd’hui, il faut se repentir de s’être opposé et demander grâce pour s’être rebellé. L’apothéose réactionnaire est telle qu’après deux décennies de prison - et quelle prison : isolement total, restrictions en tout genre, violences… - ils aimeraient en sus une mortification publique, tenue en laisse, la tête couverte de cendres. […]

Chaque fois que les représentants de l’ordre moral, religieux, judiciaire, militaire et policier exigent de moi cette repentance, je comprends que le pourquoi ayant motivé ma lutte depuis le combat contre Franco demeure d’actualité. Pourtant, ne croyez point que je ne regrette rien. Après dix-huit ans de prison, je regrette par exemple les parfums d’une forêt de pins après la pluie d’orage, les rues désertes à certaines heures crues de la nuit, les rires des camarades, ceux qui n’en reviendront plus et qui ne quittent jamais nos souvenirs, les cavalcades insurgées sous les grenades lacrymogènes et les balles sifflantes comme des guêpes… Enfin, pour vous dire que je regrette mille choses.Et décidément, « on peut regretter les meilleurs temps mais non fuir aux présents ». Ce n’est pas de moi mais de Montaigne. Le texte intégral est ici

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 NPA 34, NPA

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