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Grèce, les enjeux, l'avenir : réunion publique


Quel contexte historique de Syriza et des mouvements populaires ? D'où vient la dette grecque ? A qui profite elle ? La stratégie de réformes de Syriza peut-elle suffire à renverser la vapeur ? La soumission à l'union européenne ou le repli nationaliste ne sont pas des solutions pour les peuples, alors, quelle stratégie de lutte? En matière de luttes, que pouvons-nous apprendre plus largement de la situation en Grèce ?
Et si la riposte de la classe populaire était internationale ?
Le NPA fac vous invite à
une réunion publique

le lundi 23 mars à 18h,
salle Camproux, Université Paul Valéry

Montpellier
Entrée libre et gratuite
contact@npa34.org

Le 25 janvier dernier, Syriza, parti mené par Alexis Tsipras, a remporté les élections législatives grecques. Ce résultat a constitué un moment important tant à l'échelle de la Grèce qu'à celle de l'Europe :
       • d'une part, pour la première fois depuis 40 ans, la Grèce ne sera gouverné ni par les sociaux-démocrates du PASOK, ni par la droite de Nouvelle Démocratie ;
       • d'autre part, il s’agit de la première victoire, à l’échelle européenne, d’une formation située à gauche de la social-démocratie traditionnelle depuis le début de la crise économique internationale.
Le score de Tsipras a donc suscité auprès de larges couches du monde du travail et de la jeunesse, y compris en France, beaucoup d’attentes et d’interrogations : un gouvernement conduit par Syriza serait-il suffisant pour renverser la vapeur en Grèce et, plus largement, en Europe ?
Face aux pressions de la Banque Centrale Européenne, du Fonds Monétaire International et de l'Union Européenne (à travers l'Eurogroupe), le gouvernement de Tsipras a été obligé de lâcher sur ses exigences les plus radicales. Et pour cause : s'il a fait constater aux travailleur/euse.s européen.ne.s que les requins sont des requins, il n’a pas tenté de s’appuyer sur la seule chose que peuvent craindre les capitalistes, la mobilisation des opprimé.e.s et des exploité.e.s. Dans toute l’Europe, le peuple de Grèce a des allié.e.s naturels : les travailleur/euse.s qui, partout, subissent les politiques d’austérité. Bien sûr, préparer cette mobilisation n’est pas si simple. C’est en tout cas moins illusoire qu’essayer d’obtenir de rapaces qu’ils renoncent volontairement à leur proie !
La dette grecque résulte d'une politique de pillage, organisée par la bourgeoisie grecque mais également les bourgeoisies européennes : fraude fiscale, rachat des entreprises publiques grecques pour des montants dérisoires, collusions avec les dirigeants politiques pour écouler des produits inutiles, prêts à des taux
usuriers etc. Les classes dominantes ne cherchent pas à réduire la dette grecque : la situation de dépendance de la Grèce permet de piller le pays allègrement, et sans fin.
Ici et là-bas, nous appelons et travaillons à ce que la bataille reprenne dans la rue, sur le terrain de la lutte des classes : la seule solution tient à une intervention indépendante de la classe ouvrière, européenne et internationale, autour d'un programme et de luttes fédérant l'ensemble des exploité-e-s et opprimé-e-s dans un combat commun contre ce système.
Nous soutenons les revendications du peuple grec et revendiquons l'annulation de la dette, mécanisme principal d'asservissement des travailleur/euse.s et chômeur/euse.s. Les Etats français et allemand détiennent 39% de la dette grecque : faisons pression sur nos classes dirigeantes pour qu'elles annulent cette part de dette !



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