MARDI 17 MARS :
journée d'action pour réclamer des embauches et une augmentation collective des salaires
Après la victoire obtenue à Sisteron (voir : Sanofi : victoire à Sisteron, suicide à Strasbourg !), les employé-es de Sanofi se sont rendus à Paris à l'appel de la CGT pour appuyer leurs revendications à l'occasion d'une "rencontre d'échange" entre la direction et les syndicats. Preuve supplémentaire, s'il en était besoin, que malgré ses manœuvres la direction n'a pas réussi à étouffer la volonté des Sanofi de lutter contre la logique infernale du profit maximum pour les actionnaires... et sa conséquence : des dégâts maximum pour les salarié-es.
Voici le communiqué de l'AFP à ce sujet, repris aussi bien par MIdi-Libre que par Le Figaro ou l'Express : npa34
Emplois, salaires: des salariés de Sanofi expriment leur "ras-le-bol"
Par AFP Paris,
17 mars 2015
Le syndicat a appelé à une journée
d'action pour réclamer des embauches et une augmentation collective des
salaires, alors que la direction du groupe recevait dans la matinée les
représentants des différentes organisations syndicales pour une "rencontre d'échange", prévue de longue date selon Sanofi.
Entre 80 et 100 salariés, venus notamment de Normandie, de Montpellier et de Vitry (Val-de-Marne), se sont rassemblés dans la matinée devant le siège de Sanofi France, dans le VIIIe arrondissement, a constaté une journaliste de l'AFP. Un nombre qui a grimpé à quelque 150 en fin de matinée, selon la CGT.
"Hello pour lui (4 millions d'euros) 0% pour nous", proclamait une des banderoles. Une référence aux 4 millions d'euros de bonus promis à Olivier Brandicourt qui prendra les rênes du groupe Sanofi en avril, et à l'absence d'augmentation collective des salaires en 2015.
Pour la deuxième année consécutive, Sanofi prévoit d'accorder uniquement des augmentations individuelles. Selon la CGT, l'enveloppe promise sera en hausse de 1,5% en 2015, "jamais la direction n'a autant méprisé les salariés". Pour Vincent Revel, magasinier-cariste sur le site normand du Val-de-Reuil, "les actionnaires se gavent et nous on ramasse les miettes".
Selon Thierry Bodin, "il y a un ras-le-bol général" qui monte, "l'argent existe, les actionnaires s'en foutent plein les poches, on déroule le tapis rouge à ceux qui partent et arrivent, et Sanofi a supprimé près de 5.000 emplois depuis 2008".
"On ne demande pas la lune, juste que les emplois restent et soient développés", dit à l'AFP Michel, entré en 1981 chez Sanofi, venu du site de recherche de Montpellier. "On était 1.400, on est 800, à force de plans successifs", relève ce salarié remonté.
Entre 80 et 100 salariés, venus notamment de Normandie, de Montpellier et de Vitry (Val-de-Marne), se sont rassemblés dans la matinée devant le siège de Sanofi France, dans le VIIIe arrondissement, a constaté une journaliste de l'AFP. Un nombre qui a grimpé à quelque 150 en fin de matinée, selon la CGT.
"Hello pour lui (4 millions d'euros) 0% pour nous", proclamait une des banderoles. Une référence aux 4 millions d'euros de bonus promis à Olivier Brandicourt qui prendra les rênes du groupe Sanofi en avril, et à l'absence d'augmentation collective des salaires en 2015.
Pour la deuxième année consécutive, Sanofi prévoit d'accorder uniquement des augmentations individuelles. Selon la CGT, l'enveloppe promise sera en hausse de 1,5% en 2015, "jamais la direction n'a autant méprisé les salariés". Pour Vincent Revel, magasinier-cariste sur le site normand du Val-de-Reuil, "les actionnaires se gavent et nous on ramasse les miettes".
Selon Thierry Bodin, "il y a un ras-le-bol général" qui monte, "l'argent existe, les actionnaires s'en foutent plein les poches, on déroule le tapis rouge à ceux qui partent et arrivent, et Sanofi a supprimé près de 5.000 emplois depuis 2008".
"On ne demande pas la lune, juste que les emplois restent et soient développés", dit à l'AFP Michel, entré en 1981 chez Sanofi, venu du site de recherche de Montpellier. "On était 1.400, on est 800, à force de plans successifs", relève ce salarié remonté.