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Fonction Publique : la casse continue ! Mais la mobilisation a été réussie !


Les deux volets indissociables de la politique du gouvernement : attaque contre les  personnels = attaque contre la qualité des services publics 

Le point sur la journée d'action

Ci-dessous reportage photo de la manifestation de Montpellier (2000 personnes) (correspondance NPA 34)



Plusieurs centaines de salariés de la fonction publique manifestaient dans les rues de Montpellier contre la politique d'austérité du gouvernement ce mardi matin 26 janvier. Cliquer ici

Ci-dessous également la vidéo de la manif.


Cliquer ici

Reportage photo NPA 34 (Anne)
Cliquer sur la première photo pour agrandir et dérouler le diaporama








  
« Depuis 2000, l’indice de la fonction publique a augmenté de 12 % pendant que l’inflation grimpait de 24 %. Un agent qui entre dans la fonction publique aujourd’hui perd 12 points de salaire par rapport à quelqu’un qui aurait été embauché il y a 15 ans » Cliquer ici

Et aussi

Cliquer ici
 
 "On ne veut pas des graines, on veut le blé... La fin de la réforme territoriale..."

Quant aux enseignants, ils pestent contre la réforme des collèges, le manque de moyen, la pression qui entraîne la diminution d'un enseignement de qualité et prévoit une accentuation des inégalités sociales. Cliquer ici
 
La CGT a revendiqué "la plus forte mobilisation de la fonction publique depuis l'élection de François Hollande" avec 130.000 à 150.000 manifestants et surtout "30% de grévistes", un taux "nettement supérieur la dernière mobilisation" unitaire de mai 2014 (15 à 16%).




Les salaires des fonctionnaires sont gelés depuis 2010. Ce qui, couplé à l'inflation, entraîne une perte de pouvoir d'achat considérable. "Le manque à gagner sur nos salaires se situe entre 150 euros pour les catégorie C et environ 400 euros pour les catégorie A". De quoi en dissuader plus d'un : "Cette baisse des salaires a un gros impact sur les recrutements. Actuellement de moins en moins de jeunes s'engagent dans l'enseignement", assure Thérèse Dupont (Snes-FSU), prof de maths à Montpellier. Outre le gel du point d'indice, "c'est le fonctionnement de l'ensemble des services publics qui nous préoccupe" Cliquer ici
 Cliquer ici et ici

Correspondance NPA 66

1450 manifestants, selon la police. 3000, selon les organisateurs... En tout cas, la plus importante manif syndicale à Perpignan depuis celles des retraites. A noter la présence combative des postiers d'un bureau en grève (Rivesaltes...) depuis fin novembre.

Le cortège syndical a rejoint la Préfecture où la CGT 66 avait appelé à midi à un rassemblement en défense des Goodyear. La même CGT (qui participe déjà au large collectif qui s'est constitué dans le département contre l'état d'urgence) appelle, ce vendredi, à une réunion pour constituer un comité unitaire en défense des Goodyear et des autres syndicalistes réprimés. Bien sûr, le NPA participera à cette réunion.

Jean (NPA 66)

Et encore

Infos Commission Education du NPA


Communiqué de l'AG Ile de France des grévistes de l'Education Nationale de ce soir.

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Les personnels de l'Education Nationale, réunis le mardi 26 janvier 2016 à la Bourse du travail de Paris, venant des trois académies de la région parisienne et portant la parole de diverses AG de ville et d'établissement, se réjouissent de la réussite de la journée de grève de ce jour.     

Ils appellent à un mouvement large de défense du service public d'éducation : 
- qui refuse la réforme du collège et toutes les réformes qui appauvrissent et désorganisent l'Ecole,
- qui revendique la hausse des salaires et du point d'indice,
- qui revendique la création des postes nécessaires dans tous les établissements,   
- qui revendique la construction des infrastructures nécessaires pour accueillir dignement tous les élèves.
Ils appellent l'intersyndicale nationale à fixer une  nouvelle date de grève au jeudi 4 février 2016.
Ils appellent à l'organisation d'une  action de visibilité ce jour là. 

Saint-Denis

Ce matin il y a avait un rassemblement devant l'inspection d'académie (IA) de St-Denis pour dénoncer le manque de moyens de nos écoles. Il y avait une cinquantaine de personnes, parents d'élèves et enseignant-e-s (primaire, collège, lycée). Nous avons voulu obtenir un rendez-vous et avons occupé l'escalier menant à l'IA (Inspection d'Académie) pendant plus d'une heure et demi : l'IA s'était barricadée et a fait intervenir l'EMS (équipe mobile de sécurité) qui se sont comportés  comme des vigiles et ont bousculé en passant les personnes mobilisées dans l'escalier dans le but de "protéger" la porte du premier étage. 
Nous avons tenu bon. Notre revendication : un rendez-vous avec la direction départementale. Nous avons refusé la proposition d'un rendez-vous à Bobigny jeudi soir et avons, avec détermination (en particulier une mère d'élève c'est enchaînée dans l'escalier), imposé en une heure d'occupation que la rencontre se tienne à St-Denis. Nous avons gagné et ne sommes parti-e-s qu'après avoir reçu une confirmation écrite.
AG des enseignants de Saint-Denis. Motion d'appel à intensifier la mobilisation


Nous, enseignant-es des premier et second degrés de la ville de Saint-Denis réuni-es en Assemblée Générale ce mardi 6 janvier 2016, appelons à poursuivre la mobilisation pour les salaires et le pouvoir d'achat, pour les remplacements des professeur-es, contre la réforme des collèges, pour des moyens financiers à la hauteur des besoins du service public, pour un service public de qualité.
Conscient-es que c'est par un mouvement fort, reposant par exemple sur des grèves reconductibles, nous appelons chaque école et chaque collège à convoquer des assemblées générales locales pour discuter des moyens d'action à mettre en œuvre. Nous appelons à un rassemblement devant l'Inspection le vendredi 5 février à midi et à une assemblée générale le même jour à 17 heures. Nous rappelons que la mobilisation, notamment dans le premier degré, a commencé à porter ses fruits et qu'il faut la poursuivre.

Motion de soutien aux salarié-es de Goodyear

et autres victimes de la criminalisation de l'action syndicale 

Nous, enseignant-es des premier et second degrés de la ville de SaintInfos du SNES 93Denis réuni-es en Assemblée Générale ce mardi 6 janvier 2016, condamnons la décision du Parquet, donc du gouvernement, de poursuivre les salariés de Goodyear. Alors même que l'État s'avère incapable de lutter contre le chômage et les licenciements, il poursuit les travailleur-ses qui luttent pour leurs droits, leur revenu et leur emploi. A l'occasion de leur procès le 4 février 2016, nous appelons au soutien massif des personnes poursuivie et à la levée des poursuites engagées contre elles. Nous demandons aussi la relaxe ou l'arrêt des poursuites des salarié-es poursuivi-es ou condamné-es pour défendre leurs droits, notamment ceux et celles de Ford ou d'Air France.
Snes-FSU 93 : message adressé aux syndiqué-es

La grève d'aujourd'hui a été un succès : majoritaire au plan national, elle a mobilisé sur le département 46% des personnels des collèges. Elle a été plus forte dans le 94 et le 77 (près de 56%), ce qui peut s'expliquer par la plus grande agressivité de la hiérarchie dans ces deux départements pour pousser à la mise en place de la réforme.

Quatre collèges du département avaient manifesté la volonté de reconduire le mouvement, mais le faible nombre d'établissements intéressés les amène à suspendre pour l'instant. Cependant, la forte mobilisation d'aujourd'hui nous impose de mettre en débat des suites rapides, d'autant plus que le gouvernement a fait preuve ces derniers jours de fébrilité en revenant partiellement en arrière sur la question des bilangues.

L'intersyndicale second degré nationale se réunit demain et nous communiquera rapidement ses décisions d'action.

Le SNES-FSU 93 t'appelle donc à réunir très rapidement des assemblées générales dans ton établissement pour débattre des suites de la mobilisation, particulièrement de nouvelles actions de grève. Nous te demandons de nous tenir rapidement au courant des capacités de mobilisation de ton établissement et des actions que les collègues seraient prêts à réaliser. Nous pouvons publier sur notre site et remonter au sein du SNES-FSU toutes vos prises de position et initiatives.

N'hésite pas à prendre contact avec ton responsable de secteur pour toute demande d'aide ou pour débattre de la situation.
En fonction des décisions de l'intersyndicale nationale et de vos remontées, le S2 93 prendra éventuellement des décisions locales d'action pour poursuivre la mobilisation et invitera une nouvelle intersyndicale départementale.

Les infos de la mobilisation dans l'Education Nationale/Fonction Publique  (transmises par l'Ecole Emancipée) 

01

Pour l'Ain, 600 manifestants à Bourg en Bresse et 60 au Pays de Gex (problématique spécifique de la Vie Chère dans cette zone proche de Genève). Une bonne partie FSU (300).La FSU était en tête de manif et la visibilité des revendications sur les collèges a été forte ! 62% d'enseignants en grève dans les collèges de l'Ain dont certains à 100%, 30% pour les écoles.
Fraternellement Pascal Baudet

04

Digne 450 manifestants dont 250 cortège réforme du collège. Très forte présence FSU (1/3) , 1/6 FO (essentiellement hôpital) et le reste CGT et Solidaire. Quelques retraités.
Audience préfecture


05


400 à la manifestation
taux de gréviste dans les établissements variant de 38 a 50 %
voire  établissements totalement fermés comme le collège de l’Argentière  et des Garcins à Briançon.


07

En Ardèche, manifestation de 800 personnes à Privas , 40% des enseignants du 1er degré en grève, 70% des enseignants du second degré.

09

Forte mobilisation pour le second degré à Foix avec un taux de 50 % dans les collèges et plus d'un tiers de grévistes dans le premier degré. Rassemblement de 150 personnes devant l'IA (140 FSU !) puis cortège pour rejoindre la manif SP. 500 personnes environ même si la CGT annonce 700 ! 4 prises de parole des OS (CGT-Solidaires-FO-FSU) et prise de parole enfin de l'intersyndicale second degré. Audience à la préfecture mais pas avec la préfète...

 

11

Rassemblement puis manif :  matin = 250 à Narbonne + après-midi = 250 à Carcassonne.
Prise de parole des 4 OS
Bonne présence FSU
Audience intersyndicale FP (FO, CGT, FSU, Solidaires) / Préfet
De 50% à 85% de grévistes dans les 16 collèges « sondés » (sur 27)
De 22% à 50% de grévistes dans les 4 lycées/LP « sondés » (sur 8)

12

Pour l’Aveyron, 600 personnes (450 personnes pour la police) au rassemblement départemental à Rodez à l’appel CGT - FO - Solidaires - FSU.

Audience auprès de la Préfecture (SG car Préfet en mission)

Pour ce qui est de la grève, 50 % dans les collèges, 1er degré mobilisé entre 30 et 40 %, difficile d’évaluer les autres secteurs

13
plusieurs milliers de manifestants à Marseille pour un cortège divisé FO FSU et CGT-Solidaires
notre appel à l'unité n'a pas été entendu
2000 personnes dans notre cortège
Taux de grèvistes importants dans l'EN (70% collèges 30% lycées 35% PE)

 

14

Idem sur Caen. Cortège important 2000 manifestants. Le Second degré a poursuivi jusqu'au rectorat après la préfecture (300 manifestants). A la préfecture, pas de salle pour nous accueillir, nous avons été reçus dans le couloir. La mobilisation ne faiblit pas sur les collèges sauf dans les établissements très mobilisés au printemps et à l'automne.

 

15
 
 300 manifestants à Aurillac (selon les RG) dont un tiers FSU.
Une délégation a été reçue par le préfet.
La grève a été plus suivie dans les collèges que les précédentes, mais malheureusement les collègues en grève ne sont pas tous dans la rue.

17
Charente-Maritime.
LA ROCHELLE: 1200 manifestants
SAINTES : 400 manifestants.

18
 
 1000 manifestants dans le département du Cher. Audiences Préfecture et DSDEN. Bonne visibilité des "anti réforme du collège". Très bonne visibilité de la FSU et des syndicats de la FSU (mieux que d'habitude).
Atmosphère assez lourde et grave autant à la DSDEN qu'à la Préfecture : nos interlocuteurs étaient surpris du ton et attentifs.
Rassemblement devant le palais de justice jeudi 4 à 11h en soutien des Goodyear
Rassemblement samedi 30 janvier contre l'état d'urgence

 

19
 
 300 en Corrèze dont 80 pour le rassemblement educ (50 FSU)... audience SG DASEN pour educ puis préfet pour FP.
 

23

250 manifestants* en Creuse dont plus de la moitié FSU pour les salaires, le pouvoir d'achat et des services publics de proximité. Temps corpo pour dénoncer le protocole "offre scolaire" dans le 1er degré, la réforme du collège et la réforme territoriale avec 150 manifestants* (95 % FSU + quelques parents d'élèves + 1 FO + 2 SNALC...). Prises de parole du SNUipp, du SNES et du SNUTER sur ce temps corpo. 
 * chiffres RG
 

24
 
 550-600 manifestants d'après les orgas, 450 selon Police car comptage à deux endroits différents.
2 Cortèges, un FP et une Educ (350 personnes minimum).

 

25
 
 600 personnes dans la manifestation de Besançon, 910 manifestants dans le département du Doubs aujourd'hui. Collègues un peu plus en nombre que les fois précédentes et  bonne visibilité FSU. La manif a toute fois été légèrement divisée puisque le SNES appelait à un rassemblement à un autre endroit, le Rectorat, à la même heure. Une délégation inter-syndicale a été reçue à la préfecture.
 

28
 
 Bonne mobilisation dans le 28 : 600 manifestants dans le cortège FP dont un bon tiers de FSU, nous avons fait jeu égal avec FO et la CGT.
Bonne mobilisation également dans les collèges avec près de 100 manifestants au rassemblement qui a ensuite rejoint le cortège FP.

 

30

Mobilisations dans le Gard :
- Nîmes 1500 avec environ 800 éduc (600 FSU). Le reste territoriaux (Conseil départemental et communes) et quelques hospitaliers.
- Alès 400.
Le cortège pour dire non à la réforme du collège en début de manif. Mobilisation SNES, SNEP et Snuipp importante.
Des délégations ont été reçues en préfecture.

31


A Toulouse 6000 personnes dans une manifestation très dynamique avec près de 2400 manifestant-e-s pour le cortège FSU-Education (dont la moitié dans le cortège second degré sur les collèges, 2200 FSU au total, un taux de 50% de grévistes dans le 1er degré dans le département), 2200 pour le cortège CGT, 900 pour FO, 300 pour Solidaires et environ 200 associations et partis.
Prises de parole à l’arrivée de chacune des 4 organisations CGT, FO, Solidaires et FSU et du Snes pour l’intersyndicale collèges.

33

La presse annonce 3000 et pour nous 3500, dont 600 pour l’Éducation!
Rassemblement devant le rectorat de Bordeaux : 500 personnes.
Bonne Manif à Bordeaux.

 

34
 
 A Montpellier 2000 manifestants : FSU, CGT, FO, Solidaires + SNALC pour l'intersyndicale "contre cette réforme du collège".
Le cortège FSU était important 500 manifestants. Faible mobilisation de FO et Solidaires. La FP a été reçue en préfecture, l'éducation au rectorat. A noter : Le SNALC en dépit de tous les accords départementaux a réclamé la démission de la ministre de l'EN...  

 

35
  • 1500 à Rennes dont une grosse partie (1000) Education (dont l'écrasante majorité de la FSU)  qui a rejoint ensuite le rassemblement FP.
  • 100 à Fougères à la même heure.
  • A Redon, le rassemblement est à 17 h.
39

Grève suivi à environ 25% dans les écoles, 50 à 60% dans les collèges (30à 40% selon l'IA) avec des pointes à 80%.
Manif de 250 personnes grosse participation FSU et collèges.
Bonne couverture de presse.

 

44

Nantes 2 300 et Saint-Nazaire 900.
Cortège collèges de près de 700 à Nantes (FO 100, FSU 500 et divers)
Cortège FP : 700 FO, idem en CGT ce qui est exceptionnel et mérite analyse car d’ordinaire le rapport est de 1 à 3 ou 4, 300 Solidaires, 150 FSU, des traces de CFTC territoriaux et divers.
Délégations significatives CGT et FO de l’aérospatiale, d’EDF, et de l’enseignement privé CGT.
Prises de paroles des UD sur l’état d’urgence, le code du travail et ses conséquences sur l’emploi en général, sur la confiscation imminente par décision de justice des cheptels et matériel agricole des agriculteurs en résistance sur la ZAD avec contacts à envisager avec les paysans –travailleurs de la Confédération Paysanne.

 

47
 
 400 manifestants à Agen, 1/3 FSU.
Délégation reçue à la préfecture, prise de paroles du Snes.
Quelques photos.. http://47.snuipp.fr/spip.php?article4218

 

48
 
Lors de la manifestation qui a eu lieu ce matin à 11h à Mende, étaient réunies entre 160 et 200 personnes. Un fort contingent FSU dans lequel le second degré a été bien en vue aux premiers rangs de la manif derrière 2 banderoles qui sont restées affichées sur les murs de la Préfecture en fin de manif. Une mobilisation CGT en très grande partie constituées par des retraités. FO et Solidaires avaient peu mobilisé.

49

2000 manifestants dans les rues d'Angers CGT-FO-SOLIDAIRES-FSU dont 
un cortège Education en fin de manif d'environ 4 à 500 personnes derrière 
la sono FSU.Rassemblement aussi à Saumur.

Sur Angers, un peu plus de 2000 manifestants dont la moitié dans le 
cortège FSU et intersyndical enseignant placé opportunément juste derrière.

50

Mobilisation dans la Manche (50)
     - Cherbourg : 1000 manifestant-e-s dont 250 à 300 enseignant-e-s derrière la banderole de tête portant le slogan suivant : Contre réforme du collège : abrogation !
     - Saint Lô : même dispositif : 250 manifestatnt-e-s dont une centaine d'enseignat-e-s
     - dans les deux cas : prise de parole FSU au nom de l'IS (educ et FP)
     - des taux de grévistes remarquables dans de nombreux collèges du nord du département ( plus de 80% dans un bon quart des collèges)
Pas à hauteur mais la mobilisation ne faiblit pas sur le collège.

53

environ 250 manifestants à Laval dont une centaine du secteur éducation.

 

58

Intersyndicale FSU FO CGT Solidaires : 500 personnes à Nevers
Audience auprès du SG et de la Chef de Cabinet du Préfet
Au-delà de la thématique salariale et défense des services publics, FSU et FO ont dénoncé la mise en place de la réforme du collège.
Grévistes : 30 % dans le premier comme dans le second degré.

62


2 cortèges: un FP d'environ 1000 personnes et un collège/lycée..de 2000 manifestants
qui se sont croisés Grand Place à Lille.Cortèges dynamiques.Manifs réussies. 
Forte participation FSU, première en nombre de manifestants sur l'ensemble des 2
cortèges. La CGT Nord est confrontée à des problèmes de succession qui ont eu 
visiblement des répercussions sur l'organisation de cette journée.

63


Á Clermont Ferrand belle manifestation de 2000 grévistes avec une majorité d'enseignant(e)s du second degré. Prises de parole devant le rectorat. Prise de parole devant la Prefecture. Bonne couverture médiatique.

64

Un millier de manifestants à Pau.
Rassemblement intersyndical contre la réforme des collèges devant l'IA à Pau : 250 personnes.
Nous avons rejoint le cortège fonction publique jusqu'à la préfecture, derrière la banderole collège.
Une délégation fsu, cgt, fo, solidaire a été reçue à la préfecture sur les deux sujets du jour : fonction publique et réforme du collège.
Le secrétaire général et son adjoint nous ont écouté poliment.
50% de grévistes dans le premier degré, qu'on a pas trop vu à la manif, peut-être à cause des annonces de fermetures de classe.
  
69

Bonne mobilisation dans le Rhône :
- Rassemblement de 700 personnes devant le Rectorat contre la réforme du collège à 9H30
- Ensuite manifestation avec environ 3000 personnes (2200 selon la police)
* 1000 dans le cortège FSU, bonne surprise (600 2nd degré, 400 surtout 1er degré)
* 1100 CGT, plus faible que d'habitude
* 700 FO
* 200 Solidaires

 

72

Environ 2000 au Mans dont un bon tiers FSU. A l'appel de CGT-FO-FSU. Quelques Solidaires dans le cortège.

 

74
 
 Assez bon taux de participation à la grève dans l'Education de 25  à 60% par rapport aux personnels attendus pour la Haute-Savoie, 40 % de grévistes dans les écoles qui ont retourné l'enquête donc en moyenne sans doute 30 % dans le premier degré, manifestation autour de 700.
Réception de huit représentants syndicaux : CGT, Solidaires, FO, FSU  en grande pompe à la préfecture par le Préfet lui-même et ses chefs de service dont le DASEN, avons eu un dialogue courtois, le Préfet annonce des places prioritaires en logements sociaux pour les fonctionnaires et personnes touchées par la loi DALO. Mais défend la restriction de la dépense budgétaire donc pas de dégel du point d'indice, le DASEN récite à nouveau son discours sur les collèges.

 

76
 
 Rouen : 3000 manifestants dont 1200 de l'éducation
La Havre : 1500 manifestants dont 300 de l'éducation.

 

81
 
 Pour le Tarn, mobilisation importante dans les collèges (grève majoritaire), 200 personnes devant la DSDEN puis cortège commun avec les 3 FP : 800 personnes à Albi, audiences DASEN, préfet, Conseil Départemental.
Couverture presse locale plutôt bienveillante et mettant en valeur l'action collège.

 

83

Dans le Var on a fait un rassemblement de l'intersyndicale du second degré avec une prise de parole spécifique sur les collèges puis on a rejoint l'interpro et on a défilé ensemble FSU, CGT, Solidiares FO. Joli cortège éduc qui représentait un peu plus d'1/3 du cortège. 
Les RG donnent 1500 manifestant-es, l'interpro annonce 3000 : la vérité doit être entre les deux !

84


Dans le Vaucluse:
manifestation 1200 selon la police, 1600 selon l'UD CGT (800cgt, 300fo, 350fsu, 150solidaires)
 
87
Rassemblement devant le Rectorat pour l'educ et territoriaux (FSU) puis manif à la rencontre de celle de la FP. Environ 2000 personnes avec une grosse partie FSU ...‎motion donnée à la Préfecture. 

88


Pour les Vosges
300 personnes 1/3 FSU

 

89

À Auxerre, 200 personnes en tout.
- 100 de CGT FO et Sud, en rassemblement Place de la Préfecture
- 100 de la FSU qui ont rejoint en cortège ce rassemblement en traversant Auxerre
Le matin, 120 personnels municipaux à Sens


90
 
300 manifestants dans le 90 dont la moitié de la FSU. Taux de grévistes entre 25 et 30 % dans le second degré avec certains pics dans certains collèges…
AG de grève correctement suivie et volonté d’aller vers les parents d’élèves.
Donc Appel à Réunion Publique le mardi 2 Février, pour préparer le second CTSD sur la rentrée en Collèges qui aura lieu le jeudi 4 février.
A Belfort au 1er CTSD tous les syndicats ont voté CONTRE (y compris le SGEN et l’UNSA).
6 classes supprimées pour 27 élèves de plus, merci l’application de la réforme. Le DASEN va réviser sa copie….

 25 janvier 

Communiqué unitaire 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique estiment que, si la négociation salariale qu’elles réclament depuis plusieurs années est bien confirmée pour le mois de février, elle se présente dans de mauvaises conditions.

En effet, en faisant adopter une loi de finances et une loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2016 avec quasiment aucune marge de manoeuvre pour une augmentation générale des traitements, le gouvernement annonce la couleur : la politique d’austérité continue…. et ce n’est pas la nôtre !

La politique actuelle du gouvernement conduit non seulement à une baisse sans précédent du pouvoir d’achat des fonctionnaires, mais elle s’accompagne de nombreuses réformes imposées sans négociation (collège, territoriales, santé …) qui poursuivent les politiques précédentes, entrainent la casse des services publics et détériorent encore nos conditions de travail.

Enfin, tous les secteurs de la Fonction publique, pourtant essentiels au progrès social et à la population, restent confrontés à des sous effectifs insupportables.

C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES appellent à faire de la journée du 26 janvier 2016, un temps fort de mobilisation, par la grève et la manifestation pour : une augmentation de la valeur du point d’indice qui tient compte de l’inflation subie depuis plusieurs années ainsi que des pertes du pouvoir d’achat, en particulier, depuis 2010, le développement de l’emploi public statutaire par des créations nettes dans tous les secteurs, des moyens financiers permettant de développer un service public de proximité garant de la cohésion sociale.

Les unions départementales de l’Hérault signataires appellent les agents à se rassembler unitairement afin de construire les conditions de réussite de cette journée de mobilisation et de grève.

Mardi 26 janvier 2016


Grèves et Manifestation


Rassemblement 10H place de la Comédie


Audience en préfecture à l’issue de la manifestation

Rassemblements et manifestations en région

- Narbonne 10h30 : AG intersyndicale éducation au local de la FSU, 13 rue des 3 moulins ; 11h30 rassemblement devant la permanence parlementaire ; Carcassonne 15h30 portail des Jacobins
- Nîmes 11h AG intersyndicale éducation au SNES (rue Becdelièvre) ; à partir de 12h : pique-nique/atelier banderoles et slogans ; 15h manifestation Maison Carrée
- Montpellier 10h Comédie
- Mende 11h place du Foirail
- Perpignan 11h place de Catalogne 



La colère sociale est toujours là 

Le 26 janvier, les 5,2 millions de salariéEs de la fonction publique sont appelés à faire grève et à manifester par la CGT, FO, Solidaires et une majorité de sections départementales de la FSU. Un appel intersyndical plus large invite également les enseignantEs du second degré à faire grève de nouveau contre la réforme des collèges. Ce sera la première journée de mobilisation sociale à caractère national depuis l’instauration de l’état d’urgence, la première occasion pour des milliers de salariéEs de descendre dans la rue sans être visés par des interdictions de manifester ! Cela doit être la première motivation pour assurer le succès de cette journée : montrer que la période de sidération qui a suivi les attentats de novembre, puis celle dominée par l’acceptation de la mise en place des mesures liberticides au nom de la lutte contre le terrorisme, sont désormais derrière nous.

Les fonctionnaires auront les premiers l’occasion de redonner à la colère sociale la visibilité qu’elle avait atteint au moment de l’annonce des licenciements à Air France. Pour eux, les raisons de la colère sont  nombreuses : blocage des salaires depuis 2010 et annoncé jusqu’en 2017, salaires au mérite avec le PPCR, suppressions massives de postes, mutations imposées avec la réforme territoriale, augmentation du temps de travail dans les hôpitaux, précarisation débridée avec la multiplication des emplois contractuels...
Dans l’éducation se rajoutent toutes les attaques engagées par Sarkozy et poursuivies par Hollande (« réformes » des rythmes scolaires, du lycée et du collège, du statut des enseignants du secondaire, démantèlement de l’éducation prioritaire...).

Pour la convergence des urgences sociales et démocratiques

Les directions des organisations syndicales FO, CGT, Solidaires ont fait le choix de n’appeler à la grève que les fonctionnaires. D’autres, comme celle de la CFDT,  collaborent carrément avec le gouvernement dans les salons. C’est rageant car du côté des salariéEs du privé, les raisons de la colère ne manquent pas non plus, et une journée de grève interprofessionnelle aurait été la bienvenue.

Les 100 000 signatures récoltées en quelques jours par la pétition lancée par les Goodyear contre leur condamnation témoignent qu’une frange significative des salariéEs et des militantEs ouvriers n’en peut plus de reculer et est disponible pour passer à la contre-offensive sociale. C’est donc le moment de regrouper les luttes, de leur donner un sens politique, en combinant les mobilisations pour les droits sociaux des travailleurs avec la dénonciation de l’état d’urgence et de la politique réactionnaire du gouvernement. Cliquer ici
 
Education

Intersyndicale du Second degré


En cette rentrée de janvier 2016, les enseignants constatent que la ministre entend poursuivre à marche forcée l’application de la réforme du collège.

Les nombreuses remontées à la suite des journées de « formation à la réforme » organisées dans les académies montrent clairement que le refus de cette réforme est profondément ancré chez les personnels et que le contenu des formations, marqué par le mépris des enseignants suscite un large rejet et une colère croissante.

Les pressions, menaces et les retraits sur salaires sont la traduction de l’isolement du ministère qui a de plus en plus recours à l’autoritarisme pour tenter de faire passer la réforme.

Cela renforce la détermination de l’intersyndicale (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEP-FO, la CGT, la CGT enseignement privé, le SNALC, le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, la CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD Education) à organiser le combat collectif des personnels pour s’opposer aux formations à la réforme et à son anticipation et à poursuivre les initiatives en direction des parents et des élus.

L’intersyndicale appelle les personnels, à partir de la réalité des DGH 2015, à faire la vérité sur les DGH 2016 qui découlent de la réforme, à défendre les postes, les conditions de travail des personnels et des élèves des lycées et des collèges ainsi qu’à préparer les interventions sur les évolutions de la dotation que la réforme implique.

L’intersyndicale (le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNFOLC, le SNETAA-FO, le SFSDPEPFO, la CGT, la CGT enseignement privé, le SNALC, le SNCL-FAEN, le SIES-FAEN, la CFE-CGC, le SUNDEP-Solidaires et SUD Education) réunie le 5 janvier confirme son appel, lancé dès le 4 décembre, pour la construction d’une grève nationale majoritaire le mardi 26 janvier 2016 pour monter d’un cran dans la mobilisation.

L’intersyndicale appelle les enseignants des lycées et collèges à manifester le 26 janvier pour l’abrogation de la réforme du collège.

Dans ce cadre, l’intersyndicale les appelle à s’associer aux manifestations de la Fonction Publique selon des modalités assurant la visibilité de ses revendications (banderoles, cortèges spécifiques,...).
Elle appelle les personnels des collèges et des lycées à se réunir en HIS, en AG pour organiser la mobilisation permettant de créer le rapport de force pour gagner.

Les organisations syndicales du second degré se réuniront à nouveau rapidement après le 26 janvier.


Les enseignantEs seront à nouveau en grève pour demander l’abrogation de la réforme du collège, dans le cadre de la journée d’action de la fonction publique. 
 
Les raisons pour refuser cette réforme sont toujours d’actualité. Par la réduction drastique des heures d’enseignement disciplinaire, elle va provoquer de nombreuses suppressions de postes, permettant de nouvelles économies substantielles. à l’heure où tombent les moyens d’enseignement (DHG : dotation horaire globale), ces suppressions sont déjà visibles, même si ailleurs le ministère semble temporiser pour faire passer la pilule. Au-delà, c’est le cadre même de toute l’école existant jusqu’à présent qui va être totalement déréglementé. La mise en place des EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires), parallèlement à la réforme des nouveaux programmes et de l’évaluation totalement soumise aux « compétences », va éclater tout cadre national de l’éducation et soumettre la scolarité des élèves aux critères locaux d’employabilité. Cliquer ici

Éducation nationale : lutter contre l'uniformité en uniformisant ? 

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Battre en brèche les idées reçues


Nombreux sont ceux qui jalousent les vacances des enseignants. Mais beaucoup plus rares sont ceux qui leur envient leur salaire. Et pour cause. Les profs Français sont assez mal payés, si on compare leur rémunération à celle de leurs collègues étrangers. 

Comme le montrent les dernières statistiques publiées par l'OCDE, le club des pays riches, le salaire des enseignants varie fortement d'un pays à l'autre. Il s'agit ici du salaire statutaire, c'est-à-dire hors primes et autres avantages. Et les chiffres cités sont exprimés en parité de pouvoir d'achat, une méthode de calcul qui permet de gommer les différences de prix pouvant exister entre deux pays. Cliquer ici


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