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Montpellier. BDS 34. Deux militants devant les tribunaux... Solidarité !


 Aucune intimidation n'arrêtera la campagne BDS !

Rassemblement du mercredi 27 janvier devant le tribunal de Montpellier
Pour la relaxe de Saadia et Hussein.

Le procès est à nouveau reporté, ce sera le 23 mars à 14 H.

Photos pour le NPA 34 de Jacques (cliquer sur la première photo pour agrandir et dérouler le dipaorama)










DATE DÉFINITIVE DU PROCÈS CONTRE LES DEUX MILITANTS DE LA CAMPAGNE BDS FRANCE MONTPELLIER : 23 MARS 2016 À 14H
 
NOUVELLE ATTAQUE DE LA DIRECTION DU MRAP CONTRE BDS FRANCE 34



 De nombreuses associations s'indignent de la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015, qui a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens. Voici un nouvel appel signé par plusieurs militants, intellectuels et responsables politiques en défense de la campagne BDS lancé par les Palestiniens le 4 juillet 2005.  

Nous ne nous plierons pas à la décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015! Le 20 octobre 2015, par deux arrêts, la Cour de cassation a déclaré illégal l’appel à boycotter des produits israéliens et confirmé la lourde condamnation de plusieurs militants du mouvement Boycott désinvestissement sanctions (BDS). Elle a utilisé pour cela, un article de la loi de la presse qui évoque le délit de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée ».

Cette décision est plus qu’étonnante, elle est scandaleuse. Cette loi est supposée protéger une personne ou un groupe de personnes victimes d’une discrimination à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion. Elle ne prévoit nullement de protéger la politique d’un Etat contre une critique citoyenne, lorsque cette critique prend la forme d’un appel au boycott de produits. A de nombreuses reprises, des organisations ont appelé dans le monde au boycott de la Birmanie ou de la Russie, de la Chine ou du Mexique, sans que soit jamais évoquée une telle clause.

En  dépit de l’insistance du ministère de la justice, la plupart des juridictions françaises saisies ont refusé au cours de ces dernières années de considérer que l’appel au boycott de produits israéliens relevait d’une infraction pénale.

Avec la décision de la cour de Cassation, la France devient le seul pays démocratique du monde où une telle interdiction a été prise. Pour un pays qui, depuis un an, n’a pas cessé de se réclamer son attachement à la liberté d’expression c’est une situation d’autant plus paradoxale, qu’il est plus que probable que la Cour européenne des droits de l’Homme reviendra sur ce jugement malvenu. Même la cour de Cassation doit répondre de ses décisions et se conformer à des principes universels que sont, notamment, le droit d’expression.

Le mouvement BDS s’est créé dans un contexte de démission de la communauté internationale incapable de mettre un terme à la colonisation ni de protéger les Palestiniens des exactions quotidiennes que leur infligent armée et colons israéliens. Ce mouvement pour le boycott rencontre un succès croissant dans le monde, en tant que seul moyen non-violent de faire pression sur Israël. Il permet à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de manifester pacifiquement leur solidarité et de protester par là-même contre le traitement de faveur dont bénéficie ce pays de la part de la communauté internationale en dépit de ses violations constantes du droit international. C'est pourquoi nous appelons  à soutenir et renforcer le mouvement BDS et à boycotter les produits israéliens.

(1) décision de la Cour de cassation du 20 octobre 2015 

Les signataires : 

Ahmed Abbes, Directeur de recherche au CNRS, Paris
Sihame Assbague, militante associative
Etienne Balibar, Professeur émérite, Université de Paris-Ouest Nanterre
Saïd Bouamama, sociologue
Rony Brauman, médecin, essayiste
Sonia Dayan, Professeure émérite à l'Université Paris Diderot-Paris7
Christine Delphy, sociologue, cofondatrice de Nouvelles Questions FéministesAlain Gresh, journaliste
Nacira Guénif, sociologue, Université Paris 8
Christian Salmon, écrivain
Azzedine Taïbi, maire de Stains
Marie-Christine Vergiat, députée européenne


Le texte sur le site de Mediapart  

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Le couple franco-palestinien, ainsi que le père d’Elsa Lefort, Jean-Claude Lefort, sont traînés dans la boue par le média en ligne JSSNews.

L’acharnement des autorités israéliennes contre Elsa Lefort, épouse de Salah Hamouri (voirnotre édition d’hier), refoulée lors de son arrivée en Israël et placée en détention alors qu’elle est enceinte de six mois, avant d’être ­expulsée, a provoqué une vive émotion en France. Comme en témoignent les centaines de signatures qui continuent, chaque jour, à remplir la pétition lancée pour demander l’intervention du ministre français des Affaires étrangères dans ce dossier.

Ce n’est évidemment pas du goût de tout le monde. Depuis hier, un site, JSSNews, qui se présente lui-même comme un « média sioniste », publie sur sa page un « article » consacré à l’affaire. On croit lire une publication d’extrême droite des années 1930 qui, à l’époque, dénonçait le « judéo-bolchevisme ». Cliquer ici

La haine antipalestinienne : lire ici

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MOHAMMED ABED (AFP) Cliquer ici
NPA 34, NPA

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