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Jeudi 17 mars. Que des milliers de grèves et de manifs fleurissent pour enterrer le projet de Loi Travail ...


... et mettre en déroute le front Valls-(Macron)-Gattaz-Berger (CFDT) !

Un 4 pages sur la Loi Travail

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Sur de nombreuses universités, des comités de mobilisations issus des AG ont commencé à émerger, rassemblant parfois jusqu’à une centaine de personnes devenues désormais des militantEs de la mobilisation. Dans certaines universités, des occupations de salles sont organisées, comme à Tours, à Dijon, à Paris 8. 


Sur cette dernière université, qui s’installe comme l’université la plus mobilisée et la plus structurée dans la mobilisation, des départements sont en grève, les cours sont annulés ou transformés en « cours alternatifs ».
Sur les lycées parisiens, les lycéens font revivre les meilleures traditions d’auto-organisation. Malgré les difficultés liées à la pression des proviseurs ou des parents, des AG sont organisées, comme à Hélène Boucher (Paris 20e) où les lycéens ont réussi à imposer à la direction de leur accorder la plus grande salle du lycée pour une AG qui a réuni plus de 150 lycéens et a débouché sur un appel aux autres lycées à se mobiliser ce jeudi 17 mars « pour que la peur change de camp »... Cliquer ici

 

Mercredi 9 mars, nous avons manifesté à plusieurs centaines de milliers contre le projet de Loi travail, cette remise en cause fondamentale du droit du travail. Face à l’’ampleur de cette  mobilisation, le gouvernement a dû modifier son projet : il fait semblant de reculer. Son objectif est  de tenter de rallier à son projet rétrograde les organisations syndicales abusivement qualifiées de  réformistes et de calmer les députés plus ou mons frondeurs..

 Beaucoup de bruit pour moins que rien 

Valls  a mis en scène une prétendue nouvelle version du projet de loi. Mais pratiquement rien de fondamental n’a été modifié. Concernant les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, le plafonnement ne sera plus obligatoire mais « indicatif ». Le contrôle des licenciements  économiques, passerait  par les  juges qui n’auront en pratique ni le temps ni la volonté de s’opposer aux patrons. 

La mise en œuvre des forfaits-jours dans les PME et des astreintes ne pourrait pas être décidée unilatéralement par les patrons mais pourrait être imposée par accords d’entreprises. Valls a prétendu mettre en place une taxation des CDD, mais en réalité elle dépend de la négociation entre partenaires sociaux dans le cadre de l’assurance-chômage.

Berger, nous ne sommes pas des moutons


Ces miettes semblent satisfaire le secrétaire général de la CFDT et de la pseudo organisation étudiante, de droite, la FAGE. C’était l’objectif du gouvernement qui cherche avant tout à briser l’élan de la mobilisation entamée le 9 mars. 

Ces prétendus reculs ne changent rien. En effet, le cœur de la Loi Travail n’est en aucune manière attaqué. Le renversement de la hiérarchie des normes reste l’objectif fondamental du gouvernement. Ce renversement mettrait les droits fondamentaux des salariéEs sous la menace d’accords d’entreprise obtenus par le chantage à l’emploi et des tractations avec des syndicats qui se coulent dans le moule du libéralisme.

Jusqu’au 24 mars, date de la présentation de la loi devant le Conseil des ministres, les manoeuvres, les pressions du patronat vont se poursuivre, s’amplifier comme la tentative de convaincre l’opinion publique de la justesse de ce projet réactionnaire.

Tous ensemble, imposer le retrait du texte
 


Tous/toutes les salariéEs sont concernéEs par cette attaque. La loi travail vise d’abord ceux et celles du privé mais les mêmes projets sont à l’œuvre ou projetés à l’hôpital (réforme Hirsch), à la SNCF (casse du statut suite à la réforme ferroviaire). Cette régression accompagne l’austérité appliquée à toute la Fonction publique, au travers du PPCR, et les attaques contre les droits des chômeurs/euses. 

Ce projet de loi ne ferait pas reculer le chômage, il permettrait au contraire de faciliter les licenciements.

Pour bloquer ces projets, ces reculs, pour obtenir le retrait du projet de Loi Travail, nous devons construire un rapport de force à la hauteur de l’attaque. Les organisations syndicales, les organisations de jeunesses engagées unitairement dans la mobilisation appellent à des journées de manifestations les 17 et 24 mars en préparation de la grande journée de grève du 31 mars. La Fonction Publique sera également mobilisée le 22 mars.

Construire le rapport de force passe par inévitablement par le développement de la grève. Nous devons mettre à profit chacune de ces journées pour convaincre autour de nous que c’est seulement en bloquant l’économie, par la grève, que nous ferons reculer le gouvernement. 

POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI TRAVAIL

TOUS ET TOUTES EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 17 MARS
 
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Tract diffusé à Paul Valéry (UM3)


Tract de l'AG des lycéens de Montpellier pour la mobilisation de jeudi !





Motion votée aujourd'hui par le Congrès du Snes*-Créteil à l'unanimité


*Le Snes, syndicat de la FSU (Fédération Syndicale Unitaire), regroupe des personnels du Second degré (lycées et collèges).

Extrait de la motion action votée à l'unanimité par le congrès du Snes-Versailles 

"(...)Le congrès académique (du SNES Versailles) demande au SNES de porter au sein de la FSU le mandat de multiplier les contacts unitaires et de construire les convergences visant à une amplification et à une accélération des actions dans la perspective d'une grève générale du jeudi 31 mars 2016.

Dans ce but, il appelle tous les personnels  à se réunir en assemblées générales pour :
  • débattre des ripostes communes à apporter à une politique éducative, budgétaire, économique et sociale qui va à l’encontre des intérêts de la jeunesse, de la profession et de l’ensemble de la population ;
  • décider collectivement de leur participation aux actions en cours et participer ainsi à la construction du rapport de force, en recherchant les convergences avec les luttes en cours et en rendant visibles les revendications propres à notre secteur (attaque contre le statut, dévalorisation salariale, réforme du collège…) ;
  • s’engager dans les journées d’actions annoncées (17 mars) et à venir (22 mars, 24 mars…) comme autant d’étapes de la construction d’un puissant mouvement pour obtenir une réorientation de la politique éducative, sociale et économique du Gouvernement.(...)

(...)La section académique et les sections départementales soutiennent et relaient toutes les mobilisations en cours contre les conditions de la rentrée, souvent impulsées par les sections d’établissement du SNES à Montgeron, à Mantes la Jolie, à Colombes, à Villiers le Bel, à Issy-Les-Moulineaux… Elles interviennent auprès des autorités académiques pour que les revendications légitimes des collègues soient entendues."

Document de l'UGFF (Union générale des fédérations de fonctionnaires) CGT sur l'application de la loi El-Khomri dans la Fonction Publique  





Communiqué unitaire des syndicats d'Ile-de-France




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"J’espère que le débat parlementaire permettra de réintroduire des dispositions de bon sens qui ont été retirées à la demande des syndicats réformistes et des organisations de jeunesse." Cliquer ici





NPA 34, NPA

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