Gaffe ! Ce n'est qu'un début !
Journée marathon pour lancer la mobilisation : à 11 h première bonne surprise, le nombre des manifestants rassemblés devant la gare pour répondre à l'appel à faire masse autour des cheminot-es en grève pour leurs revendications, contre "le décret-socle" (lire ici), dont la logique est la même que celle de la Loi Travail.
Au nom de l'AG de lutte pour le retrait immédiat de la réforme, Florent a alors appelé à se regrouper derrière notre banderole et à entamer, avec l'appui de la CGT, Solidaires, FO et la FSU, le second grand temps de manifestation : rue Foch, Peyrou, Boulevard Jeu de Paume, rue du Courreau, Plan Cabanes, Boulevard Gambetta, Place Saint-Denis, Grand-Rue Jean Moulin et enfin Esplanade. Malgré la pluie, au moins 5000 personnes ont défilé et signifié que le gouvernement avait du souci à se faire car, comme l'a acté une AG fournie qui s'est tenue, en fin de manif, à la Maison des Syndicats, c'est un véritable plan pour durer et monter en pression qui est désormais en place : premier rendez-vous ce samedi 12 mars à 14 h au Plan Cabanes pour une manifestation contre l'état d'urgence à l'appel du Collectif ad hoc car ledit état d'urgence et la Loi Travail sont les deux faces d'une même politique d'atteinte aux droits élémentaires : démocratiques et sociaux ! Prochaine journée d'action contre la Loi Travail le 17 mars en convergence avec l'intersyndicale. Plus de précisions à venir.
C'est clair, tout ceci n'est qu'un début...
A noter : une de nos camarades manifestantes a été arrêtée par des policiers qui l'ont extraite de la manif, au niveau de la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) pour, disent-ils, jet de projectile les visant. Malgré les tentatives d'obtenir qu'elle soit relâchée, elle a été maintenue en garde à vue et, selon les premières informations, devra comparaître devant un juge. L'AG réunie après la manifestation a décidé d'organiser, après ses délibérations, un regroupement devant le commissariat pour l'assurer de notre solidarité et pour demander qu'elle soit libérée. Ici aussi plus d'infos à venir.
Antoine, pour le NPA 34
La manif vue par L'Hérault du jour qui, parmi les partis politiques présents, "a oublié le NPA" dont le tract a pourtant été l'un des plus diffusés à cette occasion : « On refuse la précarité à vie que nous impose cette loi »
Reportage photo NPA 34
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La manif de l'AG contre la Loi Travail
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