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28 avril et au-delà...Ce si clair objet de notre désir... l'union syndicats-Nuits Debout !


 Pour le retrait de la Loi Travail, contre "son monde" !



APPEL DE SYNDICALISTES À PARTAGER LEUR DÉSIR D'ÉMANCIPATION SOCIALE AVEC NUIT DEBOUT

Nous vivons des jours heureux. Nos grands principes descendent dans la rue, et, de place en place, gagnent des consciences qui s’éveillent.

 Ces principes sont constitutifs de tout le syndicalisme. Ils se nomment émancipation globale, transformation sociale, action générale. Ils appartiennent à un tronc commun.

 Eh bien nous voyons, dans les cortèges, dans les assemblées générales à l’entreprise ou à l’université et au lycée, mais également sur les places, que cet horizon de l’émancipation sociale est rattrapé par la soif d’une nouvelle génération qui s’affirme et qui veut en faire un avenir immédiat.
Avec bonheur et fierté, nous constatons la très large diffusion de cette perspective de construction d’une république sociale, démocratique et humaine.

 C’est dans un esprit de partage et d’échange de ce bien commun que, nous syndicalistes, nous nous proposons d’opérer la jonction avec Nuit Debout, un bain de jouvence pour l’espérance et l’avenir.
Voilà pourquoi nous appelons dans la perspective du 28 avril et de ses suites, tous les syndicalistes, ceux de la CGT notamment,
  • à prendre part à la construction de cette expérience 
  • d’opérer sans délai l’indispensable jonction avec cet élément de vie sociale qui prospère dans la démocratie directe sur les places de France.
  • à participer activement aux débats qui prennent toute la place.
    L'agenda ci-dessous concerne la mobilisation de Montpellier

  
Après la soirée « L’étape d’après ? », mercredi dernier à la Bourse du Travail, un appel est sorti pour que « Nuit debout et syndicats ne se regardent plus en chiens de faïence, avec méfiance ». Qui a été amendé et adopté par l’Assemblée générale de Nuit debout. Qui a été repris et modifié par des syndicats.
Ca donne donc deux textes qui, à bien des égards, sont presque les mêmes, avec des tas d’expressions communes, avec un but explicite dans les deux textes : « Faire peur à l’oligarchie, faire reculer le pouvoir. » Cliquer ici

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Aujourd’hui pour aller plus loin, pour gagner le retrait, Solidaires propose de travailler en mobilisant tous nos points d’appui :
• Assurer avec l’intersyndicale, la coordination étudiante et toutes les autres forces mobilisées aujourd’hui le succès de la journée de grève et de manifestations du 28 avril et lui donner rapidement des perspectives.


• Cela veut dire en particulier multiplier dans les entreprises et les services les appels communs, unitaires à la grève, aux débrayages et manifestations.
• Cela veut dire aussi profiter des espaces que constituent les Nuits debout pour discuter concrètement des convergences de luttes, pour que les échanges aient lieu aussi sur les lieux de travail, devant les entreprises. Cela a commencé à Paris notamment dans les discussions des commissions convergence et grève générale et avec les syndicalistes de l’appel On bloque tout.
• La convergence des luttes doit concerner les négociations Unedic qui sont l’autre versant de la politique patronale puisqu’il y est envisagé par le gouvernement de revenir sur les droits des chômeurs et chômeuses par la réintroduction de l’indemnisation dégressive et par l’attaque contre le régime des intermittent-es qui se mobilisent aujourd’hui.
• La convergence, c’est aussi continuer à montrer à chacun et chacune les effets néfastes de la loi, comment elle va toucher les jeunes, comment elle va toucher les femmes aussi, victimes de licenciements parce que plus touchées par des politiques discriminatoires, et plus contraintes par les régimes horaires dérogatoires, comment la fonction publique elle aussi est concernée .
• Discuter et travailler dans le plus grand nombre possible d’entreprises et secteurs d’un mouvement de grève assez fort et assez long, reconductible si nécessaire, pour permettre le retrait de la loi. Ce n’est pas facile car les syndicats et les salarié-es ont été marqué-es par des défaites ces dernières années sur les retraites en particulier. Mais, justement ces expériences doivent nous permettre de lever les obstacles.


Le 3 mai sera le début de la discussion à l’assemblée nationale, il faudra être présent dans le débat public à cette date en ayant accumulé le plus de forces possibles. L’opposition à la loi travail est toujours largement majoritaire dans la population. Le gouvernement ne pourra pas tenir avec des pressions contradictoires du patronat d’un côté et de la rue de l’autre. Si nous ne voulons pas que le parlement s’arroge le droit dans des combinaisons à géométrie variable de décider de nos droits, le mouvement doit encore s’étendre et se renforcer. Une victoire aujourd’hui changerait le paysage social et démocratique dans notre pays.

Alors, dans la rue le 28 et après, debout et en lutte, le jour comme la nuit… jusqu’au retrait ! Cliquer ici

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 NPA 34, NPA

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