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Un p'tit billet, siouplait.

Le texte qui suit, vous pouvez en faire ce que vous voulez. Le mettre à la poubelle. Le garder. Le faire circuler. Le reprendre à votre compte. Vous pouvez l'imprimer et le distribuer à qui de droit. Ou simplement le conserver dans votre poche, en cas d'arrestation...
LETTRE OUVERTE
À UN MEMBRE
(allons, pas de mauvais esprit !)


DES FORCES DE RÉPRESSION
Commençons par mettre les choses au point :
nous appartenons à des camps opposés.
Nous sommes la foule, celles et ceux qui n'ont pas le pouvoir, celles et ceux qu'une infime minorité méprise et veut faire taire. Celles et ceux qui ne veulent plus d'un monde dont ne profite que cette infime minorité.
Toi, tu es là pour obéir, c'est ton métier. Pour les aider à nous faire taire, pour nous amener à leur obéir, nous aussi. Pour leur plus grand profit.

Ils voudraient nous faire croire, et tu le crois peut-être,

que tu défends l'intérêt général, en défendant la paix sociale.
Quelle paix sociale ?
Celle qui produit des millions de chômeurs ? Celle qui enrichit quelques-uns et appauvrit l'immense majorité ? Celle qui va envoyer tes enfants, ta soeur ou ton frère, tes copains d'enfance... vers plus d'exploitation, plus de précarité, plus de chômage ? C'est peut-être sur eux que tu tapes, eux que tu gazes. Toi ou un-e de tes collègues.

En face de toi, cette colère est inévitable.
Tu ne voudrais quand-même pas être épargné par notre colère, toi qui es responsable, par la violence avec laquelle tu as l'ordre de nous réprimer, de nombreuses victimes dans nos rangs.

Sache-le :
Nous sommes déterminé-es.
Nous nous organisons collectivement pour protéger nos manifestations, pour protéger celles et ceux qui partagent notre révolte. Nous n'avons pas le formidable équipement dont tu bénéficies grâce à nos impôts. Nous n'avons que la force de notre nombre, de notre détermination, de notre légitimité, nous qui défendons vraiment "l'intérêt général".

Ces quelques lignes n'ont pas l'ambition de te faire changer de camp. D'autant que tu es peut-être de ceux qui vouent une haine féroce à tous les contestataires, tous ceux qui remettent en cause "l'ordre établi". Mais tu es peut-être de ceux qui, tôt ou tard, jettent un coup d'oeil en arrière et se demandent "qu'ai-je fait de ma vie ? Ai-je quelques raisons d'en être fier ?".
Alors, garde ce que tu viens de lire dans un coin de ta tête, ça peut toujours servir...
NPA 34           Claude 
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