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Vidéo. Besancenot vs Weber, gauche de rupture contre gauche de compromis(sion)...


 Avec le PS ? ça va pas !  C'est non et non, c'est contre le PS (et le reste de la droite + l'extrême droite)

 
Le débat oppose Olivier Besancenot, ancien candidat à la présidentielle, ancien porte-parole du NPA, à Henri Weber, chargé des études à la direction du PS, sur la chaine de Mediapart.
 

Alors que Hollande s’était juré d’inverser la courbe du chômage en prétendant que le pacte de responsabilité, qui donne des milliards d’euros aux entreprises, devait résoudre le problème de l’emploi, il y aura plus de 6 millions de chômeurs à la fin de son quinquennat. La rentrée est marquée par une vague de licenciements dans les entreprises. Et cette situation s’aggravera avec l’application de la loi travail. 

Profits pour eux, licenciements pour nous 

5 000 postes sont menacés chez SFR, 750 chez Intel, 600 chez Servier, 500 à Alstom (6 500 en Europe pour le groupe General Electric), DCNS et HSBC, 240 chez Latécoère, 230 chez Philips et Outils Wolf, 110 chez Lafarge, etc. Et pourtant, la majorité de ces entreprises ne connaissent pas la crise.

Alstom n’est pas particulièrement en mauvaise santé financière et a bénéficié de plus de 90 millions d’euros d’aides de l’Etat. Servier a enregistré des bénéfices de 350 millions d’euros en 2015. Intel est insatisfait de ses bénéfices du deuxième trimestre car elle n’a pu verser « que » 1,2 milliard de dollars à ses actionnaires !

Quand les grandes entreprises ont des difficultés, elles licencient et sont aidées par l’État qui supprime leurs impôts ou leurs cotisations sociales et, quand elles vont bien, les actionnaires empochent les dividendes. Dans tous les cas, les travailleurs paient les pots cassés ! Toujours plus de raisons de vouloir imposer l’interdiction des licenciements et une réduction massive du temps de travail sans baisse de salaires. Cliquer ici

 Au final, le sentiment est que l’on passe à une nouvelle phase de la lutte contre la loi travail. Le refus des confédérations de proposer une nouvelle journée nationale n’est pas étranger à ce sentiment. Mais la volonté d’en découdre reste forte. Cette colère pourrait bien s’exprimer au-delà de la judiciarisation de la lutte, de la bataille branche par branche, entreprise par entreprise, évoquées en particulier par le CGT. Car la mise en œuvre de la loi travail aura inévitablement dans des délais variables des conséquences sur les conditions de travail, les rémunérations. La colère emmagasinée pourrait alors s’exprimer violemment contre cette mise en application concrète. 

Le refus, largement partagé, de se laisser prendre dans la nasse électorale devrait être largement alimenté par ces combats dont l’issue est fortement liée à notre capacité à élargir, approfondir la mobilisation au-delà de celles et ceux qui ont combattu « en première ligne » la loi travail et son monde... Cliquer ici


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NPA 34, NPA

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