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Cette presse que le capital compresse !


« Une poignée de milliardaires contrôlent à eux seuls la quasi-totalité des grands médias nationaux, de presse écrite ou audiovisuels. »


« Révolte citoyenne »

Le propos du livre, clairement énoncé dans son Introduction, est de dénoncer « l’état de servitude dans lequel sont placés la presse et tous les grands médias d’information, radios et télévisions », et de provoquer une « révolte citoyenne », nécessaire et urgente. « 

 Au terme de ce quinquennat socialiste », la situation médiatique est catastrophique, et même si cette dernière est « l’aboutissement d’une histoire longue », « jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la liberté et le pluralisme de la presse n’ont été à ce point menacés ; jamais le droit de savoir des citoyens n’a été à ce point malmené ». 

En cause ? « Une poignée de milliardaires [qui] contrôlent à eux seuls la quasi-totalité des grands médias nationaux, de presse écrite ou audiovisuels. » Des milliardaires qui n’ont pas « la presse ou l’information pour métier », et qui s’en emparent « non selon des logiques professionnelles mais d’influence ou de connivence ». Et Mauduit d’en établir une première liste : 1. Bolloré ; 2. Drahi ; 3. Le trio Bergé-Niel-Pigasse (BNP) ; 4. Arnault ; 5. Safa ; 6. Lagardère ; 7. Bouygues ; 8. Dassault ; 9. Pinault ; 10. Bettencourt. Cliquer ici

A lire aussi






Et aussi


Le lundi 31 octobre, les salariéEs d’i-Télé reconduisaient la grève, entrant dans leur troisième semaine de mobilisation...
Si l’on a tendance à réduire ce mouvement au refus de l’arrivée à l’antenne de l’animateur Jean-Marc Morandini, mis en examen pour « corruption de mineurs aggravée », il est en réalité beaucoup plus large, et pose des questions qui dépassent le cas d’i-Télé et concernent l’ensemble du champ médiatique. 

Au-delà du cas Morandini 

Les revendications des grévistes sont en effet loin de se limiter au cas Morandini, comme le rappelle la plateforme adoptée au début de la mobilisation, qui exige de la direction : un « projet éditorial et stratégique » pour la chaîne, «  une clarification de la chaîne de commandement et la nomination d’un directeur de la rédaction garantissant l’indépendance de la rédaction vis-à-vis de la direction du groupe Canal et de l’actionnaire », « une charte déontologique », « les moyens de traiter correctement l’actualité et de faire face à la concurrence », «  [le report] de la venue à l’antenne de Jean-Marc Morandini afin que la chaîne fasse preuve de neutralité par rapport à sa mise en examen », et « un dialogue avec les représentants du personnel, la SDJ [Société des journalistes] et l’ensemble de la rédaction ». Cliquer ici


Mobilisation à i-Télé : un exemple à suivre ?

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 Cette presse que l'Etat aide et qui souvent peste contre "l'assistanat" grevant les dépenses publiques, etc.

(« Aides à la presse, un scandale qui dure »)

Cliquer sur les images pour les agrandir


Lettre du journaliste de Reporterre Hervé Kempf à Ségolène Royal pour refuser sa proposition d'être décoré de la Légion d'honneur (extrait)

Comment expliquez-vous qu’Aujourd’hui en France, qui appartient au milliardaire Arnault, Libération, qui appartient au milliardaire Drahi, Le Monde, qui appartient au milliardaire Niel et à ses comparses, Le Figaro, qui appartient au milliardaire Dassault, reçoivent de l’Etat respectivement 7,8 millions d’euros, 6,5 millions, 6,5 millions et 5,4 millions ? Alors que, pour prendre un exemple au hasard, Reporterre ne reçoit pas un centime de ces aides ? Cliquer ici (on trouvera dans ce texte le relevé des aides à la presse pour 2015)

Cliquer ici

 

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 Et encore





 A contre-courant 

Quand Fakir sort des clous de son impertinence politique ...
 
Le journaliste, les prolos en front unique contre le grand patron ? 
Et si c'était trop beau et politiquement très discutable ?

« Folklorisation », condescendance, mépris de classe


La première chose qui frappe, c’est la condescendance de merde de Ruffin envers les Klur, à qui il parle littéralement comme à des enfants un peu perdus (à Mme Klur : « alors maman, on est contente ? »). Les spectateurs dans la salle (parisienne, précisons-le) n’arrangent pas les choses, chacun se marrant lorsque les Klur évoquent leurs vacances d’un jour à Péronne (trop lol la pauvreté), ou lorsque la caméra fait des gros plans moqueurs sur la tapisserie de prolo ou le chat en moumoute. Ruffin se fout clairement et gratuitement de leur gueule, en les accusant à demi-mots de manquer de gratitude : après  que les Klur ont obtenu le chèque tant espéré via le représentant de LVMH, il s’étonne que le couple n’ait acheté aucun cadeau de remerciement, et arrive chez eux les bras chargés de produits régionaux et pâtés bio hors de prix. « Ah vous vouliez juste lui dire merci ? Sans rien offrir ? Eh ben, vous savez vraiment pas remercier les gens, vous », balance-t-il à des Klur un peu gênés, qui vivent, on le rappelle, avec 400 euros par mois. Cliquer ici
NPA 34, NPA

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