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Hollande-4%, Valls-5,63%*... la chute libre...


 ... seules les luttes peuvent finir le travail en faveur des ... travailleurs-/-ses et autres victimes du capital  !


La fin du quinquennat de Hollande restera dans les annales de l’histoire. En effet, à six mois de l’élection présidentielle, jamais un président de la Vème république n’aura autant touché le fond... Déjà détenteur du record d'impopularité, son action est désormais créditée d'à peine 4% de bonnes opinions. 

Valls, Hollande, une même politique au service du Medef

Désormais, au sein du Parti Socialiste, la candidature d’Hollande ne serait plus naturelle et beaucoup pensent qu’il ne gagnera pas la primaire de janvier prochain. Du coup, Valls essaie de se faire une place et d’apparaître comme le dernier recours pour cette « gauche ». Lui, le partisan des « gauches irréconciliables » appelle maintenant au rassemblement de la « gauche » et en particulier de ses anciens ministres, Hamon, Montebourg et Macron.
 
Lui, qui n’a pas hésité à envoyer les flics contre toutes celles et tous ceux qui se sont opposés à la loi travail affirme désormais que « l’histoire de la gauche se confond avec celle du mouvement syndical ». Lui, qui n’a eu de cesse de refouler les migrants, de développer des discours de haine et de division ose désormais déclarer « C’est l’honneur de la France d’accueillir ceux qui fuient la guerre et les persécutions ». Quelle hypocrisie ! Quel cynisme ! Cliquer ici

* 5,63% : score obtenu par Manuel Valls à la primaire socialiste de 2011. 

Seulement 4% des Français se disent satisfaits de François Hollande

Chômage (et précarité) et matraque (et taule) = les deux faces indissociables de la "politique sociale" du gouvernement !  

Face A 

Après une augmentation de 50 200 en août, le nombre des chômeurEs totaux a reculé de 66 300 en septembre selon les statistiques de Pôle Emploi. Mais il reste environ 6 millions de chômeurEs. Il faut en finir avec les cadeaux inutiles et coûteux aux patrons. 

En septembre, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité a donc reculé de 66 300. Du coup, immédiatement, François Hollande y a été de son couplet d’auto­satisfaction : « Ces résultats sont le fruit de l’action engagée par le gouvernement à travers le pacte de responsabilité », s’est-il félicité, citant pêle-mêle une série de mesures : emplois d’avenir (contrats subventionnés), plan de 500 000 formations, aide à l’embauche pour les PME, etc. Cliquer ici

Pôle Emploi. Hollande et Valls ne chôment pas... 
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
 
 Canard Enchaîné (26 octobre 2016)

 Face B
 
En France, même sous le gouvernement Sarkozy, l’heure était à la tentative de consolidation de l’intégration de l’ensemble des organisations syndicales autour de la CFDT, avec la loi sur la représentativité censée permettre de faire le tri entre organisations syndicales misant totalement sur le « dialogue social » et celles qui s’appuient encore sur les mobilisations des salariéEs. Dans l’entreprise, cette politique se décline avec des attitudes différenciées suivant la combativité des déléguéEs, des éluEs, des militantEs, voire des « simples » salariéEs.

Le fait nouveau est l’attitude répressive qui se développe dans les secteurs publics ou ex-publics. Au total, 40 % des salariéEs estiment que le fait d’être syndiquéE est un inconvénient. 

Vers l’État policier 

Au niveau des localités, cela se traduit par la multiplication des attaques contre les moyens octroyés aux organisations syndicales, avec notamment la mise à disposition de locaux pour les unions locales mais aussi les poursuites pour collages d’affiches, blocages de rues, voire distributions de tracts à des automobilistes sur la voie publique. La mobilisation contre la loi travail a été l’occasion d’une amplification de cette politique répressive dans le cadre d’un climat anxiogène et répressif initié dans la foulée et au prétexte des attentats terroristes. Face au risque d’une extension de la mobilisation, la répression brutale a partiellement réussi à décourager la participation aux manifestations, barrages ou blocages. Cliquer ici

Et Mélenchon qui se crashe sur la face B...


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Poing de vue... (Antoine)

Marianne telle qu'en elle-même, comme une lettre au poste, n'en déplaise au républicon, oh pardon, républikin Mélenchin...


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Les manifestations de policiers, parfois cagoulés et armés, se sont multipliés ces derniers jours – en plein Paris mais aussi dans plusieurs villes de France – pour réclamer toujours plus de moyens et de liberté pour réprimer ; comme si l’état d’urgence n’avait pas accru dramatiquement l’arbitraire policier, particulièrement dans les quartiers populaires sous la forme d’assignations à résidence, de contrôles au faciès et de violences policières multipliés. 

Alors que les agents de la Brigade anti-criminalité (BAC) sont manifestement en première ligne dans cette mobilisation au croisement entre le renforcement autoritaire de l’État et la dynamique fasciste, il est utile de revenir sur l’origine de ce secteur des appareils répressifs d’État. C’est ce à quoi s’emploie ici Mathieu Rigouste, dans cet extrait du premier chapitre – intitulé « La ségrégation endocoloniale » – de La Domination policière (La Fabrique, 2012), montrant que le quadrillage sécuritaire des quartiers populaires imposé au cours des quarante dernières années prolonge – par d’autres moyens – la guerre coloniale. Cliquer ici



 NPA 34, NPA

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