À la Une...

Pauv' étudiant ? Non, étudiant pauvre...


 "Dépenser 3,25 € tous les jours pour son repas représente une grosse dépense pour la plupart des étudiants"


Actuellement, pour se restaurer à l’université Paul Valery, les étudiant-e-s ont le choix entre manger au Restaurant Universitaire et/ ou cafeteria du CROUS ou aller dans le privé à l’extérieur de l’université. Il n’est pas possible de faire chauffer de repas venu de l’extérieur dans les services du CROUS et l’université ne met pas à disposition de salle pour permettre aux étudiant-e-s de se restaurer.
Les étudiant-e-s sont des travailleurs en formation, vivant majoritairement en dessous du seuil de pauvreté et dépenser 3,25 € tous les jours pour son repas représente une grosse dépense pour la plupart d’entre eux.


L’université en tant que service public a le devoir de mettre à disposition un lieu permettant aux étudiant-e-s de faire chauffer un repas qu’ils auront eux-même cuisiné dans le souci de réduire leur « budget bouffe ». Cliquer ici

 A lire aussi

Sous un gouvernement de "gauche"...  la pauvreté étudiante !

19% des étudiant(e)s vivent dans la pauvreté, 60% d'entre eux sont exclus du système de bourse.

Pour financer leurs dépenses (loyers, transports...), 12%, soit 300.000 étudiants, ont recours à un prêt, d'un montant moyen de 10.000 euros, selon l'Unef. Et près de 50% d'entre eux occupent un emploi pendant l'année scolaire, 30% à temps plein. "La moitié de ces jobs n'ont aucun rapport avec les études et mettent en concurrence le temps passé à travailler et celui passé à étudier", met en avant le syndicat, qui souligne qu'"avec 1 étudiant sur 2 qui échoue en licence, le salariat étudiant se place en tête des causes de cet échec". Cliquer ici


La misère étudiante en son rôle d'intégration à la société capitaliste

 Il est un problème véritable qui, depuis 2012, semble avoir disparu complètement de l'espace public ou, plus exactement, qui semble normal pour bien des gens. Ce problème, c'est la pauvreté étudiante souvent balayée sous le tapis grâce à des sophismes aussi aberrants tels que le fameux «on passe tous par là». Pourtant, à bien y regarder il semble que le problème soit un peu plus épineux qu'il ne parait. En effet, il ne s'agit pas simplement de mauvaises conditions de vies, mais bien d'un dressage institutionnel puisque la misère étudiante remplit bel et bien un rôle d'intégration à la société capitaliste. La question est donc de savoir à qui profite la misère étudiante et comment elle le fait.

Paradoxe ? Les jeunes issus du milieu ouvrier ne représentent que 10,7 % des étudiants : lire ici


La sélection universitaire, le coup d'accélérateur "socialiste"


Au printemps dernier, pour couvrir juridiquement les établissements et ainsi « sécuriser » la rentrée 2016, le ministère a arrêté par décret une liste de 1300 mentions de master sur 3040 (soit 42% du total des masters) qui peuvent sélectionner entre le M1 et le M2. 

Au Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche (CNESER) du 18 avril 2016 (consultatif), ce projet de décret a recueilli 19 voix pour, 27 contre et 29 abstentions. Il est en vigueur depuis la rentrée 2016.
Cette solution, conçue pour être temporaire, voit, aujourd’hui, au travers de l’accord « historique » sur le déroulé du master poindre une solution plus définitive mais toute aussi néfaste. Remède de charlatan, cet accord n’a donc pour objectif que de légitimer la sélection à l’Université pour offrir une couverture juridique aux établissements qui la pratiquaient jusqu’alors en toute illégalité.
Que prévoit l’accord ? Cliquer ici 

  

Le site à consulter 

Cliquer ici 

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

  L'antisystème ... prosystème contre les étudiant-es

  La présidente du Front national estime que la sélection est la réponse optimale aux "amphis bondés" et à l'échec en premier cycle. En 2012, Marine Le Pen jugeait que l'honneur de l'université était d'être "librement accessible à tous".
C'est une évolution notable dans le discours de Marine Le Pen. La candidate du Front national à la présidentielle a prôné ce jeudi la sélection à l'université, parmi diverses mesures pour inverser la "situation dramatique" de l'école de la République. 
La candidate estimait pourtant en 2012 dans son programme présidentiel que "l'honneur de l'université républicaine est d'être librement accessible à tous les titulaires du baccalauréat français, un baccalauréat plus exigeant qu'aujourd'hui." Cliquer ici
 
Et aussi




Un texte "historique" radicalement critique qui appelle sa propre critique et le refus de le fétichiser !


NPA 34, NPA

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA