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Présidentielle. La candidature de Philippe Poutou...


 ... ouvrier, antiélectoraliste, promoteur des luttes ... le système lui fait barrage !
On aide à barrer le système ? Le levier : 500 parrainages d'élu-es pour lui infliger une première défaite démocratique !




Décidément, drôle de campagne présidentielle... Les trois candidats qui occupent le plus l’espace médiatique – Fillon, Le Pen, Macron – sont les trois plus grandes fortunes des prétendants à l’Elysée ! 

Fillon est embourbé jusqu’aux épaules dans toutes ses affaires, Le Pen doit rembourser 340 000 euros au Parlement européen pour des emplois fictifs. Et pendant ce temps-là, Philippe Poutou, ouvrier dans l’automobile, quasiment absent des grands médias, peine à obtenir les 500 parrainages.

[…] Le cumul des mandats, l’accumulation sur de nombreuses années de mandats successifs favorisent cette culture d’impunité pour celles et ceux qui font « carrière » en politique. Et y aurait-il autant de candidats si l’indemnité versée aux élus était limitée au salaire médian dans le pays ? Des questions que posent le NPA et son candidat Philippe Poutou. 

Un candidat avec une fiche de paye 

Philippe Poutou est un salarié, un travailleur dans une usine automobile. Il vit de son salaire, uniquement, et comme beaucoup de celles et ceux qui vivent de leur travail (ou qui en sont privés), il boucle parfois difficilement ses fins de mois. Il est loin du monde des Fillon, Macron, Le Pen qui sont nés avec une cuillère dorée dans la bouche, ou qui se sont enrichis dans le monde des affaires, ou ont profité de leurs postes politiques pour s’enrichir encore plus.
C’est un militant syndicaliste qui défend au quotidien ses collègues au travail, et qui lutte au coude à coude avec eux depuis des années contre la fermeture de l’usine Ford de Blanquefort. C’est un militant politique, pour qui faire de la politique n’est pas une occasion de s’enrichir mais la meilleure façon de comprendre ce monde capitaliste, injuste et barbare, pour mieux le combattre et le renverser, en défendant le projet d’une autre société débarrassée de la misère et de l’exploitation. Ce sont ces idées, les siennes et celles des militantEs du NPA, que nous voulons pouvoir défendre à l’occasion de cette campagne. Cliquer ici


Appel "500 signatures pour un Poutou = une méga claque au système" !

 Les militant-es du NPA 34 sont sur les routes du département depuis plusieurs semaines pour tenter d'obtenir les parrainages d'élu-es permettant de franchir la barre des 500 pour que Philippe, et notre parti avec lui, puisse mener campagne à cette présidentielle. Comme l'indique notre candidat dans la vidéo qui ouvre cette page, nous ne semons aucune illusion sur ce qu'en elle-même cette élection permettrait de changer dans cette société. Car l'enjeu, au stade de blocage social et politique au profit d'un minorité que nous connaissons, c'est de changer de société

Tout est fait pour que la participation électorale cautionne comme crédible ce que d'expérience, si l'on y réfléchit bien, nous savons un leurre : le changement par les urnes a toujours été une arnaque politique. Seule la mobilisation sociale en extériorité radicale de cet espace balisé et verrouillé que sont les élections a pu peser pour obtenir des avancées essentielles pour la population. Y compris en 36 lors du Front Populaire que trop de gens à gauche se plaisent, et pour cause, à mythifier comme victoire électorale pour en évacuer qu'il fut une victoire sociale ... sur déjà l'électoralisme ! 

Philippe Poutou candidat... n'est ce "petit candidat" que se plaisent à dédaigner certains "à gauche", mais aussi plus à gauche que cette gauche (!), qu'à l'aune de cette croyance que les élections seraient le sésame ouvre-toi de l'émancipation... Nous assumons le paradoxe de soutenir dans ces élections un candidat antiélectoraliste car nous ne trichons pas avec les espoirs de notre peuple, nous ne relayons pas des bobards, comme font tous ces professionnels de la politique, alias les politiciens, sur ce que permettrait de changer une loi électorale faite à la mesure d'une Ve République construite pour canaliser et neutraliser les oppositions menaçant le pouvoir de l'argent, alias le capitalisme. La preuve, entre autres par le coup des parrainages !

 Le vrai défi politique aujourd'hui est bien dans cet ouvrier, ancré dans les luttes de sa "boîte", qui vient s'inviter à la table des politicards de droite, de gauche mais aussi d'extrême droite, pour renverser ladite table et proclamer qu'"il n'y a pas de changement, encore moins de révolution, possible par des urnes qui sont chargées de dynamite contre le seul danger menaçant le pouvoir des possédants : la lutte sociale qui est, si elle s'en donne les moyens, la lutte politique ". Soyons sûr-es que l'ouvrier Philippe Poutou, s'il est candidat, bousculera, tel qu'en lui-même à l'usine, les idées reçues qui voudraient le ringardiser comme étant à côté de la plaque alors qu'il invite à faire sauter, tous/toutes ensemble, la plaque antisociale qui nous écrase ! Le cycle de luttes contre la loi "travail" mais aussi contre l'état d'urgence reste ouvert, profitons de la séquence électorale pour promouvoir qu'ayant repris son souffle, il lui faudra finir le boulot, quel que soit le président ou la présidente élu-e.

Philippe Poutou candidat défendra aussi une tout autre architecture territoriale permettant aux communes les plus petites d'échapper aux lois capitalistes des métropoles et à celles-ci de se réinventer en unités compatibles avec la démocratie locale et la démocratie directe. En somme en rupture avec ce qu'impose le système.

Pour toute ces raisons et quelques autres que nous développerons en campagne, aidez-nous, c'est urgent, à décrocher les 500 signatures qui seront le premier défi que portera le candidat antisystème, anticapitaliste, dans le jeu convenu du cirque électoral qui a cours !

Un candidat en lutte avec ses camarades pour sauver leurs postes de travail, cherchez bien, cela ne court pas les urnes !
 
Le candidat à l'élection présidentielle Philippe Poutou, lui-même ouvrier à l'usine de Blanquefort, était présent parmi les manifestants. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d'article, le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) mène une double vie durant cette campagne présidentielle, conjuguant réunions publiques et plateaux de télévision avec la mobilisation syndicale pour la sauvegarde de son usine. Cliquer ici



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