À la Une...

Montpellier. A nouvelle présidence, nouvelle résistance... ! Il y a urgence !



Macron président : Loi Travail, Ordonnances, poursuite de l’Etat d’urgence…

DEFENDONS NOS DROITS SOCIAUX ET NOS LIBERTES !

  RESISTANCE !
 
Emmanuel Macron, après une campagne soutenue par les plus grands médias, vient d’être élu Président de la République Il n’est pas inutile de rappeler qu’avec 24% des voix au 1er tour, soit 18% des inscrits, et un taux record d’abstention et de bulletins blancs ou nuls au second tour, cette élection n’est pas un plébiscite à un programme. 

La nomination comme Premier Ministre d’un fondateur de l’UMP, ancien directeur de la communication d’Areva, de même que la nomination à Bercy d’un cacique de la droite, Bruno Le Maire, et le directeur de campagne de Sarkozy à la primaire de la droite, Gérald Darmanin ne laissent plus aucun doute sur l’orientation du gouvernement. La pseudo modernité affichée aboutit au pouvoir renforcé du monarque affichant son intention d’utiliser le parlement comme chambre d’enregistrement pour gouverner par ordonnances dès cet été afin de poursuivre la casse du Code du Travail et de la protection sociale. La nomination au ministère du Travail d’une technocrate proche du MEDEF en dit long sur les objectifs programmés. 
 


Poursuivre une politique de déréglementation du marché du travail ne pourra qu’aggraver le bilan du quinquennat Hollande-Valls-Macron qui a vu le développement du chômage, de la précarité, l’explosion des inégalités sociales, et favoriser la montée de l’extrême droite. Notre refus de la loi Travail (loi El Khomri) appuyé par 70% de l’opinion publique et une majorité de syndicats est toujours aussi déterminé. Macron et son équipe veulent aller encore plus loin pour assurer la flexibilité totale des salariés en réduisant leurs droits au maximum. 

Les régressions sociales prévues vont aussi concerner des sujets majeurs comme l’Education nationale. La nomination rue de Grenelle de Jean-Michel Blanquer, proche d’Alain Juppé et de l’Institut Montaigne, qui dirigeait ces dernières années l’ESSEC, l’une des plus prestigieuses écoles de commerce, annonce clairement la volonté d’appliquer à l’Education nationale les recettes libérales : « autonomie » des établissements scolaires pour les programmes, les horaires et l’embauche, leur mise en concurrence à tous les niveaux, annualisation du temps de travail des enseignants, techniques de gestion inspirées du management entrepreneurial…

A cela s’ajoute la poursuite de l’Etat d’urgence et des politiques migratoires à l’encontre des réfugiéEs. 

Les semaines qui viennent vont être décisives et notre mobilisation la plus unitaire devra être au rendez-vous et à la hauteur de l’enjeu. 

Dans l’immédiat, il y a urgence à soutenir toutes les luttes contre les fermetures d’usine et les licenciements : Whirpool, GM&S, dans le textile et le commerce de l’habillement. Cela est vrai aussi des services publics et des 120 000 suppressions d’emploi projetées.

Leur lutte nous concerne toutes et tous. 

Nous devons travailler à construire un rapport de force national et nous prendrons des initiatives en ce sens. Nous sommes prêts aussi à participer et à tout faire pour assurer la réussite des initiatives que décideront les organisations syndicales.

Macron a son calendrier de contre réformes, dès maintenant préparons la résistance !   Rien n’est inéluctable.

Premiers signataires : Assemblée citoyenne 1ère et 8ème circonscription du 34, CGT Educ’ Action 34, CGT Précaires Montpellier, CNT ESS 34, Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) 34, Ensemble !34, France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste 34 (NPA), Parti Communiste (PC) Fédération de l’Hérault, Parti de Gauche(PG) 34, Sud Education 34, Sud Chimie 34, Sud PTT 34.


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 

 Vous avez détesté - ou aimé - la loi travail ? Vous allez haïr - ou adorer - sa petite sœur.


«Libération» s’est procuré des documents du ministère du Travail qui détaillent les pistes auxquelles l’exécutif réfléchit. Bien plus inquiétant que la présentation livrée par le gouvernement mardi. Cliquer ici

Catastrophe sociale pour prochaine catastrophe industrielle ?

Avec la prochaine loi travail que prépare le gouvernement Macron, une ordonnance prévoit de supprimer les CHSCT, de les fondre dans une instance unique de représentation du personnel, voire de restreindre le droit d’alerte des salariés confrontés à un danger grave. Cela n’améliorera pas le quotidien des salariés sous tension et exposés à des risques travaillant sur des sites dangereux. « L’existence d’une instance dédiée à la sécurité et à la santé au travail est primordiale pour forcer les employeurs à ce saisir de ces thématiques », réagit l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT) de la CGT. Elle dénonce « la remise en cause du rôle du CHSCT, qui, aujourd’hui, a une personnalité juridique qui lui permet d’aller en justice, de faire des enquêtes ou diligenter des expertises ». Un outil crucial pour les salariés et... éviter un accident industriel majeur. Cliquer ici
  


Cliquer ici

Flexibilité Code du travail : mauvais procès et vieilles recettes (Alternatives économiques) 

 Cliquer ici

Et ils/elles prétendent que nous devons faire des sacrifices...

  La loi sur la moralisation sera bien à l’image de ses auteurs : une pitrerie prétendant poser un voile hypocrite sur la corruption généralisée d’un système où privilèges et sinécures sont le but des luttes politiciennes. Les mêmes qui prêchent l’austérité, et justifient les licenciements, les fermetures d’usines, le chômage et la misère... Leur morale n’a rien à en dire ! Cliquer ici


Cliquer ici 

On vous explique la Macron attitude...avec le 20 heures de France 2 


Un pilonnage fiscal ? « Les retraités les plus modestes seront exonérés mais les 8 millions qui touchent une pension de plus de 1 200 euros par mois paieront plus de CSG. » C’est vraiment de la redistribution à l’envers : les retraités modestes (1 200 euros, ce n’est pas Byzance) vont contribuer à augmenter de plus de 1 000 euros les revenus des salariés les mieux payés. Autrement dit, les pauvres vont donner aux riches. Cliquer ici

Il y a urgence, nous dit-on, à légiférer contre le droit du travail, il y a aussi nécessité de pérenniser l'état ... d'urgence !  Contre le terrorisme ? Allons donc...

La France, depuis plusieurs années, s’est dotée d’un arsenal juridique dont tout le monde sait qu’il est l’un des plus répressifs d’Europe et pourtant, on voudrait aller plus loin, avec un risque qui est sans doute le pire et qui est le suivant : les mesures dérogatoires, quand on s’y accoutume, conduisent mécaniquement à une perte de vigilance citoyenne sur les grandes valeurs démocratiques.

Si on persuade les citoyens que ce qui était illégal et impossible avant, le devient, au motif d’une logique de soupçon et d’un principe de précaution inavoué et inavouable, on désinhibe et on décomplexe toute une gamme de comportements qui s’en trouvent libérés, objectivés, avec ce qui l’escorte nécessairement, la déculpabilisation de comportements xénophobes, voire racistes. Cliquer ici


Gauche de gouvernement, pour vous accompagner dans votre dernière demeure, un Requiem s’impose. Adieu donc. La reconstruction se fera sans vous, et contre vous.


NPA 34, NPA

Consultez les articles par rubrique


CORONAVIRUS

LUTTES SOCIALES
FÉMINISME
ANTIRACISME ANTIFASCISME
>


SOLIDARITÉ MIGRANTS
ÉCOLOGIE
JEUNESSE ENSEIGNEMENT


POLITIQUE LOCALE
DÉBATS
POLITIQUE NATIONALE


INTERNATIONAL
RÉPRESSION
NPA