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FB, Courbet et l'Origine du monde...



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La controverse : lire ici

 


« Pour un art révolutionnaire indépendant »

"En matière de création artistique, il importe essentiellement que l’imagination échappe à toute contrainte, ne se laisse sous aucun prétexte imposer de filière" (André Breton, Diego Rivera et probablement Léon Trotsky). Cliquer ici

  An artist exhibits sex in 'The Origin of the World' Vidéo Dailymotion


"Deborah de Robertis raconte avoir rencontré le directeur du musée, avant d'être emmenée au commissariat. «Vous auriez dû la remercier», aurait-il répondu aux policiers qui lui expliquaient ce qui s'était passé. En serrant la main de l'artiste, il lui aurait demandé pourquoi elle n'avait «pas sollicité d'autorisation». Deborah de Robertis de répondre avec humour: «Je n'ai pas répondu à sa question, mais je lui ai suggéré de m'inviter pour une prochaine fois.»" Cliquer ici 

Une démarche féministe ! 

Elle aurait pu d’ailleurs aller plus loin dans cette démarche qui visait à montrer ce que Courbet ne pouvait pas montrer à son époque en jouant sur davantage de sens : si la vue et l’ouïe étaient bien présentes, on aurait pu imaginer la stimulation par le touché, l’odorat, voire même le goût, comme le fit il y a quelques années la féministe Annie Sprinkle dans son "public cervix announcement", invitant le public à regarder l’intérieur de son vagin à l’aide d’un spéculum !

En ce sens, sa démarche est non seulement artistique mais également féministe. Elle incarne celle des féministes pro-sexe dont l’objectif est de se réapproprier leur corps et ne pas en avoir honte, surtout de ses parties génitales.

Maîtriser ainsi son corps et assumer sa sexualité constitue un réel pied de nez à toutes celles et ceux qui souhaiteraient enfermer les femmes dans un carcan essentialiste dont les contours sont bien délimités par la morale. Il n’y a aucun choix à faire dans la dichotomie mère/putain, les deux ne sont pas contradictoires.

C’est d’ailleurs ce qu’affirme l’artiste pour qui "il n'y a rien de bien ou de mal, de violent ou de doux, dans ce "geste". Tout était dans la manière dont j'ai observé la scène en face de moi. Juste quelque chose de puissant. En me mettant dans cette pose, je suis devenue spectatrice d'une scène. Soudain, tout s'est mis en mouvement autour de moi. C'était un ballet. J'ai déstabilisé les tensions dans cette salle de musée, déclenchant de belles choses aussi". S’assumer et voir la réaction provoquée. Cliquer ici


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 Le précédent de la censure par FB de La Petite Fille au napalm

 FB en 2016 : « Toutes photographies affichant les organes génitaux de personnes entièrement nues, des fesses ou la poitrine d’une femme entièrement nue, seront supprimées ». Le réseau social rappelant préalablement au journal que Facebook « place des limites sur la nudité, afin de limiter l’exposition des différentes personnes utilisant Facebook à du contenu sensible », et lui demande donc de « retirer ou de pixeliser » la photo incriminée. Cliquer ici




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