Billet. Pauvre Pétel, pauvre Coronel...

... lâchement abandonnés !

Sans eux, la fac de Droit de Montpellier était livrée aux mains des gauchistes sanguinaires. Est-il besoin de rappeler les faits ? Rappelons au moins les personnages : Philippe Pétel. Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de Montpellier. Doyen, c'est pas rien ! Ça force le respect, ça permet de porter la robe sans avoir l'air ridicule, ça vous autorise à donner des ordres avec quelque chance d'être obéi. Un chef, quoi, un vrai. Jean-Luc Coronel de Boissezon. Professeur à la faculté de droit de Montpellier. Professeur d'histoire du droit. Bon, d'accord, il a un peu tendance à confondre histoire du droit et actualité de l'extrême-droite (on l'a vu avec la Ligue du Midi écouter religieusement quelques orateurs issus de la famille Roudier). Mais c'est bien son... droit, non ? Et ce n'est pas parce qu'il a déjà été condamné pour violences qu'on va en parler comme d'un homme de main du Doyen. Alors voila. Devant la situation insupportable que représentait l'occupation pacifique d'une salle de la fac par des étudiant-es, il fallait bien faire quelque chose... Il suffisait, par exemple, de permettre l'ouverture de quelques portes habituellement condamnées pour qu'un commando d'illustres inconnus puisse venir frapper les étudiant-es présents et les chasser comme il se doit. Et, pas de chance, notre Coronel avait mal assujetti sa cagoule. Une bonne affaire pour la ministre et le gouvernement ! Pas besoin de faire intervenir les flics, on pouvait faire passer ça pour une bagarre entre étudiants. Sans compter que semer la peur chez les trublions, c'est toujours bon à prendre. On imagine aisément que dans un premier temps nos 2 compères ont eu droit à de discrètes félicitations. D'ailleurs, on a commencé par mettre une pédale douce : une petite condamnation verbale, une commission d’enquête pas trop zélée, c'était bien parti... Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes médiatiques... ... mais pas pour longtemps ! Ils avaient oublié que les téléphones prennent des vidéos, et que les gauchistes sanguinaires savent à la fois alerter la presse et faire descendre du monde dans la rue pour organiser la riposte. Du coup, voici notre Pétel obligé de démissionner de son poste de Doyen. Mais ça ne suffit pas, l'indignation continue à progresser, à prendre une dimension carrément nationale. C'est alors qu' "on" décide de les laisser tomber comme des vieilles chaussettes et de les donner en pâture à la vindicte judiciaire, après les avoir suspendus de leurs fonctions d'enseignants (non, non, pas "démis", ça, on le garde en réserve s'il faut encore faire des concessions). Et les voici, après une bonne garde à vue, mis en examen ! Comme un vulgaire Sarkozy ! La honte ! Vous vous rendez compte ? On ne peut plus compter sur les puissantes protections qu'on croyait acquises, alors qu'on a voulu œuvrer pour le bien de la Nation. Ça leur apprendra à avoir confiance  en la Justice de leur pays ! NPA 34           Claude  Et pour quelques billets de plus... Merci à Karak (http://karak.over-blog.com/) et à Délirius (delirus.over-blog.com)