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Fac de Droit: nouveau témoignage.

L'agression vue depuis le hall, 

côté Doyen et vigiles.


Voila qui confirme que toute cette violence a été orchestrée par les plus hautes autorités de la Fac...



 Lettre au procureur de la République.

Mercredi 28 mars 2018

Monsieur le procureur de la République,

Je tiens à vous livrer mon témoignage capital, sur les événements de jeudi soir, à la faculté de droit de Montpellier. Il s’agit de l’expulsion et du lynchage d’étudiants, par une bande de mercenaires, cagoulés et armés.

D’abord je me présente, je suis étudiant au long cours. Je suis toujours en formation initiale à 53 ans, c'est- à-dire que je peux être le doyen des étudiants.
J’étudie dans la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier, depuis 2012, soit 15 ans : en capacité de droit, en licence3 de sciences politiques, en master1 de sciences politiques, en licence de droit, en DU cybercriminalité, en DU philosophie du droit, en DU criminalité, en droit de l’urbanisme-immobilier- construction-habitation.
Je connais donc très bien cette institution, son fonctionnement, et ses personnels, et réciproquement, eux aussi me connaissent.

Par ailleurs j’ai aussi étudié à la faculté de lettres : licence archéologie, master1 archéologie, master1 histoire de l’art médiéval ; ainsi qu’en faculté AES, et d’autres.

Ainsi jeudi 22 mars 2018, Je me rends au batiment1 pour le cours en amphi B, mais l’accès est interdit par des vigiles. En amphi A, se tient l’assemblée générale, inter-coordination des grévistes : étudiants de la faculté de lettre Paul Valéry, syndicats, délégation des avocats en grève jusqu’au 30 mars. L’amphi est absolument plein. L’ambiance est pacifiste. L’AG va bon train, malgré deux incidents de la part d’un groupe d’étudiants juristes perturbateurs. Le blocage de la faculté de droit est voté, avec accès aux toilettes, et l’occupation de l’amphi A prévue durant la nuit.

En fin d’après midi, un groupe d’étudiants s’approche de la scène. M. le Doyen les rejoint. Mais ils ne peuvent plus prendre la parole, car le tour de parole est terminé, et le blocage est déjà voté. Ils essayent d’arracher le micro. Ils sont refoulés par la foule, et ressortent de l’amphi A.

Plus tard dans l’après midi, ce même groupe crie « cassez-vous » du fond de l’amphi A, pour perturber l’assemblée. Ils sont aussitôt refoulés par la foule des grévistes.

J’informe des étudiants grévistes, que M. le Doyen, est nouveau, et me paraissait plutôt sympa, et qu’ils devraient le laisser dire un mot. Je vais informer M. le Doyen, que j’ai influé diplomatiquement pour qu’il puisse prendre la parole. Donc à un moment il revient parler au micro. Il dit que ces étudiants grévistes, sont bien sympathiques, mais qu’il ne tolérera pas de dégradations, déconseille l’occupation nocturne.

Vers 20h30 je m’absente un instant pour chercher 2 pizzas. Je reviens aussitôt manger dans l’amphi A. Les lieux se vident petit à petit. Il ne reste bientôt plus qu’une soixantaine d’étudiants grévistes mobilisés dans l’amphi A.

L’AG avait voté l’accès libre aux toilettes, mais l’accès reste barricadé, et interdit par un vigile.

Dans le hall, Toutes les portes sont gardées par 8 vigiles SIAP1 (qualification sécurité incendie) de la société privée GIP. Les portes du hall, accédant au cloître et au reste des bâtiments sont enchainées et cadenassées.
Dans le hall, tous les responsables administratifs de la faculté sont présents de 14h à minuit :
  • M. le Doyen Philippe Pétel, directeur de l’IEJ, institut d’études juridiques, qui prépare aux concours du CRFPA, (centre régional de formation préparation avocat), et de l’ENM, (école nationale de la magistrature).
  • Mme la vice Doyenne Katarzyna Grabarczyk, directrice adjointe de l’institut des droits de l’homme.
  • M. l’ancien vice Doyen Pascal Vielfaure, directeur de l’institut d’histoire du droit.
  • Mme la directrice administrative
  • Mireille Labrousse M .
  • le responsable de la communication Emmanuel Borne M.
  • Emile Tedeschi, responsable des services techniques et intérieur
  • Mme Odette Boscat, secrétaire des services techniques et intérieur
  • Ainsi que son mari, surveillant d’examens M. François Vialla, mon professeur de droit des personnes et de la famille, directeur du CEERDS, centre étude et recherche droit et santé, membre du comité de déontologie et d’éthique, de l’institut national du cancer.
  • M . Jean-Luc Coronel de Boissezon, professeur d’histoire du droit.
  • Mme Boriès-Azeau, mon ancienne professeur du cours de collectivités territoriales, à la faculté d’AES (administration économique et sociale). Elle discutait beaucoup avec les étudiants.
  • Tous les appariteurs, dont M. Robin Marais, M. Guillemard,
  • Les élus de l’association de la corpo de droit, sa présidente, l’ancien président Flavien Linot
  • Des doctorants en droit, et chargés de TD en droit public, droit pénal, histoire du droit ( Loïc Seebergeer), dont les deux surveillants de la bibliothèque tous les jours, de 19h à 20h.
  • Le vice président étudiant de toute l’UM (université de Montpellier) Alexis Vandeventer
  • Plusieurs policiers en civil ; ils informent la préfecture avec leur téléphone, en allant et venant, et en observant.
  • L’étudiant de l’aumônerie François
  • D’autres personnes encore
Tous ces gens sont aux ordres du doyen. Il y a une drôle d’ambiance. Ils sont dédaigneux envers les étudiants grévistes. Ils sont exaspérés de devoir rester encore dans la faculté, comme réquisitionnés par le doyen, alors que d’habitude la faculté ferme à 20h30. D’ailleurs cela m’étonne, de les voir si nombreux à cette heure tardive.

A minuit, je sors de l’amphi A, pour revenir encore une fois dans le hall, pour voir de quoi discutent les gens. Un étudiant demande à M. le Doyen s’il ne peut pas garantir, qu’il n’y aura pas d’évacuation par la police ? M. le Doyen lui répond que si l’amphi reste occupé durant la nuit, il fera ce qu’il aura à faire, mais il ne veut pas dire ce qu’il va se passer.

Je sors dans la rue, pour rentrer chez moi. L’appariteur du bâtiment 2, m’a suivi, et me tourne autour. Il a des chaussures de sécurité renforcées. Puis il re-rentre. J’attends encore un peu, puis machinalement je regarde une dernière fois, par la fenêtre, vers l’intérieur de l’amphi A éclairé.
Je remarque que dans le haut de l’amphi A, côté cloître, une caméra vient d’être installée sur un trépied, avec un ordinateur gris clair, avec une étiquette blanche, et que deux jeunes gens se tiennent en poste. Ils ont l’air grand mince, cheveux clairs. Je pensais que c’était des étudiants du master2 journalisme, et je me suis dit qu’il était temps qu’ils enregistrent les événements.
En tout cas, l’apocalypse imminente à dû être méticuleusement filmée :

Derrière eux, à travers la fenêtre en face de la mienne, mais dans le cloître, j’ai vu des lumières de torche ronde s’allumer. (Je vais comprendre plus tard, avec du recul, que c’était celles de la milice qui attendait, cachée.)

Soudain, je vois une horde barbare débouler en courant dans l’amphi A, et se précipiter vers le bas en distribuant une pluie de coups de poings ; je n’en crois pas mes yeux, je suis sidéré, et choqué. Les premières personnes, sont à visage découvert :

-Le premier homme est grand mince, cheveux blonds, svelte agile. Je ne l’ai jamais vu dans la faculté.

-Le second homme est M. le professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon, que je reconnais formellement, car j’avais déjà longuement discuté du Moyen Age avec lui, plusieurs fois, quelques jours auparavant.

-Le troisième est M. François Vialla, mon professeur de droit des personnes et de la famille, que j’ai en cours chaque semaine. En plus, en cours, plusieurs fois il nous avait incités à faire grève contre la politique du président Macron.

Dans la foulée, je vois M. le Doyen rentrer par la seconde porte de l’amphi A, côté rue, avec un grand sourire, et venir dans ma direction, prendre position dans l’angle intérieur de l’amphi A, en sortant de mon champ de vision, comme pour se dépêcher de venir assister à un spectacle d’arène romaine.

Puis je regarde vers le bas de l’amphi A ; à l’estrade, le premier homme blond, et M. Coronel de Boissezon donnent de nombreux coups de poing à la tête d’une jeune fille qui est recourbé pour se protéger ; tandis qu’un troisième individu en capuche noire sur la tête, et écharpe noire sur le visage, muni d’une planche de palette avec le cube de bois à l’extrémité pour faire masse, lui tape de nombreuses fois sur la tête ; je vois la chevelure ondulée châtain clair de la fille, avoir des secousses à chaque coup de planche.

J’entends des cris stridents de filles, des éclats de voix, et les étudiants grévistes sortent bientôt en catastrophe, dans un mouvement de foule panique.

Une fille blessée, tirée par ses camarades, reste coincée sous les grilles de l’entrée principale qui viennent d’être descendues, lui bloquant les jambes ; alors la foule tape à coup de pied dans les grilles, pour la libérer, dans un bruit de ferraille, et de tôles.

Puis la foule s’est déplacée vers la rue de l’université. Dans l’amphi A, la lumière a été éteinte. Des journalistes sont revenus.

Enfin, au bout d’un temps assez long, la police est arrivée très tranquillement ; ils se sont positionnés rue de l’Ecole Mage, le long de l’amphi A, et les deux chiens au bout de la rue. Les responsables de la police se dirigent vers la sortie de secours de l’amphi A. M. le Doyen est sorti par cette porte de secours, avec quelques personnes, dont M. François Vialla, Mme Boriès-Azeau, et quelques vigiles, pour parler avec les responsables de la police. Mais la police n’à pas cherché à récupérer les armes : taser, matraques télescopiques, planches de palettes, cagoules, ni la bande organisée de ces barbares cagoulés et extérieurs à la faculté, ni les deux professeurs auteurs de violences, car ils étaient tous restés à l’intérieur de la faculté.

Au bout de quelques minutes, la police s’est rapidement dirigée vers l’autre côté, à l’arrière du bâtiment, rue de l’Arc des Mourgues, où se dirigeait la foule, pour couper la retraite des fachos. La foule reste au croisement de la rue de l’Université. La police verrouille aussi cette rue. Je vois là aussi, la petite porte de secours s’ouvrir, et des responsables de la police s’approcher pour parler avec quelqu’un. Au bout de quelques minutes la police repart, sans chercher à récupérer, ni les armes, ni les auteurs de violences, protégés à l’intérieur de la faculté.

La foule remontée devant le rectorat, se disperse à 2 heures du matin.

+Remarques :

-Je suis choqué et traumatisé par ce que j’ai vu.

-Je ne fais que me dire que si j’étais resté un instant de plus, je me serais fait lyncher par mes professeurs et par leur milice cagoulée ? Mais je ne serais pas sorti avec la foule, puisque c’est ma faculté ! Alors je me serais battu avec mes professeurs ? En fait quand j’y repense, cette ratonnade s’est produite dès que j’ai été sorti ! Et l’appariteur M. Robin Marais qui me tournait autour, et qui est re-rentré. Cela a été le signal, pour M. le Doyen qui a donné l’ordre d’assaut pour l’évacuation. En effet, je mesure 1,84m, 140kg, donc je suis assez impressionnant, et on peut hésiter à vouloir me faire évacuer de force. Ensuite je suis pourtant handicapé, donc si quelqu’un me frappe, il aura des circonstances aggravantes, et sa peine multipliée par deux. Enfin, tous les responsables administratifs de la faculté me connaissent, comme quelqu’un de sympathique, mais plutôt procédurier. Donc je suis convaincu qu’ils ont préféré m’épargner, et attendre le moment où je serais sorti. Mais ils étaient tellement exaspérés, et impatients, qu’ils n’ont heureusement même pas attendus que je m’éloigne dans la rue. Ainsi je suis un témoin in extremis. J’ai été la soupape de sécurité des grévistes, sans le savoir.

-Il est scandaleux que M. le Doyen recrute une milice cagoulée et armée, pour évacuer l’amphi A. La plupart sont des hommes extérieurs à la faculté, notamment le premier homme blond. Sur des vidéos on voit un homme avec un bonnet rouge, tenant un taser rouge : inconnu. Puis un autre grand, avec de gros yeux à travers sa cagoule, et un gros ventre : inconnu. Toutes les 8 portes de la faculté étaient fermées ; Seule la porte principale d’accès au hall était ouverte. Personne n’a vu ces hommes rentrer. M. Tedeschi habite dans la faculté, et a toutes les clés. Cette milice aura été introduite par une porte dérobée à l’arrière.

-Étonnamment, sur le parking intérieur à la faculté, depuis plusieurs semaines, il y est stocké un tas de palettes inhabituel. Les hommes cagoulés en ont démonté quelques unes pour se servir des planches comme matraques cloutées, comme si c’était déjà prévu, voire prémédité.

-Il est inadmissible que M. le Doyen et tous les responsables de la faculté (voir liste non exhaustive plus haut) gèrent la situation de cette façon, car la préfecture avait refusé l’évacuation par la police dans la journée, ou la soirée. Tous ces personnels sont restés jusqu’à la fin, donc ils ont approuvé cette solution. Ils ont montré leur incompétence dans la gestion calamiteuse de la situation. Donc, ils ne sont plus dignes de rester pédagogues, ou de contribuer à une mission pédagogique, à quelque niveau de responsabilité que ce soit. Ils méritent tous des sanctions disciplinaires ; car tous devaient être au courant de la solution qui allait être employée. Mais personne n’a averti les étudiants grévistes, qu’ils couraient un danger.

-Il n’y avait pas de policier en uniforme, dans les environs de la faculté, durant tout l’après-midi, jusqu’à minuit. Mais il y en avait en civil, dans la faculté, durant toute la journée, pour informer la préfecture.

-Il ne s’agit pas d’étudiants juristes qui se seraient cagoulés, comme essaie de le minimiser M. le Doyen à la télévision, puisqu’ils étaient là toute la journée et la soirée, à visage découvert. Ce sont des criminels violents et dangereux. La qualification convenable est actes de barbarie, violences en bande organisée, cagoulée, armée. En plus il y a des circonstances aggravantes, pour les deux professeurs, qui sont des personnes dépositaire de l’autorité publique, et dans un lieu clos dédié à l’éducation, à l’enseignement dela légalité et de la loi. On ne peut pas s’y livrer à des actes illégaux de violences, et criminels. A fortiori quand on enseigne la légalité.

-Qui sont ces barbares, embauchés par M. le Doyen ? Est-ce des copains chasseurs de M. François Vialla, de son village de Viols le fort ? Ou de ses copains rugbyman ? Ou d’anciens étudiants du GUD ?

-M. François Vialla est un homme violent et dangereux. En cours en amphi, au début de l’année, il avait déjà jeté au sol le cartable d’un étudiant qui rentrait en retard après la pause, durant un cours de 3h, le lundi. Puis il avait ajourné son cours, et était parti. C’est lamentable. Il ne devrait plus avoir le droit de détenir de fusil de chasse, ni d’arme. Il ne devrait plus pouvoir faire partie du comité de déontologie et d’éthique.

-Les 8 vigiles n’ont pas ouvert les issues de secours, pour faciliter l’évacuation. Au contraire, certains ont participé activement à pousser les étudiant dehors. Donc ils ont été complices. A aucun moment ils ne se sont interposés. Pourtant par leur métier ils ont l’habitude des bagarres. Ils n’ont pas porté secours à l’étudiante qui se faisait lyncher sur la chaire, par 3 hommes à coups de poings et de planches de palettes dans la tête. Ils ont manqué à leurs obligations de sécurité physique des personnes. La qualification pénale peut-être de non assistance à personne en danger, et même de complicité de crime barbare en bande organisée, c’est grave. Ils ne sont pas des professionnels dignes de confiance, et le contrat de leur mission entre l’université et avec cette entreprise doit être rompu.

-Les objets personnels des étudiants (sacs, ordinateurs, téléphones ...) qui ont été abandonnés précipitamment lors de la charge, n’ont pas été rendus à leurs propriétaires.

+Lundi 26.3.2018, je rencontre Djamel, un des Vigiles présent ce jeudi soir, il me dit que :

-Il a honte de ce qui s’est passé, et il est choqué. Il aurait préféré ne pas y être. Il trouve que c’est salaud que des mecs en cagoule frappent sur des jeunes étudiants, et belles étudiantes pacifistes, dont certains mineurs.

-Les 8 vigiles comme lui, et leur chef d’équipe, sont partis à 1h30 du matin, quand on leur en a donné l’ordre. Ils sont de l’entreprise GIP, de Montpellier.

-Il a vu le président de l’université, M. Philippe Augé présent ce soir-là, dans le hall de la faculté de droit, avec un garde du corps. Cela est possible car son bureau est au bout de la rue. Cela peut-être vérifié, en visionnant les vidéos filmées dans le hall.

-Des hommes de la BAC étaient aussi présents.

- Les gens de M. le Doyen avaient la rage. - Les hommes cagoulés sont entrés par le cloitre ; après l’évacuation ils sont repartis vers le cloitre.

- Il a vu plusieurs tasers noirs carrés, avec des éclairs rouges.

-Il confirme avoir vu comme moi, juste avant l’expulsion, 2 jeunes installer un trépied, une caméra, un ordinateur gris, pour filmer le massacre. Donc où est le film ?

-Plusieurs personnes parmi les personnels ou les étudiants juristes, me prenaient pour un flic des renseignements. En effet j’ai déjà croisé plusieurs personnels à la cantine de la préfecture, ce qui a pu contribuer à semer le doute et alimenter le fantasme. C’est aussi peut-être pour cela qu’ils ont hésité à lancer l’assaut tant que j’étais dans l’amphi A.

-D’après lui, pour que cette milice cagoulée armée soit venue, elle a été payée. Car des gens ne viennent pas gratuitement pour faire une telle besogne.

- Pour acheter un taser, ou une matraque télescopique, il faut être de la police, ou inscrit sur un fichier ; leur vente est interdite aux particuliers, mais réservée aux professionnels de la police. Même ces vigiles SIAP1 n’ont pas le droit d’avoir ces équipements. Alors à quels policiers ces équipements appartenaient- ils ? Bonne question.

-Les vigiles n’avaient même pas les clés des issues condamnées par des barres de fer, qu’ils gardaient.



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