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Joyeux anniversaire Karl M !

 

 "Cher Karl, on n'a pas encore réussi à se débarrasser de cette superstition, comme tu dis, qu'est l'Etat..."


L'humoriste Audrey Vernon avait pris un an d'avance sur les célébrations solennelles... En mai 2017, en pleine présidentielle, c'est dire, elle avait fêté le vieux Karl pour son 199e anniversaire... 200, nous approchons (c'est dans 3 jours) du chiffre rond qui, comme chacun-e sait, frappe les esprits. On ne la jouera pas chagrin mais on aimerait faire ici, de l'anecdote de ce moment biographique, le tremplin vers un retour vers plus important que tout, vers une oeuvre qui aura résisté à toutes les tentatives de la déconstruire ou de l'embaumer... Un chaleureux merci à Audrey Vernon pour avoir rouvert, sans prétention, le bal des mots et concepts (plus-value, salaire, travail vs capital...) qui, réarticulés en syntaxe lisible à nouveaux frais, devraient refaire surface, avec leur potentiel conflictuel. Pour que la renaissance des révoltes s'enrichisse de ce capital d'analyses anticapitalistes et de la grammaire politique induite reposant une question fondamentale. Celle de la nécessité, de l'urgence, du dépassement, en rupture, d'un ordre bourgeois qui se survit, en trop grande partie, de par notre incapacité, dans le camp des prolétaires de toujours et des nouveaux, à conserver le fil rouge qui nous relie à cette pensée en perpétuel approfondissement d'elle-même, de ses intuitions. En somme traquant les avatars de la marchandisation du monde sans que, pour autant, elle invite, quel contresens, à faire de la politique... à l'économie ! Réadvienne enfin, loin de tout catéchisme ou fétichisme...marxiste, la charge subversive de l'économie politique du bon Karl ! C'est ce à quoi nous incite le parcours de lecture, fait par Michael Löwy, que nous proposons ci-dessous, de quelques écrits majeurs du bonhomme (et de son meilleur ami), au plus près des processus sociaux, spécialement des révolutions, de son temps. Par où nous devrions (re)découvrir que l'immense économiste, théoricien du Capital, est strictement indissociable du combattant politiquement aiguisé, et acharné, de l'alternative au dit Capital.

 




Une des grandes forces de ce texte [Les Luttes de classes en France, 1848-1850] c’est de mettre l’accent sur la dynamique propre de la lutte des classes et de son déploiement sur le champ politique, en évitant de réduire cet affrontement socio-politique à des mécanismes économiques. L’histoire n’est pas faite par les forces de production, mais par les classes sociales, certes dans des conditions données, économiques, sociales et politiques.En d’autres termes, Marx prend en compte l’autonomie relative de la luttes de classes par rapport aux fluctuations de la conjoncture économique, et à la « marche au jour le jour de l’industrie et du commerce ». Si chaque force politique correspond à une classe ou fraction de classe, c’est dans le conflit social que se trouve la clé des conflits politiques, et non dans les mouvements de l’économie (même en « dernière instance »). Cliquer ici

 

 Pour creuser, avec la vieille taupe, dans l'oeuvre de Marx, cette page foisonnante de textes qui lui sont consacrés et d'où nous avons tiré la référence à l'article de Michaël Löwy.


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